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mercredi 28 décembre 2011

Lili bouquine : Les anges mordent aussi, de Sophie Jomain.


Titre en VO : Felicity Atcock, tome 1, Les anges mordent aussi.
Editeurs : Editions Rebelle, dans la collection Lipstick
Site du livre/de l’auteur : http://rebelleeditions.com/SITE/
Ma note : 10/10
Quatrième de couverture : « J’ai vraiment pas de bol, il aura suffi d’une morsure, d’une seule, pour que je me retrouve embarquée dans une histoire sans queue ni tête. Je ne sais pas exactement comment ça a commencé, et je ne sais pas non plus de quelle manière tout cela va finir. Quoi qu’il en soit, celui qui fera en sorte que les jeunes vampires arrêtent de s’enterrer dans mon jardin, sera mon héros. Et si en plus il est beau, riche et intelligent, je ne me plaindrai pas ! Je veux retrouver ma vie d’avant, tranquille et… ennuyeuse à mourir. »
Sauf qu’en voulant éloigner les ennuis, il arrive qu’on en attire d’autres… à plumes.


MON AVIS SUR LE LIVRE

Ce livre m’a littéralement transporté ! Et Sophie Jomain avec. À force d’entendre des louanges sur cette auteure – française ! Soulignons-le. – j’ai eu envie de la connaître. A commencer par son roman, Les anges mordent aussi, le premier tome de la série Felicity Atcock paru aux éditions Rebelle (disponible sur le net).

Un univers attrayant dans lequel j’ai eu le plaisir d’être plongé durant près de 300 pages. Un pur bonheur, comme une bonne tasse de thé au coin d’un feu crépitant. Une histoire de vampire, oui mais pas que, car, comme le titre l’indique, on y retrouve aussi des anges, et pas n’importe lesquels. Croyez-moi, mes enfants, rien à voir avec ces petits bébé joufflus que l’on peut apercevoir dans une peinture de Michel Ange, non, ceux là envoient la purée – sans mauvais jeu de mots, bien sûr – ; ils se baladent parmi les mortels, prenant divers apparences – hommes, femmes, animaux – et se font appeler les « gardiens ». Il existe également des anges déchus qui eux sont des démons, ainsi que des entre-deux, ceux là sont des anges qui n’ont pas encore choisi leur camp, un seul acte, soit en faveur de Dieu, soit en faveur du diable, les dirigea définitivement vers l’un ou vers l’autre. Une mythologie assez biblique que j’ai aimé voir se développer au fil des pages. Sophie construit son récit d’une manière remarquable, elle nous entraine corps et âme dans son univers et c’est très plaisant.
J’aime beaucoup également la manière dont est introduit Dieu (le « patron » des anges, donc) et notamment lorsqu’un des personnages le qualifie de « très conciliant » concernant le train de vie – et notamment de la sexualité – des gardiens. On se moque ici un peu des grenouilles de bénitier qui défrisent à la vue d’un malheureux petit genou. Cela m’a fait sourire.

Les personnages font également partie des raisons pour lesquels on aime ce roman. Felicity, Daphnée, Tony, Terrence et les autres. Ils forment un tout hilarant, s’échangent des réparties cinglantes à la Anita Blake, se cassent continuellement, j’ai beaucoup ri. Je me suis également beaucoup attachée à eux et j’ai apprécié les liens qui se tissent entre eux. La relation Felicity/Terrence est un pur délice, et l’ambigüité qui se dessine entre Daphnée et Tony est un vrai bonbon, on se régale, et on en redemande !
Quelques autres personnages atypiques attirent également notre attention, comme la fameuse tante de Felicity, Margareth, un personnage assez repoussant qu’on nous décrit comme ressemblant très fortement à Madame Mim de Merlin l’Enchanteur (Disney) – un petit clin d’œil qui m’a d’ailleurs rendue nostalgique –. On peut également parler de Stanislas, l’homme mystérieux que Felicity rencontre au tout début du roman et qui amorce toute l’histoire. On se pose des questions sur lui, jusqu’au moment où Felicity le retrouve enfin. Un personnage qui vaut vraiment le détour, je vous laisse le plaisir de lire les pages qui lui sont consacrées. Vous ne serez pas déçu(e)s

L’ensemble du roman est assez drôle, avec nombreuses scènes plutôt cocasses et des personnages hauts en couleurs, néanmoins, mon œil pointilleux a su dénicher quelques petits défauts qui, je vous rassure, n’enlèvent rien au plaisir que j’ai prit à lire le roman. Tout d’abord, j’ai trouvé que l’histoire manquait de suspens, on devine à l’avance ce qu’il va se passer, et c’est un peu dommage, de même que l’intrigue policières s’estompe à mesure que le roman avance. Les événements qui tournent autour des personnages, et notamment de Felicity, puisqu’il s’agit de l’héroïne, prennent le dessus. Ce n’est pas désagréable, néanmoins. Aussi, je vous conseille tout de même fortement ce roman, vous m’en direz des nouvelles !


ON ADORE : La répartie des personnages, la mythologie.
ON REGRETTE : le manque de suspens.


vendredi 16 décembre 2011

Lili bouquine : Comment sauver un vampire amoureux, de Beth Fantaskey


Titre en VO : Jessica rules the dark side
Editeurs : Editions du Masque, collection MSK
Site du livre/de l’auteur : www.vampireamoureux.fr
Ma note : 10/10
Quatrième de couverture : Le jour où Jessica Packwood a découvert qu’elle appartenait à une famille de vampires, sa vie à changé à jamais. À présent mariée au prince Lucius Vladescu, elle doit s’imposer en tant que souveraine face à une famille de vampire aux dents longues qui ne demandent qu’à l’écarter du trône.
Quand un des Anciens est retrouvés assassiné avec le pieu de Lucius, tout accuse le prince vampire. Emprisonné dans le château, affaibli par le manque de sang, il dépérit peu à peu, laissant Jessica seule face à son destin. Bien décidée à sauver son mari, elle demande de l’aide à ses seuls alliés : sa meilleure amie Mindy et Raniero, le cousin de Lucius.
Mais a-t-elle raison de leur accorder sa confiance ? Quels secrets cachent-il ?

MON AVIS SUR LE LIVRE

La première chose que j’ai pensé en refermant le livre a été que ce tome valait vraiment le coup d’attendre ! Oui, souvenez-vous, j’avais littéralement craqué pour le premier opus de cette formidable saga que nous livre Beth Fantaskey, l’été dernier. En juillet, je m’étais plongé corps et âme dans Comment se débarrasser d’un vampire amoureux et d’apprendre que l’auteure écrivait une suite m’a réellement emballée. Après quatre mois interminables, j’ai finalement pu me procurer ce second tome que j’ai démarré presque automatiquement après l’avoir acheté.

Retrouver Jessica et Lucius m’a été vraiment agréable, j’avoue que l’attente m’avait fait oublié leur caractère et les découvrir à nouveau a été pour moi comme un coup de foudre. Je suis tombée amoureuse du couple exactement comme dans le premier volume, si ce n’est plus.

Le roman s’ouvre sur un univers différent du premier, loin de l’atmosphère High school et fleur bleue, nos deux protagonistes évoluent désormais dans la cour des grands. En Roumanie, Lucius et Antanasia (le prénom de naissance de Jessica) sont prince et princesse à la tête d’un royaume légèrement disloqué. Malgré l’union de nos héros, les deux familles de vampire, Dragomir et Vladescu, continuent de s’affronter. Les coups se font en douce, sous la table et à l’abri des regards, contrairement à l’accoutumé, mais ce n’est guère mieux, au contraire, les dégâts sont amplifiés. La tension est palpable. Ajoutez à cela la maladresse de Jessica qui, élevée dans un monde tout à fait différent de celui qui l'incombe de gouverner, soulève les interrogations de ses sujets. Est-elle vraiment à la hauteur de son trône ?
Lucius, lui, a l’âme d’un chef et revêtit à merveille son costume de dirigeant, on le voit dès les premières scènes, alors que Jessica faillit à sa tâche en s’éclipsant d’un procès qu’elle aurait dû présider, agir à la manière d’un roi, intransigeant et impartial. Lucius est néanmoins dans une position critique, il a beau garder la tête haute, la faiblesse que son épouse dévoile en publique met en péril ses ambitions de couronnement. Pour devenir roi et reine, l’un comme l’autre doivent faire leurs preuves et ce n’est pas gagné d’avance. D’un autre côté, le prince des Carpates aime sincèrement Jessica et refuse de la brusquer, il sait à quel point cela peut être dur pour elle.
Lucius cherche à régir son royaume à la manière du gouvernement des Etats-Unis, qu’il a découvert dans le premier tome de la saga, avec des lois plus juste et non selon celle du plus fort.
Malheureusement, il sera contraint d’y faire lui même face, puisqu’il sera accusé du meurtre d’un ainé. Un vampire très ancien et respecté. Souhaitant montrer l’exemple et prouver que la loi est la même pour tous, également pour les princes, il se soumet, et se retrouve finalement incarcéré au sein de son propre château.
Antanasia est alors livrée à elle même. Commander l’arrestation de son époux lui arrache le cœur, mais elle doit faire face et se montrer digne. Néanmoins, elle se doit de mener l’enquête afin de disculper Lucius, car il est impensable qu'elle le laisse croupir en prison. Avec l’aide de Raniero, cousin de son époux, elle tâchera de découvrir l’identité du coupable.

J’ai beaucoup aimé être témoin du chemin que fera Antanasia pour enfin assumer son titre et prendre conscience que les princesses ne sont pas celles que l’on voit dans les Disneys mais bien des femmes à responsabilités. En l’espace de 320 pages, elle passera du statut de jeune femme tout juste diplômée à celui d’une véritable dirigeante. La transformation est remarquable. Lucius peut-être fier de son épouse, car elle mènera la barque à bout de bras, mais n’abandonnera jamais. Cette épreuve l’a rendu forte et c’est exactement ce que le lecteur attendait.

D’autre part, l’intrigue est réellement envoutante, on se prend au jeu et les pages se tournent presque instinctivement. Le style de Beth Fantaskey reste agréable et fidèle à ce qu’on avait lu dans le premier tome, ça se déguste comme de bonnes grosses cuillères de nutela et l’on ne s’en lasse pas ! Néanmoins, je déplore un peu trop de prévisibilité, l’auteure nous tend des perches incroyables et on a vite fait de construire des soupçons.

Un autre point négatif, que je reproche cependant davantage à la maison d’édition qu’à l’auteure, cette saga comporte des chapitres inédits uniquement disponibles sur le site du vampire amoureux (ou bien sur le site anglophone de l’auteure) et qu’il faut absolument lire avant de débuter ce deuxième tome, sans quoi on risque d’être un peu perdu, notamment au début. Des chapitres qui ont tout de même leur importance, puisque qu’ils introduisent le personnage de Raniero qui sera très important dans la suite des événements. Des chapitres gratuits, mis à disposition des lecteurs, une démarche très généreuse certes, mais peu judicieuse, car en effet, il est indiqué nulle part que l’on peut les consulter. Quelques lignes ajoutées dans les premières pages du livre auraient suffit, ainsi je ne comprends pas pourquoi cela n’a pas été fait.

Néanmoins, ce livre est un véritable coup de cœur, plus encore que le premier, aussi je ne peux que vous le conseiller !


ON ADORE : Retrouver les personnages de Jessica et Lucius, l’univers un peu plus sombre, l’évolution du personnage de Jessica.
ON REGRETTE : La prévisibilité de l’histoire


lundi 5 décembre 2011

Lili bouquine : Morsure Secrète, les ombres de la nuit t.1, de Kresley Cole


Titre en VO : A hunger like no other
Editeurs : J’ai lu
Site du livre/de l’auteur : http://kresleycole.com/
Ma note : 07/10
Quatrième de couverture : Pendant cent cinquante ans, Lachlain le Lycae a été emprisonné dans les catacombes par des vampires. Jusqu’au jour où il hume le parfum de son âme sœur. Mais pourquoi le destin s’acharne-t-il sur lui ? Pourquoi sa promise est-elle une buveuse de sang ? Pourtant, cette frêle créature qui se débat quand il l’approche est celle qu’il cherche depuis près de mille ans. Elle lui appartient. Dès lors, il est prêt à tout pour faire d’elle sa reine. Quitte à la nourrir de son propre sang. Quitte à affronter une horde de vampire déchainés…

MON AVIS SUR LE LIVRE

Loin d’être un coup de cœur, j’ai néanmoins apprécié ma lecture. Je n’y ai rien trouvé d’exceptionnel, mais cela se lit tout seul, sans prise de tête. Une romance fantastique assez banale mais qui parvint tout de même à nous tenir en haleine durant près de quarte cent pages. Ce qui n’est pas une mince affaire.

Nos deux protagonistes, Lachlain, roi des lycae que l’on a enfermé comme une bête sauvage durant cent cinquante ans, aux prises d’une souffrance perpétuelle, vient de se libérer de ses chaine pour retrouver Emmaline, jeune hybride, moitié vampire, moitié valkyrie, un peu gauche et ignorante des choses de la vie, qu’il croit être son « âme sœur ». Terme qui signifie, dans le jargon des loups-garous, la seule et unique femme à laquelle Lachlain pourra se lier. Sa destinée. Ils ne se connaissent pas, Emmaline étant né durant la captivité du roi lycae, et sont censés être ennemis de part leur nature, pourtant Lachlain est sur de son intuition, elle est celle qu’il attendait depuis près de mille ans.

Une romance interdite en d’autres termes, ce qui n’est pas réellement innovant, néanmoins, les caractères de nos deux héros vont ajouter du piment à la situation. Lachlain, rendu fou par la torture constante qu’il a subit pendant plus d’un siècle et demi, agit comme un bête sauvage, ni plus, ni moins, au début du roman. On a alors un peu de mal à éprouver de l’empathie au cours des premières pages pour ce personnage un peu brute qui surgit de nulle part, mais à mesure qu’il reprend ses esprits, jusqu’à retrouver enfin sa posture majestueuse de roi, Lachlain devient un personnage assez intéressant et intriguant. Emmaline, quant à elle garde quelques temps son côté un peu cruche et impuissante, face au grand méchant loup qui s’empare d’elle sans lui demander la permission, elle tremble sans trouver mieux à faire, mais à mesure que l’intrigue avance, elle va prendre du poil de la bête – sans mauvais jeu de mot – et acquérir une certaine répartie. Les personnages du roman sont en constante évolution et c’est ce que j’ai particulièrement apprécié, ils se cherchent, essayent de se comprendre l’un, l’autre. Cela donne une dynamique intéressante au roman.

Un univers plutôt novateur, basé sur ce que l’auteure appelle le Mythos, l’ensemble des créatures non-humaines. Les créatures du Mythos semblent regroupés dans divers clans – les vampires, les lycae, les valkaries… – qui sont en perpétuelle querelle. Cet univers est assez original et propre à Kresley Cole, néanmoins, j’ai manqué quelques fois d’informations au cours de ma lecture, c’est dommage, mais on peut accorder un peu de marge à l’auteure étant donné qu’il s’agit d’un premier tome et ainsi espérer en apprendre davantage dans les prochains opus. Notamment plus d’indication sur le peuple de valkyrie, ou encore sur l’origine des querelles entre différents peuples.

J’ai également trouvé l’intrigue, et particulièrement son dénouement, trop prévisible. Je déplore de ne pas avoir été surprise. Mais puisqu’il s’agit surtout d’une romance, on peut laisser de côté ce défaut et se contenter du couple de Lachlain et Emmaline qui, tout au long du roman, nous en ont fait voir de toutes les couleurs.

ON ADORE : La romance de Lachlain et Emmaline
ON REGRETTE : Trop de prévisibilité, peu d’information sur l’univers.



Lili bouquine : La Confrérie de la dague noire, t.5, "L'Amant Délivré", de JR Ward


Titre en VO : Black Dagger Brotherhood, book 5 : Lover Unbound
Editeurs : Editions Milady
Site du livre/de l’auteur : http://www.jrward.com/
Ma note : 10/10
Quatrième de couverture : Une guerre fait rage à l’insu des humains. Six vampires protègent leur espèce contre la Société des éradiqueurs.
Ils sont regroupés au sein de la mystérieuse Confrérie de la dague noire. Impitoyable et brillant, Viszs est doté d’un pouvoir de destruction incroyable et d’une aptitude terrifiante à prédire l’avenir. Torturé par son passé, il ne fait pas dans les sentiments. La lutte contre les éradiqueurs est sa seule passion… jusqu’au jour où il croise la route du docteur Jane Whitcomb. Tout pourrait changer grâce à elle, mais Viszs est rattrapé par un destin incompatible avec celui de la jeune humaine…

MON AVIS SUR LE LIVRE

Ce tome cinq de la Confrérie de la dague noire m’a littéralement transporté, il demeurera sans doute pendant très longtemps parmi mes préférés, avec le tome trois que j’avais adoré. J’ai aimé découvrir le personnage de Viszs au fil des pages, un individu qui, déjà dans les opus précédents, m’intriguait énormément.

Le guerrier est un personnage assez singulier, et extrêmement déchiré. L’esprit continuellement en éveil, il ne semble jamais s’accorder de répit. Pire que cela, il s’inflige lui même des souffrances mentales plutôt que de s’en protéger, comme toute autre personne normal. Son pouvoir de lire l’avenir et cette main lumineuse qu’il trimbale comme une malédiction depuis l’enfance le mine énormément, il se renferme sur lui même et se pense incapable de créer la moindre relation avec une autre personne. Elevé dans la violence par un père odieux et cruel, il croit être lui-même un monstre, tandis qu’il est tout le contraire. Au fil des pages, on découvre qu’il est davantage quelqu’un de loyal et dévoué, qui pense aux autres avant lui même : il garde pour lui l’attirance qu’il a pour son meilleur amie Butch afin de préserver sa relation que ce dernier entretien avec sa dulcinée, Marissa. Puis, il accepte sans broncher de devenir le Primâle afin de perpétrer la lignée des vampires, et notamment d’engendrer de futurs guerriers pour la Confrérie. Le Primâle étant le mâle qui se devra de féconder les élues, femelles au service de la Vierge scribe, ainsi que des guerriers de la Confrérie.
Viszs est également un personnage à l’intelligence remarquable, il n’est pas la brute qu’il pense être et c’est d’ailleurs ce qui séduira Jane, celle qui deviendra, au cours du roman, son âme-sœur.

Jane apporte, elle aussi, du peps au roman. La jeune femme, chirurgienne et passionnée d’anatomie, porte également son lot de misères, ayant perdu sa sœur à l’âge de treize ans, ainsi que ses deux parents plus tard, elle est seule au monde mais aussi incroyablement indépendante. C’est un personnage fort et extrêmement courageux, elle a un caractère bien trempé et va de paire avec Viszs, qui, lui-aussi, est une tête brûlée. Ils se ressemblent, ils se complètent. D’ailleurs, leur rencontre était prédestinée et dès qu’ils se sont trouvés, ils ont quasiment fusionnés l’un avec l’autre, pour ne faire qu’un. Leur amour est puissant et sincère, du genre qui vous tombe dessus sans crier gare et auquel il est impossible de résister.

J’ai également été très touchée par la relation entre Viszs et son meilleur ami, nouvellement membre de la Confrérie de la dague noire, Butch O’Neal. Le flic est devenu, depuis sa transformation, le Dhestructeur, Viszs quant à lui est sa moitié. Comme le yin et le yang, les deux compères agiront toujours l’un avec l’autre, et ce pour l’éternité. Butch a acquit le pouvoir d’aspirer l’ « âme » des éradiqueurs et de les détruire de cette manière, néanmoins cette épreuve est néfaste pour Butch si Viszs ne le soigne pas à temps grâce à sa main lumineuse. De plus, on perçoit très clairement l’attirance que Viszs éprouve envers son ami, quant à Butch, rien n’est bien défini, bien qu’il aime profondément Marissa, il reste très attaché à Viszs. Une situation des plus complexe que l’on avait commencé à entrevoir dans le tome quatre, consacré à Butch, et qui s’étoffe dans celui-ci. On développe à coup sur une certaine tendresse pour les deux amis.

Si ce tome cinq est principalement tourné autour du personnage de Viszs, J. R. Ward ne laisse pas de côté les autres guerriers, notamment Fhurie, très présent dans ce roman, mais aussi Bella et Zadiste que l’on voit apparaître à plusieurs reprises, et également le clan des novices : John Matthews, Blaylock et Vhif qui commencent à se faire une place de plus en plus importante au cours des tomes. Khôler, le roi vampire, apparaît également quelque fois. En revanche, l’auteure semble avoir presque totalement occulté le personnage de Rhage dont on n’entend que très peu parlé depuis le tome deux qui lui était consacré. La vierge Scribe, en revanche, est beaucoup plus présente que dans les précédents opus, on la découvre également sous un autre jour, peut-être plus humaine qu’à son accoutumée. Ce point de vue m’a parut intéressant, et innovant par rapport aux appariations que l’on avait d’elle depuis le début. Un personnage qui jusqu’alors nous paraissait froid, presque maléfique, tandis qu’ici elle se montre beaucoup plus compréhensive, et bienveillante.

Un autre point qui, selon moi, fait de ce tome-ci un tome vraiment différent, est la pause que font les guerriers, bien qu’involotairement, dans leur combat contre les éradiqueurs. Les soldats de l’Oméga sont beaucoup moins présents dans ce cinquième volume, et de ce fait, l’action est davantage centrée sur la vie des membres de la Confrérie de la dague noire, un point de vue que j’ai beaucoup apprécié. Le lecteur souffle au même titre que les guerriers et c’est d’ailleurs plutôt agréable.

Pour finir, ce tome cinq amorce également les événements du suivant, un opus qui mettra en avant le personnage énigmatique de Fhurie, ainsi que la nouvelle venue au manoir, l’élue Cormia. On a hâte d’en savoir plus !

ON ADORE : Le personnage de Viszs, sa romance avec Jane, sa relation avec Butch, la pause dans le combat avec les éradiqueurs
ON REGRETTE : Certains personnages sont toujours mis à l’écart, notamment Rhage qui n’apparaît presque plus.



dimanche 4 décembre 2011

Qu'ai-je fait de ce mois de Novembre ?


Un mois de Novembre légèrement moins fructueux que le mois précédent avec seulement quatre romans de lu en tout, mais néanmoins de très belles découvertes livresques. Un bilan satisfaisant dans l’ensemble, notamment grâce au thriller fantastique de Manon Toulemont, Symfonia, l’Ouverture dont je me suis régalé durant une bonne semaine et demi. J’ai terminé ce mois de Novembre avec deux petites lectures « bit-lit » qui m’ont redonnées un rythme plus soutenu, rythme que je compte tenir durant le mois de Décembre dans l’espoir de faire baisser ma pile à lire qui ne cesse d’augmenter, et qui, en vue de cet période de fête qui approche à grand pas, n’est pas prête de s’arrêter là…

dimanche 20 novembre 2011

Lili bouquine : Symfonia, tome 1: Ouverture, de Manon Toulemont


Titre en VO : Symfonia – L’ouverture
Editeurs : Les Editions du Rocher.
Site du livre/de l’auteur : http://www.symfonia-livre.com/
Ma note : 10/10
Quatrième de couverture : « À présent la nuit.
Etincelant comme la promesse de sauvages délices, le croissant argenté de la Lune luisait au sein du ciel noir de Paris. Sous le ténébreux voile céleste, les êtres nocturnes commençaient à peine de s’agiter tandis que les diurnes regagnaient leurs abris.
Pacôme regardait dehors. Il lui semblait que la Lune, là-haut, lui murmurait en continu de sombres litanies. Cette nuit serait La Nuit. »

Il y a des prédateurs, qui tuent pour se nourrir ou assouvir leur irrépressibles pulsions. Et il y a les magiciens dont les dons s’expriment à l’encontre de leur volonté, les plongeant dans un destin hors du commun, au cœur d’un engrenage macabre et paranormal et paranormal.
Aucun de ces cinq jeunes adultes d’exception n’imagine à quel point le cours de sa vie est sur le point de basculer.

MON AVIS SUR LE LIVRE

Tout d’abord je tiens à remercier les Editions du Rocher et le site Livraddict pour le partenariat qu’ils m’ont accordé avec le roman Symfonia, tome 1 : Ouverture de Manon Toulemont.

Ce premier opus porte très bien son nom puisqu’il s’agit effectivement, ici, d’une mise en bouche, une Ouverture, et autant vous le dire tout de suite, les saveurs que nous propose Manon Toulemont avec son premier roman m’ont paru tout simplement exquises. Cela se déguste comme du bon vin ! Ou tiens, comme un verre d’un délectable AB négatif pour nos camarades aux dents longues. Aussi rare, aussi précieux.

Je me suis plongée avec délice dans cet univers singulier que je n’ai d’ailleurs trouvé dans aucun autre roman – peut-être quelques bribes, bien que très légères, dénichées dans chez Anne Rice ou encore Andréa H. Japp. -, j’ai adoré découvrir les rues de Paris dans lesquelles je n’ai mit les pieds qu’une ou deux fois dans ma vie et finalement me sentir presque comme une parisienne moi-même au fil des pages que je tournais. Je voyais quasiment les lumières de Pigalle défiler sous mes yeux tandis que je lisais, le cimetière Montmartre, les stations de métro…Comme si j’y étais.

Les personnages m’ont également ravis. Pacôme Sycomore, en premier, pour qui j’ai littéralement craqué. Ce vampire de 23 ans, asocial, éleveur de serpents et responsable sa sœur de quatorze ans, Alice. J’ai aimé le voir tenter de maîtriser la soif du démon qui l’habite et se dépatouiller dans des situations totalement rocambolesques. Un personnage tout en contraste, fort mais faible, attendrissant mais qui se montre parfois vraiment brutal, le genre de figure assez complexe que j’affectionne particulièrement.
On découvre également Ange d’Orypan, un prédateur à la psychologie plutôt effrayante mais pour lequel on ne peut s’empêcher d’éprouver une certaine fascination. Personnage atypique de par sa simple nature, en effet, le blondinet au visage d’éphèbe se révèle être un siroy, soit une sirène mâle, une créature assez rarement développée dans la littérature fantastique. Manon Toulemont revisite le mythe de la sirène au travers de son Ange d’une manière tout à fait intéressante. On a hâte d’en connaître davantage !
Il y a aussi la jeune Olympe, étudiante en Lettres de dix-huit ans, bien que peu présente dans ce premier tome, dont les mésaventures m’ont réellement fait frissonner. Ses cauchemars pourraient être les nôtres et l’on s’imagine parfaitement bien à sa place et c’est en cela que l’atmosphère devient angoissante. Mon cœur s’est mit à palpiter activement à chaque fois que je lisais un passage concernant cette pauvre jeune fille, un sentiment que je recherche particulièrement lorsque je me plonge dans la lecture d’un thriller fantastique.
Pour rester du côté des filles, parlons maintenant de l’adolescente Alice Sycomore, sœur cadette du vampire. Présentée comme une collégienne tout à fait banale au début du roman, en dehors du fait qu’elle vive seule avec son frère de 23 ans, éleveur de serpents, on ne se doute pas une seule seconde de ce qu’elle peut garder au fond d’elle. Un personnage qui m’a également beaucoup intrigué et sur qui j’ai envie de recevoir davantage d’informations. La jeune Alice a, selon moi, énormément de potentiel dans la suite de l’histoire.
Finissons maintenant par Joseph, le malchanceux Joseph qui se trouve souvent au mauvais endroit, au mauvais moment. Le pauvre paie de son insouciance les mésaventures des autres, notamment celles de Pacôme qui prend un malin plaisir à le voir comme un punching-ball. Les situations qui lui tombent dessus malgré lui sont pour la plupart assez cocasse et, je l’avoue, m’ont fait sourire plusieurs fois.

Manon passe énormément de temps sur Pacôme, les trois quart du roman environ, au détriment des autres personnages – notamment Olympe et Ange -, ce que certains pourraient voir d’un mauvais œil, mais remettons seulement les choses dans leur contexte : l’intrigue gravite principalement autour de ce personnage, il semble tout à fait approprié qu’il soit plus présent que les autres dans l’histoire de ce premier volume. Il est l’élément déclencheur, le pilier central, tandis que les autres personnages ne font l’objet que d’une introduction et je suis prête à parier que les tomes suivants nous laisserons les découvrir plus en détails.

En dehors de sa faculté incroyable à créer des personnages palpables et étonnamment profonds, Manon Toulemont possède une plume des plus élégante, un vocabulaire riche ainsi que de jolies tournures de phrases. Quelques longueurs encombrent parfois le récit, bien qu’assez rare et la plupart du temps justifiées, mais n’enlève rien du charme que j’ai décelé dans ce livre.
L’auteure a également une manière exquise de nous délivrer les informations au compte-goutte, ce qui a pour effet de fournir son roman en suspens. Le mystère plane sans arrêt et le lecteur se trouve en éveil constant. Une caractéristique propre au genre du thriller et qui, pour une fois, n’est pas laissé de côté.

Vous l’aurez comprit, Symfonia, ouverture fut pour moi un véritable coup de cœur, un roman à lire, relire et rerelire. Manou Toulemont, de part son jeune âge et la fraicheur de son écriture, donne, sans conteste, un coup de fouet au genre du thriller fantastique. Et on en redemande ! Néanmoins, certaines scènes pourraient heurter les âmes les plus sensibles, vous voilà prévenus !


ON ADORE : Les personnages, les situations auxquelles ils sont confrontés, le style de l’auteure, l’univers.
ON REGRETTE : Presque rien.



Lili bouquine : Succubus blues, t.1, de Richelle Mead.


Titre en VO : Succubus blues
Ma note : 7/10
Quatrième de couverture : Georgina Kincaid est succube a Seattle.
A priori un choix de carrière plutôt sympa : la jeunesse éternelle, l’apparence de son choix, une garde-robe top-niveau et des hommes prêts à tout pour un simple effleurement. Pourtant, sa vie n’est pas si glamour : pas moyen de décrocher un rancard potable sans mettre en péril l’âme de l’heureux élu. Heureusement, elle est libraire, et son travail la passionne! Livres à l’œil, moka blanc à volonté… et la possibilité d’approcher le beau Seth Mortensen, un écrivain irrésistible qu’elle rêve – mais s’interdit – de mettre dans son lit. Mais les fantasmes devront attendre. Quelqu’un s’est mis en tête de jouer les justiciers dans la communauté des anges et démons. Bien malgré elle, Georgina est propulsée au cœur de la tourmente. Et pour une fois, ses sortilèges sexy et sa langue bien pendue ne lui seront d’aucun secours.

MON AVIS SUR LE LIVRE


D'après le peu que je savais d'elle avant de la lire, Richelle Mead est une pointure dans le monde de la bit-lit, au même titre que Laurell K. Hamilton, Kelley Armstrong, et autres Patricia Briggs, notamment célèbre pour sa série pour ados et jeunes adultes, Vampire Academy publiée chez Castelmore. Pour ma part j’ai préféré de m’initier à sa plume par le biais de la saga des Succubus mettant en scène le personnage de Georgina Kincaid, libraire le jour et succube la nuit comme l’indique la quatrième de couverture.

C’est d’abord le thème qui m’a attirée, en effet il est différent des autres publications que l’on peut trouver chez Milady en bit-lit, les vampires et les loup-garous sont laissés de côté ici pour laisser places à des démons et autres créatures bien moins courantes dans la littérature Young-adulte : les succubes, les anges et autres démons. J’ai littéralement fondu pour la mythologie que développe ici notre auteure à succès, elle évoque, bien sur, la démone Lilith, premier succube dans la mythologie, et seule à pouvoir engendrer d’autres succubes dans le roman. Elle perçoit également la transformation comme une punition, Georgina accepte le pacte avec Lilith pour racheter une faute et lui offre en échange sa nature humaine et sa liberté. Une humaine transformée sera ainsi condamnée pour l’éternité à nourrir son démon de l’énergie vitale de ses partenaires sexuels. Une malédiction que Georgina aura bien du mal à endosser.

Pour parler de Georgina, bien que succubes depuis des milliers d’années – elle a vécu son humanité dans la Grèce antique – elle reste totalement humaine. Elle possède un appartement, un chat, un travail de libraire, des amis, elle va même jusqu’à s’acheter des meubles en kit. Néanmoins, elle ne peut ignorer son succube plus longtemps qui, lui, réclame de l’énergie. Pour le nourrir, tout en gardant une âme humaine, Georgina choisit des partenaires de petites vertus, mouillant dans quelques affaires peu claires, ou trompant honteusement leur femme. Ainsi parvient-elle à conserver une conscience intacte. Le personnage de Georgina n’est néanmoins pas totalement un coup de cœur car son côté humaine m’a semblé…trop humain justement et selon moi, cela manque de vraisemblance. En amour notamment où elle réagit comme une jeune fille à peine sortie de l’adolescence tandis qu’elle est censée être âgé de plus de deux milles ans – j’avais parfois, au cours de ma lecture, l’impression que l’auteure oubliait ce « détail » en rendant son personnage parfois trop moderne, trop midinette –, notre succubes semble ne jamais savoir cela qu’elle veut. Tenez, mettez là entre deux – voire trois – hommes et laissez là dont ce dépatouiller. Elle ira de droite, de gauche, puis retourna à droite, puis à gauche, une vraie girouette ! Je trouve dommage que Richelle Mead ait donné ce cœur d’artichaut à son héroïne, elle était pourtant si bien partie !

Puisque nous en sommes aux personnages, parlons de quelques autres. Tout d’abord, les anges, les démons, j’ai vraiment adoré cette hiérarchie. L’Archi-démon, Jérome, et l’ange, Carter, qui de par leur nature, sont censés être à l’opposé l’un de l’autre et qui pourtant demeure comme cul et chemise ! Les voir tout les deux m’a beaucoup plus, comme chacune des faces du ying et du yang. Il y a également les deux hommes qui s’arrachent le cœur de Georgina : Seth Mortensen, écrivain célèbre à la plume éloquente mais qui, étonnamment, se recroqueville derrière un mur de timidité au contacte des personnages qui ne sont pas faites d’encre et de papier, et Roman, séducteur et petit ami parfait – il a le gout des belles choses, vous emmène dans les meilleurs restaurants, implacable en danse de salon et possédant multiple autres talents cachés –, que j’ai trouvé vraiment très intéressants. Des personnages qui donne du peps à l’histoire, venant ainsi s’ajouter à celui de Georgina.

Richelle Mead parvint incroyablement bien à rendre ses personnages quasiment palpables, vrais. Leur psychologie, et spécialement celle de Georgina étant donné que le récit est à la première personne, est assez travaillée. Richelle nous permet facilement d’entrer dans la tête de ses personnages et de s’accommoder de leur façon de penser. Ainsi, nous nous sentons plus impliqués dans ce qui leur arrive, elle parvint à les rendre vraiment attachants, un bon point selon moi. Le style également assez agréable, fluide, et un vocabulaire intéressant, qui se lit facilement – si l’on exclue quelques petites longueurs de ça, de là – un vrai petit bonheur de lecture.

Ce que j’ai néanmoins déploré est la prévisibilité de certains éléments. Il est question au tout début du roman d’un tueur, qui s’amuse à agresser, voire même tuer, des immortels. L’intrigue tournera – en plus de la vie sociale et sentimentale de notre protagoniste – autour de l’enquête où l’on tâchera de découvrir l’identité de ce criminel. Plusieurs hypothèses sont longuement passées au crible, trop longuement peut-être, car on peut aisément deviner, passé la moitié du roman à peine l’identité de ce tueur. J’ai trouvé ça dommage. Cela n’a néanmoins, pas plus gâcher ma lecture que cela, j’ai donc hâte de m’attaquer au second tome : Succubus night !

ON ADORE : La mythologie, l’univers, le personnage de Georgina (si l’on fait l’impasse sur quelques-uns de ses travers).
ON REGRETTE : Les gamineries de Georgina lorsqu’il est question des hommes, la prévisibilité du dénouement de l’histoire.



mercredi 9 novembre 2011

Lili bouquine : Divergent, de Veronica Roth


Titre en VO : Divergent
Ma note : 9,5/10
Quatrième de couverture : Tris vit dans un monde post apocalyptique où la société est divisé en cinq faction. À 16 ans, elle doit choisir sa nouvelle appartenance pour le reste de sa vie. Cas rarissime, son test d’aptitude n’est pas concluant. Elle est Divergente, elle est en danger de mort.
(!) Ici, je vous ai mis l'image de la couverture en V.O mais vous trouverez l'édition française chez Nathan dans la collection Blast.

MON AVIS SUR LE LIVRE

Comme vous j’en avais entendu parlé tout l’été, Divergent, le roman dystopique que nombre de blogueurs et blogueuses qualifient de « coup de cœur de l’année ». Les univers post apocalyptique sont à la mode, Uglies, Hunger Games, Le dernier jardin, Divergent ne vient que s’ajouter à cette liste de titres qui ne cesse de s’étoffer, se rangeant, bien avant sa sortie déjà, dans les premières places. Sa singularité et l’univers que la jeune auteure nous délivre en a séduit plus d’un. Pour ma part, ce fut aussi presque un coup de cœur, je dis presque parce que, préférant les mondes plutôt fantastiques, j’ai mis un temps à m’accommoder de l’univers plutôt scientifique et réglé comme une horloge de Divergent. Mais le coup de cœur n’a tenu qu’à un fil.

J’ai en effet trouvé le contexte de ce roman très original, l’idée de cette société divisée en cinq factions différentes, les érudits, les altruistes, les sincères, les fraternels et les audacieux, m’a semblée brillante et très innovante. Du jamais vu ! Et c’est à mon avis le gros point fort de ce roman : son originalité. La nouveauté attire les foules, Divergent confirme cette règle avec brio. Une mécanique très bien pensée que nous livre ici Veronica Roth et qui offre une flopée de possibilités différentes pour la suite des événements, un univers très bien exploité selon moi.

De l’action, c’est aussi ce qui fait le charme de cette histoire, on ne s’ennuie pas ! Pas le temps, entre les entrainements musclés de Tris, les escapades nocturnes, les simulations auxquelles sont confrontés les héros pour affronter virtuellement leurs peurs, les coups bas de ses camarades auxquels Tris doit faire face, les revirements de situation et le regard ténébreux de Quatre. Dur dur pour Tris qui doit repartir de zéro dans la faction des audacieux tandis qu’elle est issue d’une faction à l’opposée de cet univers difficile et éprouvant. Pour ma part, j’ai beaucoup aimé la voir évoluer dans ce monde aux antipodes de celui où elle a grandit. Tris se dévoile être bien plus courageuse et forte qu’elle ne le laisse transparaitre et si son initiation occupe une bonne partie du roman, ça ne ralentit en rien l’histoire pour autant, au contraire, cela nous permet de mieux comprendre le fonctionnement de ce nouveau monde.

La relation de Quatre et Tris est également, à mon sens, un bon atout du roman. Quatre est typiquement le genre de garçon qui fait craquer toutes les filles, le fameux « brun ténébreux », mystérieux et ultra sexy qui fait fondre les minettes. Courageux, protecteur, loyal et juste, il semble avoir été doté de toutes les qualités, même sa discrétion, les secrets qu’il ne dévoile pas sur lui même viennent en ajouter à ce personnage. À défaut d’être très original - il incarne le héros type - il reste intriguant et attachant. On comprend sans mal l’intérêt que lui porte Tris. La jeune fille, quant à elle, pourrait aisément incarner le Candide moderne, elle va, à mesure qu’elle avance dans le roman, se faire une idée du monde qui l’entour et très vite porter son jugement. Un personnage intéressant selon moi, qui évolue en même temps que nous, un peu à la manière d’un conte philosophique.

Le personnage de Tris, et notamment la vision qu’elle va porter sur la société de faction, va apporter un revirement de situation plutôt intéressant et intriguant dans le roman. L’action est à son paroxysme et vient alors le moment où l’on ne peut plus lâcher le roman. Question de vie ou de mort. Les évènements s’enchainent, les coups pleuvent, on a peur, on pleurs, bref un cocktail gagnant qui annonce un second tome riche en rebondissement. On s’impatiente d’avoir entre les mains ce fameux Insurgent qui, rien que par son titre, promet monts et merveilles.


ON ADORE : L’univers original, la société des factions très bien exploitée, les personnage de Tris et Quatre.
ON REGRETTE : La prévisibilité de certains éléments.


jeudi 3 novembre 2011

Bilan de lecture d'octobre 2011 + PAL de Novembre.

Un mois d'octobre assez concluant avec un total de 7 livres lus (et une moitiée d'un 8ème). Soit un de plus que sur le mois de septembre, une légère progression pour moi donc. Mais je dois avouer, pour être tout à fait honnête, que je n'en aurais probablement lu que 6 s'il n'y avait pas eu le read-a-thon le week-end du 22/23 octobre qui m'a permit de boucler un roman entier et d'en commencer un autre en 24h. Un début de mois qui démarre sur les chapeaux de roue, puis une légère baisse de régime à partir d'Entretiens avec un tueuse d'Andréa H. Japp qui fut le quatrième livre que j'ai lu ce mois ci. Le rythme assez faiblard que j'ai adopté durant la lecture de ce roman à perduré jusqu'à la fin du mois et m'a donc légèrement ralentis.
J'entame le mois de Novembre au milieu du premier tome de la série de Richelle Mead Succubus blues, un lecture qui, jusqu'ici me plait beaucoup, néanmoins, je ne parvient toujours pas à sortir de mon état "moulesque". En espérant que cela passe rapidement, ce n'est pourtant pas l'envie de lire qui manque.

mercredi 2 novembre 2011

Lili bouquine : La Confrérie de la dague noire, t.4, l'Amant Révélé de J.R Ward


Titre en VO : The black dagger brotherhood – Lover Revealed
Ma note : 8,5/10
Quatrième de couverture : La guerre fait rage à l’insu des humains. Six vampires protègent leur espèce contre la société des éradiqueurs. Ils sont regroupés au sein de la mystérieuse Confrérie de la dague noire.
Butch O’Neal, ex-flic à la criminel, est le seul humain accepté dans ce cercle fermé. Bagarreur de nature, il n’a pas la vie facile. Mais Butch se donne corps et âme dans la traque des éradiqueurs, au point d’être enlevé et torturé pour avoir sauvé un vampire. Laissé pour mort, il est retrouvé par miracle et la Confrérie fait appel à Marissa, l’amour de sa vie, pour le ramener. L’amour de Marissa suffira-t-il à le sauver du mal profond qui gronde en lui ?

MON AVIS SUR LE LIVRE
Encore une fois, je n’ai pas pu résister à l’appel de la Confrérie, à ses guerriers aux muscles saillants moulés dans du cuir haut de gamme, Butch était celui avec qui j’avais le moins d’affinité, pourtant j’étais assez intriguée à propos de ce qu’allait en faire J. R. Ward, qui parvient toujours à me surprendre. L’Amant Révélé n’a pas fait exception, j’ai été littéralement bluffée.

La romancière a su rebondir à la suite du troisième tome qui, pour moi, refermait une boucle et se suffisait à lui même, notamment du côté des éradiqueurs où l’on voit s’ouvrir une nouvelle intrigue vraiment intéressante et qui promet pour la suite. La volonté des chasseurs de détruire la Confrérie semble plus vive que jamais et les guerriers doivent redoubler de vigilance, d’autant que leurs ennemis ne consistent pas leurs seuls soucis. Ils doivent venir en aide à celui qu’ils ont accueillit comme l’un des leur : Butch, l’humain qu’ils surnomme affectueusement « flic ».

Un personnage, qui jusque là restait plus ou moins dans l’ombre des frères de la Confrérie de la Dague noire, va se révélé (d’où le titre du roman) et c’est précisément sur ce point que l’auteure a su me surprendre. Un destin inimaginable s’offre à lui et lui donne l’importance qu’il a toujours désirée. Nombre de chose vont lui arrivé dans ce roman et chaque fois, avec l’aide de ses frères, il s’en sortira plus fort. Une facette du « flic » que j’ai découvert avec délice. Des évènement qui renforceront l’amitié entre Butch et Viszs, qui était déjà présente dans les tome précédent mais beaucoup plus développer ici. Une relation qui m’a beaucoup touchée et que j’ai trouvée vraiment intéressante et qui, pour moi, constitue un point fort de l’histoire.

Ajoutée à cela, nous assistons, bien sûr, à la romance de Marissa et Butch. Là, je n’ai pas été conquis plus que cela. Marissa est un personnage assez plat, ce qui peut, néanmoins, être compréhensible étant donné le cocon dans lequel elle a été confinée depuis sa naissance. On l’a voit qui commence à se lâcher un peu plus, à s’affirmer, mais ce n’est toujours pas suffisant pour moi qui a été habituée, comme beaucoup, aux femmes fortes que sont Beth, Mary et Bella. Marissa paraît malheureusement à peu fade, un peu trop virginale en comparaison avec les trois premières shellanes dont J.R Ward nous a fait le portrait. De plus, on retrouve dans ce roman, le même schéma en ce qui concerne la relation amoureuse des deux amants. Une attirance qui paraît absurde, puis un laisser aller, puis une remise en question, puis un véritable abandon, c’est là qu’on a droit au fameux « je t’aime, tu es a moi, je refuse qu’un autre te touche ou je lui arrache les yeux et les lui fait bouffer », en gros, puis une dispute inévitable, les deux amants se sépare et son persuader que l’autre n’a plus aucun sentiment, puis finalement ils se retrouvent. J’avoue que je commence à me lasser, c’est trop prévisible et j’espère que cela changera dans les tomes suivants, même si je n’ai pas beaucoup d’espoir.

Ce que j’ai beaucoup aimé, en revanche, et que je n’ai pas retrouvé dans les tomes précédents, c’est le « retour » de Kohler et des autres. Enfin, les guerriers qui ont déjà eut un tome consacré à leur romance ne sont plus laissés de côté. Kohler, notamment est présent. On le voit assumé son rôle de roi, prendre part à ce qui arrive à Butch et c’est vraiment très plaisant, j’ai beaucoup aimé le retrouver, ainsi que Beth. On ne perd pas non plus de vue Zadiste qui assume son rôle d’éducateur auprès des jeunes vampires. Ce qui nous permets également d’assister à l’évolution du personnage de John Matthew que je trouve très intriguant (et que je soupçonne d’être la réincarnation d’Audazs dont il était question à la fin du tome 1) et à la naissance du amitié avec deux de ses camarades de classe : Blaylock et Vhif. À travers John, on ressent l’absence de Thorment, qui s’est enfuit on ne sait où après l’assassinât de sa shellane, Wellsie. Comme le jeune homme, on se pose beaucoup de question et on se demande si le guerrier reviendra un jour ou s’il est définitivement perdu. Un suspens qui perdure.

Dans l’ensemble, un tome que j’ai beaucoup aimé, sans avoir le même coup que j’ai eu pour le tome précédent avec Zadiste. Néamoins, l’intrigue m’a beaucoup surprise, j’ai trouvé qu’il y avait de bonne idée et qu’elles étaient remarquablement bien exploité, je ne pouvais pas en attendre moi de la part de J.R.Ward. Hâte de voir ce que me réserve Viszs.


ON ADORE : L’intrigue qui prend un tournent vraiment très intéressant – la relation V./Butch – Le retour de Kohleeeeeeeer *0*
ON REGRETTE : La romance entre Marissa et Butch qui n’est pas plus transcendante que ça.

vendredi 28 octobre 2011

Lili bouquin : La peau des rêve, t.1 "Nuit tatouée" de Charlotte Bousquet


Titre en VO : La peau des rêves, tome 1 « Nuit tatouée »
Ma note : 5/10
Quatrième de couverture : Être libre de son destin. Venger ses parents massacrés par des chimères, alors qu’elle n’était qu’un bébé. Telles sont les ambitions de Cléo, orpheline élevée par le clan du Passage, ennemi juré des créatures hybrides. Jusqu’au jour où, combattant l’une d’elles, Cléo voit ses certitudes voler en éclats. D’où vient son tatouage au poignet, étrangement semblable à celui de la chimère ? Que signifient ces visions terribles liées à la mort des siens ?

Convaincue que son adversaire connaît la clé de son passé, l’adolescente se lance sur les traces. En chemin, elle affrontera la haine, la trahison…et son désir pour Axel, une ténébreux ailé.

MON AVIS SUR LE LIVRE

Mon avis est vraiment très mitigé en ce qui concerne ce roman jeunesse. J’ai beaucoup aimé l’histoire, je l’ai trouvé vraiment originale et assez attrayante, mais j’ai décelé pas mal de défaut dans le récit qui m’empêche de faire un coup de cœur de cette lecture.

Tout d’abord, le gros problème que j’ai rencontré dans ce roman, c’est le manque cruel d’informations. En effet, Le lecteur est plongé dans un univers nouveau, dans un monde post apocalyptique totalement différent de ce qu’on a coutume de voir et sans vraiment plus de renseignement sur celui-ci. C’est un peu difficile de se repérer, et le lexique que l’on trouve au début n’aide en rien. En règle général, je n’aime pas tellement que l’auteur ait recours un lexique car cela annonce clairement un manque d’informations dans le récit. Dans certain cas, comme dans la Confrérie de la Dague Noire par exemple, le lexique est un reperd, mais en aucun cas une excuse pour en oublier de faire des descriptions claires dans la récit lui même. Dans Nuit tatouée, j’ai eu l’impression de devoir compter sur le lexique du début pour nous expliquer son monde, c’est une solution de facilité que je n’ai pas du tout apprécier.

Ajouté à cela une intrigue qui se déroule trop rapidement à mon goût, nous n’avons pas le temps de saisir les éléments, de comprendre ce qui est en train de se tramer que les protagonistes sont déjà passé à autres autre. Ce qui m’amène à un autre point négatif que j’ai pu décelé : les transissions entre chaque événement ne sont pas toujours claires, ce qui m’a très vite perdue, surtout au début où je n’étais pas encore bien rentré dans l’univers.

Comme vous l’avez comprit, j’ai eu énormément de mal à m’y retrouver, et les multiples citations littéraires qui ponctuent le bouquin n’ont aidé en rien. Elles font ralentir l’histoire et n’ont, à mon sens, pas du tout leur place dans ce livre. C’est une incompréhension totale pour ma part. Shakespeare, Edmond de Rostand et les autres n’ont rien en commun avec l’univers du roman et j’ai trouvé que cela cassait l’ambiance et que cela ressemblait davantage à un étalage de culture qu’à autre chose. Réellement, j’ai été agacée par ce point.

Parlons maintenant de la fin, rassurez vous je ne dévoilerait rien pour ne pas vous spoiler, ce n’est pas mon but, elle me donne très envie de lire la suite, par ailleurs, j’ai trouvé qu’elle arrivait trop rapidement, moi qui commençait tout juste à me faire à l’univers voilà qu’on me casse à nouveau mon rythme de lecture. Je comprends néanmoins la coupure stratégique qu’à choisie l’auteur. Elle nous laisse en suspens pour le second tome qui promet d’être plus intéressant que le premier, j’espère ne pas me tromper.

Si j’ai trouvé beaucoup de points négatifs, je n’en n’ai pourtant pas moins aimé ma lecture. Étrangement, j’ai apprécier l’histoire et je suis finalement parvenue à m’attacher au personnage de Cléo, ce qui n’était pas gagné au début. J’ai hâte de la voir évoluer dans le tome 2 et de connaître un autre aspect de cette histoire. J’ai également beaucoup aimé que le mystère sur l’identité de la compteuse demeure, même après la fin de ce premier tome, cela entretiens le suspens.

En sommes, j’ai trouvé des défauts à ce roman, mais suis néanmoins pressée de connaître la suite car l’auteur développe – bien que trop peu – des éléments assez intéressants et originaux. Je vous conseille tout de même ce livre, rien que pour sa couverture qui est, avouons le, juste sublime.

ON ADORE : L’univers du roman, l’originalité de l’histoire.
ON REGRETTE : Le manque d’information, les références et citations littéraires qui n’ont rien à faire dans ce roman.


samedi 22 octobre 2011

C'est parti pour le readathon !


À dix heures ce matin a débuté le readathon, organisé par la blogueuse Tiboux, que je remercie d'avance pour cette organisation ! C'est une expérience à laquelle je me réjouis de participer. Je fais donc le plein de café pour mes prochaines 24h de lecture. J'ai pour ma part commencé à lire L'Amant révélé le tome 4 de la Confrérie de la dague noire, de J.R. Wards. Je tâcherais de vous donner régulièrement des nouvelles sur le blog tout au long de mon périples littéraire ! Enjoy !


AVANCÉE DU READATHON


BILAN DE MI-PARCOURS (22h) : Eh, bien, il semblerait que j'ai eu les yeux plus gros que le ventre ! 12h de lecture (avec un retard de 40 minutes au départ pour moi) et je n'ai pas encore fini le premier livre de ma PAL. Me voilà toujours en train de lire L'Amant Révélé de J.R. Wards, je viens de terminer la 350ème pages sur les 524 que comporte le roman. 67% de ma lecture, comme l'indique Livraddict. j'espère le finir d'ici deux petites heures.

15 HEURES DE LECTURE - PREMIÈRE FATIGUE (1h13) : Je sens que mes yeux fatiguent légèrement. Il me reste 70 pages à lire pour terminer L'Amant Révélé, je pense que ça va aller vite maintenant. Un petit thé pour se requinquer et c'est reparti !

16H30 DE LECTURE - PREMIER ROMAN TERMINÉ (2h36): Ca y est ! Je suis enfin arrivée à bout de l'Amant Révélé de J.R. Wards après avoir vaincu, à coup d'english breakfast tea, ma fatigue passagère. Je me lance maintenant dans la lecture du premier tome de Divergent, de Veronica Roth.

18H DE LECTURE - AU 3/4 DU READATHON (4h08): Petite collation après la page 37 de Divergent. Cela devient de plus en plus difficile de résister à la fatigue, c'est le moment de montrer que la volonté est plus forte que le reste !

PETITE PAUSE (4h23) : Je fais un petit tour sur les blogs pour voir où en sont les copin/es ! Allez, allez ! Plus que six petites heures, on se motive !

PRESQUE 22H DE LECTURE ET SURTOUT BEAUCOUP DE PAUSES (7H51) : J'en suis seulement à la 114ème page sur 436 de Divergent de Veronica Roth, je commence tout juste à rentrer dans l'histoire et j'avoue que je lutte pour rester éveillée. Non pas parce que l'histoire ne me plait pas, que du contraire, mais parce mon corps à du sommeil à rattraper et me le fais bien savoir. J'ai beau le gavé de caféine en tout genre, café, coca, thé, il ne veut rien savoir. Je ne compte tout de même pas m'assoupir maintenant, plus que deux heures à tenir ! On y croit !

BILAN FINAL DE CE READATHON : Hélas, comme une imbécile, je suis tombée dans le piège du "Je me repose les yeux dix minutes et je m'y remets". Comme tout le monde sans doute, les dix minutes prévues se sont transformées en heures. Endormie dans les alentour de 8h30, je me suis réveillée à 14h. C'est dommage, j'aurais aimé au moins arriver jusqu'au bout des 24H, mais bon, 22H30 c'est tout de même pas mal et puis voyons tout de même le bon côté des choses, j'ai vu le jour se lever et c'était très beau. Moi ? Fleure bleue ? Nooooon !
En ce qui concerne la lecture, j'ai seulement terminé l'Amant Révélé de J.R. Wards (524 pages), puis j'ai commencé Divergent de Veronica Roth jusqu'à la page 133. Ce qui me fait un total de : 657 pages de lu. Mouais, peut mieux faire !
J'avoue que j'ai eu un mal fou à me concentrer, et particulièrement vers la fin où le moindre bruit, la moindre petite pensée parasite suffisaient à me tirer de ma lecture. J'ai également trouvé que cette expérience était un brin trop solitaire, je m'y attendais, bien sur, mais même en faisant de temps en temps la tournée des blogs je me suis sentit seule. J'ai vu que pas mal de participant ont arrêter de donner des nouvelles au fil de la nuit et ça n'aide pas à ce concentrer soit même.
Aussi, je pense que je n'étais pas suffisamment préparée, je ne me suis absolument pas conditionnée la veille, incapable de me coucher avant 1h en règles général, c'était mon tout premier readathon et 24h d'un coup, cela fait un peu beaucoup, mais si 12h, pour moi n'aurait pas suffit !
Néanmoins, grâce à ce readathon, j'ai découvert un blog vraiment sympa, La pause lecture, j'ai beaucoup aimé les photos avec lequel la jeune lectrice ponctuait ses billets !
En conclusion, je pense que je renouvellerais l'expérience, mais en connaissance de cause cette fois ci ! Je me coucherais tôt la veille et n'aurais pas les yeux plus gros que le ventre en ce qui concerne le choix de mes lectures. Merci à Tiboux de m'avoir permis de participer à cet aventure !

jeudi 20 octobre 2011

Lili bouquine : Entretiens avec une tueuse, d'Andréa H. Japp


Titre en VO : Entretiens avec une tueuse
Ma note : 7/10
Quatrième de couverture : On la paye. Elle tue. Son contact est un nommé Jean, il dirige le mystérieux « Institut » où elle a été élevée, ou plutôt dressée à tuer.
Elle a vécu aussi dans une caravane, en compagnie de Marigold, une prostituée. Puis parmi une bande de drogués marginaux.
Rien ne lui fait peur. C’est sa vie. Elle n’en sait pas plus. Il y a pourtant quelques éclairs d’amour. Lorsqu’elle recueille Angel, le bébé d’une toxicomane. Et lorsqu’elle rencontre Thomas, un jeune journaliste désireux de recueillir ses confidences. Mais une vie placée sous le signe de la violence peut-elle jamais y échappée.
La romancière de La Femelle de l’espèce va plus loin que jamais avec ce livre en coup de poing, hallucinante plongé dans la psychologue d’une tueuse.


MON AVIS SUR LE LIVRE
C’est le premier roman de l’auteure que je lis, cela fait pourtant très longtemps que j’ai envie de découvrir la plume d’Andréa H. Japp, auteure de nombreux polars et de nationalité française ! C’est vrai que d’ordinaire, j’ai plutôt tendance à me tourner vers les écrivains de nationalité étrangère, et particulièrement américaine je l’avoue, pour une raison que je ne définis pas très bien moi-même. J’ai été enchantée de découvrir l’écriture délicieuse de Japp, un véritable bonheur à la lecture !

D’un autre côté, je reste septique qu’à la manière d’aborder l’histoire, car comme son titre l’indique, le roman parle des entretiens qu’une tueuse a eut avec un journaliste, un certain Thomas qui a besoin de recueillir son témoignage pour écrire un livre sur les tueurs à gage. Andréa Japp a choisi d’utiliser la première personne et donc de faire parler son héroïne, Théa, la tueuse qui retranscrit par écrit, dans une sorte de journal, ces fameux entretiens dont elle garde une trace en vidéo. Ainsi, on distingue trois temps dans ce roman. Le premier qui concerne le passé de Théa que cette dernière raconte à Thomas, le deuxième qui se déroule durant les douze jours d’entretiens que les deux protagonistes passent, et le troisième qui correspond au moment où Théa retranscrit elle-même les entretiens. Au début, j’avoue avoir eu un peu de mal à m’y retrouver, mais on s’y fait relativement vite une fois qu’on a prit nos marques.

Venons-en maintenant à l’histoire de Théa puisque c’est cela qui nous intéresse réellement. Cette dernière nous raconte sa vie depuis ses cinq ans jusqu’à environ ses quarante. Théa est retrouvée à l’âge de cinq ans, seule et livrée à elle même, dans les métros de Paris, et envoyée, par la suite, dans ce qu’elle appelle « L’Institut » où elle demeurera jusqu’à ses douze ans. Elle recevra alors son éducation de tueuse, malheureusement passé sous silence. Elle commet son premier meurtre à douze ans, c’est alors qu’elle se met à fuir, pour une raison que je n’ai pas trop saisie, et se réfugie dans la caravane d’une prostituée du nom de Marigold. Elle restera au côté de cette femme quelques temps avant de se retourner une nouvelle fois dans le métro, puis, très vite, au sein d’un gang de drogués violent où elle restera quelques temps. Les évènements s’enchaineront de la même manière tout au long de sa vie. Rien n’est rose dans son monde et pourtant, j’ai décelé une certaine tendresse dans ce roman. Un sentiment qui surprend assez au cœur d’un univers si sombre. En effet, Théa, du faite que sa vie est assez singulière, possède une vision différente de la notre des choses qui l’entourent. Notamment de la mort, du monde de la drogue, de la violence etc. Elle aborde ces thèmes avec légèreté et ne se fait d’illusion sur rien. Les choses sont comme elles sont. Point. J’ai beaucoup aimé la manière de penser de la tueuse et cette tendresse qu’elle porte justement à ses victimes. Elle donne la mort sans haine, elle tue parce qu’il faut le faire (parce qu’elle est payé pour cela, ou pour une raison X qui justifie son meurtre). Un point d’autant plus étrange quand on sait que cette histoire est une histoire de vengeance. Si l’on doutait qu’il pouvait exister une vengeance sans haine, il suffit de lire Entretiens avec une tueuse pour changer d’avis. La révélation finale est aussi un gros point fort du roman, un rebondissement auquel je ne m’attendais pas ! Je n’en dis pas plus pour vous laisser la surprise ! C’est exactement cela qui m’a fait aimé ma lecture.

Passons aux éléments qui m’ont le moins séduite. Tout d’abord, de part le titre du roman, je m’attendais à découvrir la formation d’une tueuse à gage, sa vie de tueuse, ses meurtres, ses contrat mais bizarrement cela ne concerne qu’une infime partie de l’histoire. Je comprends la démarche d’Andréa H. Japp qui a voulu privilégier le côté humain et non machine à tuer de son personnage, et cela rend Théa beaucoup plus touchante, néanmoins, je suis un peu déçue. À demi, cela dit. J’aurais souhaité lire plus de pages aux sujets de sa formation et de ce fameux Institut. Je m’interroge également au sujet du prologue qui, à mon sens, est de trop et n’apporte rien de plus à l’histoire. Pourquoi Andréa a-t-elle choisit de clore son roman de la sorte ? Une question qui demeurera sans réponse puis qu’elle n’a écrit aucune suite.

Entretiens avec une tueuse n’est pas réellement un coup de cœur, mais j’ai beaucoup apprécié la douceur de la plume d’Andréa et renouvellerais volontiers l’expérience.



mercredi 19 octobre 2011

Lili bouquine : La Confrérie de la dague noire, t.3, "L'Amant furieux", de JR Wards


Titre en VO : Lover Awakened
Ma note : 10/10
Quatrième de couverture : La guerre fait rage à l’insu des humains. Six vampires protègent leur espèce contre la société des éradiqueurs. Ils sont regroupés au sein de la mystérieuse Confrérie de la dague noire.
Zadiste, ancien esclave de sang, est le plus effrayant des membres de la Confrérie. Réputé pour sa fureur intarissable, ce sauvage est craint des humains et des vampires. La terrer est sa seule compagne, la souffrance sa seule passion…jusqu’à ce qu’il tire une ravissante femelle des griffes des éradiqueurs. Tout pourrait changer mais le guerrier est rattrapé par son passé et se sent glisser lentement vers la folie. Animé par un désir de vengeance, il fera tout pour protéger Bella de ses bourreaux et surtout…de lui même.

MON AVIS SUR LE LIVRE
Un coup de cœur comme je n’en ai pas eu depuis très longtemps. Pour moi, c’est le meilleure tome de la Confrérie que j’ai lu jusque là. J’ai été littéralement transportée dans cette lecture. Emue parfois jusqu’au larmes, ce volume m’est rester longtemps dans la tête de sortes que la lecture qui a suivit a été très difficile à démarrer tellement les personnages de l’Amant furieux restaient présent dans mon esprit.

J’étais déjà curieuse au sujet du personnage de Zadiste, que je trouvais jusqu’alors relativement troublant, effrayant mais néanmoins intriguant, il m’a véritablement séduite dans ce tome ci. J’avais déjà commencé à entrevoir, bien que de loin, ce personnage énigmatique qui jusqu’alors demeurait le guerrier balafré de la Confrérie, un peu détraqué et flippant sur les bords, que tous, ses « frères » y comprit, définissaient comme étant une bête sauvage dénué du moindre sentiment. Comme Bella, j’avais été frappée par la description que Fhurie fait de son jumeau dans le tome 2 : « Il est détruit, pas cassé », il avait souligné également qu’il n’existait aucun espoir de reconstruction. Que Zadiste était un cas désespéré, une âme en perdition. Et comme la jeune femme, je n’avais pas envie d’y croire. Elle et moi avons eu raison semble-t-il ! J’ai vraiment beaucoup aimé découvrir Zadiste, et particulièrement son passé. Ce qui a fait de lui le vampire qu’il est aujourd’hui, l’origine des marques qu’il porte sur le corps, de la balafre qui lui barre le visage etc. J’ai également apprécié de voir la relation entre lui et son frère jumeau, le tout aussi énigmatique Fhurie, s’étoffer. Leur fraternité, la fidélité l’un envers l’autre, l’amour qu’ils se portent m’a beaucoup touchée. J’ai aimé également être témoin de sa résurrection, le voir se redécouvrir lui-même, faire des efforts. On s’aperçoit au final que s’il est resté dans ce mutisme pendant tant d’année, c’est parce que quelque chose, de pourtant banal, l’empêchait de sortir. Le chemin sera long pour lui, mais délicieux pour nous. C’est un personnage troublant auquel on s’attache à coup sur.

Passons maintenant au personnage de Bella que nous avions précédemment rencontrée dans le tome 2. C’est une vampire aristocrate qui, malgré son désir d’indépendance assez fort, est trop habituée à la surprotection de son frère ainé pour réellement s’envoler dans ses propres ailles. Elle a horreur d’être sous son commandement, mais n’a pas suffisamment de courage, ou peut-être trop de respect pour s’insurger. Malgré tout, elle aime son frère et la seule chose qu’elle regrette c’est qu’il ne lui laisse pas suffisamment d’air pour respirer comme elle l’entend. Nous avons affaire ici à une jeune femme bouillonnante de vie mais qui ne demande qu’à laisser sortir tout ce qu’elle a en elle. Ce qu’elle désire plus que tout, rencontrer un mâle qui saurait tenir tête à son frère, rien que pour elle. Dès le début, elle est obnubilée par Zadiste et est persuadée qu’il est le genre d’homme qui ne reculera pas devant son ainé trop protecteur et possessif. Seulement voilà, Zadiste la repousse et pourtant, Bella sent bien qu’elle ne le laisse pas si indifférent qu’il le prétend. Comme nous, lectrices, elle veut apprendre à le connaître, mais lui ne lui laisse entrevoir que la carcasse. Bella tombe d’abord sur un mur, puis deux, puis trois et ainsi de suite. Puis vint le moment où elle est enlevée par un éradiqueur dérangé et amoureux transi. Bella lui rappelle son amour déchu et le chasseur de vampire veut la garder pour lui. Ici, Bella nous démontrera son courage car, bien que fourrée dans une situation plus qu’hasardeuse, elle parvint à manipuler M.O, son ravisseur, dans le but unique de rester en vie. Elle lui dit ce qu’il veut entendre, le caresse dans le sens du poil tout en nourrissant intérieurement l’espoir qu’un jour, on viendra la délivrer de ce traquenard odieux. Et pourquoi pas Zadiste ? Finalement secourue après des semaines de captivité par son preux chevalier en cuir, Bella se retrouve au manoir de Confrérie. C’est là qu’elle entrevoit une éclaircie dans sa relation avec Zadiste. Là aussi, ce ne fut pas facile, une route semée d’embuches que le guerrier plaçait lui même sur la chaussée, mais au final, avec la dextérité et la tendresse qu’on lui connaît, Bella parviendra à adoucir le cœur de pierre du vampire.

Leur romance m’a beaucoup touché, déjà de part sa complexité, mais aussi et surtout pour la relation presque fusionnelle qu’ils vont construire ensemble, parfois même à leur insu. Un autre élément qui m’a séduite, c’est que l’intrigue principal et intrigue amoureuse se mêle. Les deux protagonistes prennent par à l’action puisqu’ils sont directement concernés, un point que j’ai beaucoup apprécier.

Du côté des éradiqueurs, là aussi on se régale. M.O est un personnage que j’ai aimé voir évoluer, déjà de part sa différence qu’il semble vouloir entretenir : il se teint les cheveux, refuse de perde son identité et n’apprécie pas tout à fait l’Oméga (grande puissance maléfique que les éradiqueurs ont juré de servir), de fait, il n’est pas un éradiqueur ordinaire. Mais ne vous méprenez pas, ce n’est pas un gentil pour autant, loin de là. Il vient puisez sa cruauté et sa folie dans une vieille psychose amoureuse et en cela, il est dangereux. Persuadée que Bella est sa femme, il utilise d’ailleurs ce terme à plusieurs reprises dans le roman, il tentera de se l’accaparer en la dérobant aux siens, en la séquestrant puis, même après sa libération, il continuera d’être obnubilé par elle, allant jusqu’à oublier son rôle d’éradiquer qui est celui de chasser les vampires. Un point de vue intéressant que j’avais aperçu dans le second tome et que j’ai beaucoup aimé voir se développer dans celui ci.

Beaucoup de point positif pour ce tome ci, comme je l’ai dit plus haut, c’est un véritable coup de cœur, néanmoins, je lui trouve également quelques défauts notables. Tout d’abord, le même que dans le second tome : les personnages qui ont déjà eu leur tome sont mit à l’écart et relayé au rang de personnage secondaire, comme ici Kohler (qui pourtant occupe un place importante dans la Confrérie puisqu’il est devenu le roi), Beth, Rhage et Mary, ce que je trouve vraiment dommage. J’aurais aimé savoir ce qu’ils deviennent ensuite et si J.R. Wards parvint à mettre en scène les autres personnages, je parle notamment de Viszs, Butch, John, Thor et tout les autres qui n’ont pas encore eu un tome consacré à leur personnage, pourquoi ne pas continuer avec ceux dont on déjà entendu parler dans les volumes précédent ? C’est une question qui, pour moi, demeure sans réponse.

Un deuxième point sur lequel j’ai un peu tiqué, bien que ce ne soit pas totalement un point négatif. La fin me laisse perplexe, en effet, je me demande comment J.R. Wards va rebondir pour ma suite. Comment elle compte enchaîner les évènements, autant du côté des guerriers que de celui des éradiqueurs. Néanmoins cela annonce un renouveau dans l’intrigue qui promet d’être intéressant. Je ne demande qu’à voir cela de plus près.

Un bilan très positif pour L’Amant furieux, cependant, j’appréhende de m’attaquer à L’Amant Révélé, par peur d’être déçue après ce coup de cœur. D’un autre côté, je brûle de connaître la suite.

ON ADORE : Zadiste, la complexité de sa phycologie. Sa relation avec Fhurie. Sa romance avec Bella. L’intrigue générale.
ON REGRETTE : Que l’on mette de côté les couples qui ont déjà eu leur tome. Kohler, Beth, Rhage et Mary sont relayé au rang de personnages secondaires, c’est dommage !

Top Ten Tuesday


À mon tour je me lance dans le Top Ten Tuesday, rendez-vous hedbomadaire que j’essayerais de tenir tout les mardi. Je me base sur le blog anglo saxon de The broke and the bookish qui propose une liste de Top Ten en rapport avec les livres pour chaque mardi. Ce mardi, le thème est « Les dix livres que tu as acheté en étant principalement influencé(e) par la couverture ou le titre. » Découvrez ma réponse en vidéo ! Je vous retrouve mardi prochaine pour répondre à la question « Les dix livres à lire pendant Halloween ». Enjoy !

vendredi 14 octobre 2011

Lili bouquine : Les Vampires de Chicago t.3 "Mordre n'est pas jouer", de Chloé Neill


Titre en VO : Twice Bitten
Ma note : 10/10
Quatrième de couverture : Mon nouveau job : garde du corps d’un alpha, Gabriel Keene, l’organisateur d’une convention qui rassemble les quatres Meutes du continent, ici, à Chicago. Je suis censée le protéger…et l’espionner pour le compte d’Ethan.
Point positifs : pour me préparer, ce dernier m’offre des entrainements plutôt chauds. Une fois sur le terrain, tout ce complique. Quelqu’un cherche à tuer Gabriel.
Métamorphe ou non, quand on me confie une mission, je fais tout pour la mener à bien. Et sur ce coup là, je vais avoir besoin d’aide. Mais la tension montre entre les surnats…

MON AVIS SUR LE LIVRE
Un véritable coup de cœur pour moi ! Cette saga va crescendo à mesure des tomes, c’est un pur délice ! Mordre n’est pas jouer est selon moi, vous l’aurez comprit, le meilleur des tomes déjà parus des Vampire de Chicago. On y retrouve la plume gracieuse de Chloé Neill, son humour et sa manière exquise de nous transmettre les émotions de ces personnages. Une nouvelle fois, j’ai été charmé par Merit, que j’ai trouvé changée dans ce troisième volume. Changée, mais pas dénaturée. Elle n’a bien entendu rien perdu de sa grande gueule et du tempérament de feu que l’on aime tant, mais a acquit une maturité qui donne à son personnage teneur plus intéressante. Elle ne semble plus regretter pour le moins du monde sa nature humaine, et a accepté sa soumission à la maison Cadogan et donc à Ethan. Elle lui est loyal, bien que cette loyauté soit durement mise à l’épreuve durant ce tome.

Ethan, au contraire, montre enfin sa faiblesse. Un revirement de situation fascinant ! On découvre enfin un part du caractère du Chef de la maison Cadogan qui jusque là nous été caché. Et pourtant, cela ne nous aide pas davantage à comprendre ses réactions. Du moins, il parvint à nous faire sortir de nos gonds tellement il nous laisse dans l’incompréhension.

On apprend également à connaître un personnage que l’on avait fait qu’entrevoir dans le second tome, le chef des métamorphes de Chicago : Gabriel Keene, un personnage haut en couleur qui m’a fait beaucoup rire. En plus de Merit. Individu autour duquel gravite la nouvelle intrigue.

Une intrigue qui redonne un nouveau souffle à l’histoire. Jusque là elle tournait principalement autour de la menace de Célina, et bien que ce point demeure en toile de fond, on s’attarde davantage sur les métamorphes que l’on apprend mieux à connaître. Leur mode de vie, leurs coutumes, jusqu’à leurs magies. Un point de vue novateur et intéressant pour le roman. On retrouve également énormément de scène d’action, et comme dans les deux tomes précédent, un suspens qui dure jusqu’au dénouement ! Là encore j’ai été bluffé, Chloé Neill a, pour moi, un véritable talent. Elle parvint à nous tenir en haleine jusqu’à la dernière page et cela sans faiblir en cours de route.

Une autre de ses aptitudes est celle de nous insuffler directement les émotions de ses personnages, de sorte à ce qu’on se sente impliqué dans ce qui leur arrive. J’ai rit et j’ai pleurer au cours de ce tome et en lisant les dernières pages, je n’avais qu’une envie : lire la suite. Comme à chaque tome de cette saga. Pour moi, un chef d’œuvre de la littératre bit-lit.

ON ADORE : L’évolution du personnage de Merit. L’intrigue qui tourne autour des métamorphes.
ON REGRETTE : Rien.

dimanche 9 octobre 2011

Lili bouquine : La Confrérie de la dague noire, t.2 "L'Amant Eternel", de J.R. Wards



Titre en VO : Eternal Lover
Ma note : 9/10
Quatrième de couverture : La guerre fait rage à l’insu des humains. Six vampires protègent leur espèce contre la société des éradiqueurs. Ils sont regroupés au sein de la mystérieuse Confrérie de la dague noire.
Rhage est le plus redoutable et le plus dangereux d’entre eux, car il est victime d’une terrible malédiction : son démon peut s’éveiller à tout moment et mettre en péril eux qui l’entourent. Pourtant, lorsqu’il est un jour chargé de la protection de Mary, une humaine, Rhage voit en elle son destin et son salut.
Quant à Mary, atteinte d’un mal incurable, elle a depuis longtemps cessé de croire au destin et aux miracles, et la vie éternelle n’est à ses yeux qu’une douce illusion. Tout va changer lorsqu’elle rencontrera les guerriers de la Confrérie…et surtout Rhage.

MON AVIS SUR LE LIVRE
Les guerriers sont comme le chocolat, une fois qu’on y a gouté, on est accro ! J’étais déjà tombée sous le charme de Kohler, gros nounours un peu bougon en carapace, mais tendre à l’intérieur, que j’avais découvert dans le premier tome, quel ne fut pas mon ravissement lorsque j’ai apprit à connaître Rhage dans celui-ci ! Ce personnage m’intriguait déjà beaucoup dans le tome 1, nous savions alors qu’il était le beau gosse de Confrérie, le coureur de jupons, mais aussi frappé par une dangereuse malédiction qui le faisait se changer en bête dès qu’il perdait le contrôle de lui même. Une bête aux allures de dragon aux yeux blanc et aux dents aussi aiguisées que celle d’un tyrannosaure, de quoi faire très peur en sommes.

L’Amant éternel est centré sur ce personnage énigmatique et profondément torturé, ainsi que sur sa romance avec une jeune femme courageuse du nom de Mary. J’ai beaucoup apprécié le personnage de la jeune femme, elle est à la fois faible, à cause de sa leucémie qui la ronge à petit feu, et forte par ce que, mine de rien, c’est une battante. C’est précisément ce que j’ai aimé chez elle, elle m’a beaucoup touchée. Elle et Rhage se ressemblent d’une certaine manière, ils portent tous les deux en eux un mal qui leur pourrit la vie, et ensemble, mais qu'ils arriveront à combattre ensemble. C’est en ça que l’amour entre le vampire et l’humaine m’a bouleversé, parfois même jusqu’aux larmes. Ils se complètent, s’aident à surmonter la douleur, même si ça n’a pas été très facile au début, le temps qu’ils se fassent confiance et s’avouent leur peur mutuelle, bien que, très vite, on sent très clairement naitre un amour invisible, à toute épreuve.

Dans ce second tome, nous apprenons aussi à déchiffrer, ne serait-ce qu’en façade, le personnage de Zadiste, le guerrier qu’on décrit comme le plus instable de la Confrérie, le plus dangereux et qu’on considère presque comme une bête sauvage. Le vampire marqué d’une longue balafre en travers du visage rencontre Bella, une vampire civile qui, tout de suite, se sent irrésistiblement attirée par lui. Cette rencontre amorce indubitablement les événements du tome 3.

En parallèle, nous suivons les éradiqueurs qui œuvrent, comme à leur habitude, contre la Confrérie, mais cette fois, d’une manière plus discrète. Peu de meurtres, contrairement à ce qu'il se passe dans premier tome, mais pour les amateurs de bonnes bagarres, ne vous inquiétez pas, vous en aurez pour votre compte. Nous entrons également davantage dans l’univers de M.O, un éradiqueur pas tout à fait comme les autres, qui se muent, à mesure de l’avancée du roman, en une espèce d’amoureux psychopathe légèrement flippant sur les bords. Néanmoins, on peut lui trouver une certaine sensibilité, car on découvre qu'il n’est pas totalement corrompu par l’Oméga, grande puissance maléfique. C’est, à mon sens, un point de vue intéressant que l'auteure développe avec brio.

C’est un livre qui témoigne également d’une grande amitié, notamment celle qu’on voit naitre entre Rhage, Viszs et l’humain, Butch. Une amitié sincère, sans arrières pensées. Les trois hommes s’entraident sans réfléchir, et cela m’a beaucoup touché, notamment au début lorsqu’on voit Rhage se métamorphoser pour la première fois dans le second tome. Les deux autres n’hésitent pas une seule seconde à venir à son secours et à prendre soin de lui. J.R. Wards possède indéniablement le don de nous faire ressentir très clairement les émotions de ses personnages, comme s’il s’agissait des nôtres. C’est, à mon avis, ce qui nous charme tant en lisant ses mots, plus que les guerriers eux même.

En outre, un roman riche en suspens et qui, d’ailleurs, perdure même après avoir lu la fin, de sorte que l’on ait qu’une seule envie : lire la suite impérativement ! Très bonne stratégie de la part de l’auteure, mais qui nous laisse néanmoins sur notre fin. Mon seul regret est que Rhage et Mary ne participent pas plus que cela à l’intrigue principale, comme s’ils vivaient leur romance à l’écart de tout ça. Ainsi, on peut voire deux intrigues se détacher très clairement : la romance de Rhage et Mary, d’un côté, et la chasse aux éradiqueurs de l’autre, qui implique les autres membres de la Confrérie et plus particulièrement Zadiste. La suite dans le prochain tome…

ON ADORE : Rhage, les guerriers, la personnalité de Mary, l’amitié entre Rhage, Viszs et Butch, la force de l’amour entre Rhage et Mary.
ON REGRETTE : Que cela se termine d’une manière si brutal, que l’intrigue soit coupée en pleine élan, bien que cela nous donne envie de lire la suite immédiatement.

vendredi 30 septembre 2011

Lili bouquine : Le Scandale Modigliani, de Ken Follett




Titre en VO : The Modigliani scandal
Ma note : 6,5/10
Quatrième de couverture : Ils ont entendu parler d’un fabuleux Modigliani perdu et sont prêts à tout pour mettre la main dessus ; une jeune étudiante en histoire de l’art dévorée d’ambition, un marchant de tableaux peu scrupuleux et un galeriste en pleine crise financière et conjugale…
Sans compter quelques faussaires, ingénieux et une actrice venant allégrement pimenter une course poursuite échevelée.
Qui sortira vainqueur de cette chasse au trésor menée tambour battant, de Paris à Rimini, en passant par quelques quartiers huppés huppés de Londres ?



MON AVIS SUR LE LIVRE
Mon premier Ken Follett ! J’étais jusqu’alors très intriguée par cet auteur et je l’ai découvert avec ravissement. Une plume majestueuse, précise et fluide comme de l’eau de roche, un vrai bonheur pour les yeux et pour l’intellect également ! En effet, on apprend tout un tas de choses à mesure que l’on lit et j’ai trouvé cela très enrichissant.

Ken Follett est un connaisseur en terme d’Histoire, ainsi qu’en Histoire de l’Art, et cela se ressent ! Il dépeint le monde de l’art avec une telle précision qu’on s’y croirait presque. Comme immergé dans ce monde, on se met facilement à la place des personnages dont il fait le portrait. Des personnages aux identités bien défini et extrêmement bien reconstruit. Ca se lit comme on regarde un film. Comme si les images défilaient seulement sous nos yeux.

L’histoire est intéressante, et prenante. Le suspens est assez présent. Néanmoins, je lui trouve quelques défauts qui font que le livre ne m’a pas complètement séduite. D’abord, l’auteur introduit, selon moi, trop de personnages différents. On s’y perd, cela ne facilite pas vraiment la compréhension de l’histoire. Les différentes intrigue se mélanges, on ne s’y retrouve plus, j’ai, pour ma part, trouver cela quelque peu désagréable. Certains éléments, voire même certains personnages m’ont parut inutiles pour l’avancée de l’histoire. Comme une impression de fioriture.

D’autre part, j’ai trouvé que l’action, à un moment donné de l’histoire, se détournait un peu de l’affaire Modigliani – qui a priori était le sujet principal du roman – pour laisser une place majoritaire à l’affaire des faussaires d’art. Cela n’a eu que l’effet de me perdre davantage (je n’avais pourtant pas besoin de ça, la diversité des personnages s’en chargeait déjà plutôt bien !) En sommes, on ne voit intervenir ce fameux Scandale de Modigliani que durant les derniers chapitres. Je trouve ça dommage.

Malgré ces quelques défauts, ma lecture fut agréable et je ne peux que vous conseiller ce petit bouquin. Si vous aimé l’art et souhaitez en connaître d’avantage sur ce monde ci, n’hésitez pas !

ON ADORE : l’immersion complète dans le monde de l’art !
ON REGRETTE : Le dédoublement (voir triple) de l’intrigue, la trop grande diversité de personnages qui fait que l’on se perd un peu dans l’histoire

mardi 27 septembre 2011

Lili bouquine : L'Amant Ténébreux, Tome 1 de la Confrérie de la Dague Noire, de J.R. Wards



Titre en VO : Dark Lover
Ma note : 9,5/10
Quatrième de couverture : Une guerre fait rage à l’insu des humains. Six vampires protège leur espèce contre la Société des éradiqueurs. Ces guerriers sont regroupés au sein de la mystérieuse Confrérie de la dague noire. À sa tête, Kohler, leader charismatique et implacable…

L’un de ses plus fidèles guerriers est assassiné, laissant derrière lui sa fille, une magnifique jeune femme, une sang-mêlé qui ignore tout de son destin. Et c’est à Kolher qu’il incombe de faire découvrir à Beth le monde mystérieux qui sera désormais le sien…


MON AVIS SUR LE LIVRE
Je ne suis pas la première à tomber sous le charme de ces valeureux guerriers aux muscles saillants et aux crocs acérés, et je ne serais sans doute pas la dernière ! Une fois qu’on est entré dans leurs bras puissants, il nous semble impossible d’en sortir.

Dans ce premier tome, nous assistons à la découverte de ce monde mystérieux à l’instar de Beth, sang-mêlée qui obtiendra rapidement la protection du chef des vampires, le ténébreux Kolher. Comment ne pas adorer le couple qu’ils ne tarderont pas à former ! Ils sont Irrésistibles, hilarants, attendrissants, tous les éléments pour un duo de choc et une romance comme on les aime. Ajouté à cela quelques passages sensuels à vous faire dresser les poils sur la nuque équitablement répartie dans l’histoire. Aucune impression de redondance.

Par ailleurs, le style de l’auteur est relativement agréable, fluide et airée. Il n’y a pas de longueur malgré le nombre important de page que compte le volume ! Le vocabulaire familier des personnages nous rapproche d’eux, ils parlent comme nous, et leur repartie ne peut que nous faire sourire ! J’ai également trouvé que Jessica Wards passe de manière très habile d’un point de vue à un autre. Le changement entre chaque personnage n’est pas brut, l’impression n’est absolument pas saccadée, comme on pourrait le craindre. C’est un bon point, selon moi, lorsque l’histoire compte autant de personnage que celle-ci !

Les personnages sont d’ailleurs étonnamment profonds, ils nous paraissent réels. Ils ont des défauts et des qualités, des forces et des faiblesses comme tous le monde et c’est ce qui les rend authentique justement ! Ils ont chacun une personnalité singulière qui nous laisse sous le charme. Tous donne envie d’être connu davantage, et on a hâte de lire le tome qui leur sera consacré. Le peu d’aperçu que l’on a des divers guerriers dans ce tome donne l’impression que l’auteure a vraiment fait preuve d’une grande rigueur dans la construction de ses personnages. Ce qui est très agréable.

La grande force de ce roman est également la mythologie vampirique à la base de cette histoire. Là aussi, on constate la rigueur de J.R Wards. Elle réinvente totalement le mythe du vampire, et ce, avec un extrême minutie. Elle oppose d’abord deux entité divines à la base de tout : La vierge Scribe (force « bénéfique ») et l’Oméga (force « maléfique »). La vierge Scribe aurait créé les vampires, créatures surnaturelles, immortels et puissantes. Contrairement à l’accoutumé, ils ne sont pas néfaste pour l’humanité, ils se nourrice uniquement du sang des leurs. Les vrais méchants, eux, sont des humains corrompus par l’Oméga. Des humains qui auraient perdu leur âme et chasseraient les vampires avec toute la cruauté dont ils peuvent faire preuve. L’inversement des rôles est assez intéressants.

En somme, j’ai littéralement adoré ce premier tome, je l’ai trouvé très prenant et j’ai hâte de passer à la suite !

ON ADORE : La mythologie vampirique, la romance de Beth et Kohler et…les guerriers !!!!!!!
ON REGRETTE : les quelques légères incompréhensions que j’ai rencontrer parfois quand au raisonnement des personnages.