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dimanche 20 novembre 2011

Lili bouquine : Symfonia, tome 1: Ouverture, de Manon Toulemont


Titre en VO : Symfonia – L’ouverture
Editeurs : Les Editions du Rocher.
Site du livre/de l’auteur : http://www.symfonia-livre.com/
Ma note : 10/10
Quatrième de couverture : « À présent la nuit.
Etincelant comme la promesse de sauvages délices, le croissant argenté de la Lune luisait au sein du ciel noir de Paris. Sous le ténébreux voile céleste, les êtres nocturnes commençaient à peine de s’agiter tandis que les diurnes regagnaient leurs abris.
Pacôme regardait dehors. Il lui semblait que la Lune, là-haut, lui murmurait en continu de sombres litanies. Cette nuit serait La Nuit. »

Il y a des prédateurs, qui tuent pour se nourrir ou assouvir leur irrépressibles pulsions. Et il y a les magiciens dont les dons s’expriment à l’encontre de leur volonté, les plongeant dans un destin hors du commun, au cœur d’un engrenage macabre et paranormal et paranormal.
Aucun de ces cinq jeunes adultes d’exception n’imagine à quel point le cours de sa vie est sur le point de basculer.

MON AVIS SUR LE LIVRE

Tout d’abord je tiens à remercier les Editions du Rocher et le site Livraddict pour le partenariat qu’ils m’ont accordé avec le roman Symfonia, tome 1 : Ouverture de Manon Toulemont.

Ce premier opus porte très bien son nom puisqu’il s’agit effectivement, ici, d’une mise en bouche, une Ouverture, et autant vous le dire tout de suite, les saveurs que nous propose Manon Toulemont avec son premier roman m’ont paru tout simplement exquises. Cela se déguste comme du bon vin ! Ou tiens, comme un verre d’un délectable AB négatif pour nos camarades aux dents longues. Aussi rare, aussi précieux.

Je me suis plongée avec délice dans cet univers singulier que je n’ai d’ailleurs trouvé dans aucun autre roman – peut-être quelques bribes, bien que très légères, dénichées dans chez Anne Rice ou encore Andréa H. Japp. -, j’ai adoré découvrir les rues de Paris dans lesquelles je n’ai mit les pieds qu’une ou deux fois dans ma vie et finalement me sentir presque comme une parisienne moi-même au fil des pages que je tournais. Je voyais quasiment les lumières de Pigalle défiler sous mes yeux tandis que je lisais, le cimetière Montmartre, les stations de métro…Comme si j’y étais.

Les personnages m’ont également ravis. Pacôme Sycomore, en premier, pour qui j’ai littéralement craqué. Ce vampire de 23 ans, asocial, éleveur de serpents et responsable sa sœur de quatorze ans, Alice. J’ai aimé le voir tenter de maîtriser la soif du démon qui l’habite et se dépatouiller dans des situations totalement rocambolesques. Un personnage tout en contraste, fort mais faible, attendrissant mais qui se montre parfois vraiment brutal, le genre de figure assez complexe que j’affectionne particulièrement.
On découvre également Ange d’Orypan, un prédateur à la psychologie plutôt effrayante mais pour lequel on ne peut s’empêcher d’éprouver une certaine fascination. Personnage atypique de par sa simple nature, en effet, le blondinet au visage d’éphèbe se révèle être un siroy, soit une sirène mâle, une créature assez rarement développée dans la littérature fantastique. Manon Toulemont revisite le mythe de la sirène au travers de son Ange d’une manière tout à fait intéressante. On a hâte d’en connaître davantage !
Il y a aussi la jeune Olympe, étudiante en Lettres de dix-huit ans, bien que peu présente dans ce premier tome, dont les mésaventures m’ont réellement fait frissonner. Ses cauchemars pourraient être les nôtres et l’on s’imagine parfaitement bien à sa place et c’est en cela que l’atmosphère devient angoissante. Mon cœur s’est mit à palpiter activement à chaque fois que je lisais un passage concernant cette pauvre jeune fille, un sentiment que je recherche particulièrement lorsque je me plonge dans la lecture d’un thriller fantastique.
Pour rester du côté des filles, parlons maintenant de l’adolescente Alice Sycomore, sœur cadette du vampire. Présentée comme une collégienne tout à fait banale au début du roman, en dehors du fait qu’elle vive seule avec son frère de 23 ans, éleveur de serpents, on ne se doute pas une seule seconde de ce qu’elle peut garder au fond d’elle. Un personnage qui m’a également beaucoup intrigué et sur qui j’ai envie de recevoir davantage d’informations. La jeune Alice a, selon moi, énormément de potentiel dans la suite de l’histoire.
Finissons maintenant par Joseph, le malchanceux Joseph qui se trouve souvent au mauvais endroit, au mauvais moment. Le pauvre paie de son insouciance les mésaventures des autres, notamment celles de Pacôme qui prend un malin plaisir à le voir comme un punching-ball. Les situations qui lui tombent dessus malgré lui sont pour la plupart assez cocasse et, je l’avoue, m’ont fait sourire plusieurs fois.

Manon passe énormément de temps sur Pacôme, les trois quart du roman environ, au détriment des autres personnages – notamment Olympe et Ange -, ce que certains pourraient voir d’un mauvais œil, mais remettons seulement les choses dans leur contexte : l’intrigue gravite principalement autour de ce personnage, il semble tout à fait approprié qu’il soit plus présent que les autres dans l’histoire de ce premier volume. Il est l’élément déclencheur, le pilier central, tandis que les autres personnages ne font l’objet que d’une introduction et je suis prête à parier que les tomes suivants nous laisserons les découvrir plus en détails.

En dehors de sa faculté incroyable à créer des personnages palpables et étonnamment profonds, Manon Toulemont possède une plume des plus élégante, un vocabulaire riche ainsi que de jolies tournures de phrases. Quelques longueurs encombrent parfois le récit, bien qu’assez rare et la plupart du temps justifiées, mais n’enlève rien du charme que j’ai décelé dans ce livre.
L’auteure a également une manière exquise de nous délivrer les informations au compte-goutte, ce qui a pour effet de fournir son roman en suspens. Le mystère plane sans arrêt et le lecteur se trouve en éveil constant. Une caractéristique propre au genre du thriller et qui, pour une fois, n’est pas laissé de côté.

Vous l’aurez comprit, Symfonia, ouverture fut pour moi un véritable coup de cœur, un roman à lire, relire et rerelire. Manou Toulemont, de part son jeune âge et la fraicheur de son écriture, donne, sans conteste, un coup de fouet au genre du thriller fantastique. Et on en redemande ! Néanmoins, certaines scènes pourraient heurter les âmes les plus sensibles, vous voilà prévenus !


ON ADORE : Les personnages, les situations auxquelles ils sont confrontés, le style de l’auteure, l’univers.
ON REGRETTE : Presque rien.



Lili bouquine : Succubus blues, t.1, de Richelle Mead.


Titre en VO : Succubus blues
Ma note : 7/10
Quatrième de couverture : Georgina Kincaid est succube a Seattle.
A priori un choix de carrière plutôt sympa : la jeunesse éternelle, l’apparence de son choix, une garde-robe top-niveau et des hommes prêts à tout pour un simple effleurement. Pourtant, sa vie n’est pas si glamour : pas moyen de décrocher un rancard potable sans mettre en péril l’âme de l’heureux élu. Heureusement, elle est libraire, et son travail la passionne! Livres à l’œil, moka blanc à volonté… et la possibilité d’approcher le beau Seth Mortensen, un écrivain irrésistible qu’elle rêve – mais s’interdit – de mettre dans son lit. Mais les fantasmes devront attendre. Quelqu’un s’est mis en tête de jouer les justiciers dans la communauté des anges et démons. Bien malgré elle, Georgina est propulsée au cœur de la tourmente. Et pour une fois, ses sortilèges sexy et sa langue bien pendue ne lui seront d’aucun secours.

MON AVIS SUR LE LIVRE


D'après le peu que je savais d'elle avant de la lire, Richelle Mead est une pointure dans le monde de la bit-lit, au même titre que Laurell K. Hamilton, Kelley Armstrong, et autres Patricia Briggs, notamment célèbre pour sa série pour ados et jeunes adultes, Vampire Academy publiée chez Castelmore. Pour ma part j’ai préféré de m’initier à sa plume par le biais de la saga des Succubus mettant en scène le personnage de Georgina Kincaid, libraire le jour et succube la nuit comme l’indique la quatrième de couverture.

C’est d’abord le thème qui m’a attirée, en effet il est différent des autres publications que l’on peut trouver chez Milady en bit-lit, les vampires et les loup-garous sont laissés de côté ici pour laisser places à des démons et autres créatures bien moins courantes dans la littérature Young-adulte : les succubes, les anges et autres démons. J’ai littéralement fondu pour la mythologie que développe ici notre auteure à succès, elle évoque, bien sur, la démone Lilith, premier succube dans la mythologie, et seule à pouvoir engendrer d’autres succubes dans le roman. Elle perçoit également la transformation comme une punition, Georgina accepte le pacte avec Lilith pour racheter une faute et lui offre en échange sa nature humaine et sa liberté. Une humaine transformée sera ainsi condamnée pour l’éternité à nourrir son démon de l’énergie vitale de ses partenaires sexuels. Une malédiction que Georgina aura bien du mal à endosser.

Pour parler de Georgina, bien que succubes depuis des milliers d’années – elle a vécu son humanité dans la Grèce antique – elle reste totalement humaine. Elle possède un appartement, un chat, un travail de libraire, des amis, elle va même jusqu’à s’acheter des meubles en kit. Néanmoins, elle ne peut ignorer son succube plus longtemps qui, lui, réclame de l’énergie. Pour le nourrir, tout en gardant une âme humaine, Georgina choisit des partenaires de petites vertus, mouillant dans quelques affaires peu claires, ou trompant honteusement leur femme. Ainsi parvient-elle à conserver une conscience intacte. Le personnage de Georgina n’est néanmoins pas totalement un coup de cœur car son côté humaine m’a semblé…trop humain justement et selon moi, cela manque de vraisemblance. En amour notamment où elle réagit comme une jeune fille à peine sortie de l’adolescence tandis qu’elle est censée être âgé de plus de deux milles ans – j’avais parfois, au cours de ma lecture, l’impression que l’auteure oubliait ce « détail » en rendant son personnage parfois trop moderne, trop midinette –, notre succubes semble ne jamais savoir cela qu’elle veut. Tenez, mettez là entre deux – voire trois – hommes et laissez là dont ce dépatouiller. Elle ira de droite, de gauche, puis retourna à droite, puis à gauche, une vraie girouette ! Je trouve dommage que Richelle Mead ait donné ce cœur d’artichaut à son héroïne, elle était pourtant si bien partie !

Puisque nous en sommes aux personnages, parlons de quelques autres. Tout d’abord, les anges, les démons, j’ai vraiment adoré cette hiérarchie. L’Archi-démon, Jérome, et l’ange, Carter, qui de par leur nature, sont censés être à l’opposé l’un de l’autre et qui pourtant demeure comme cul et chemise ! Les voir tout les deux m’a beaucoup plus, comme chacune des faces du ying et du yang. Il y a également les deux hommes qui s’arrachent le cœur de Georgina : Seth Mortensen, écrivain célèbre à la plume éloquente mais qui, étonnamment, se recroqueville derrière un mur de timidité au contacte des personnages qui ne sont pas faites d’encre et de papier, et Roman, séducteur et petit ami parfait – il a le gout des belles choses, vous emmène dans les meilleurs restaurants, implacable en danse de salon et possédant multiple autres talents cachés –, que j’ai trouvé vraiment très intéressants. Des personnages qui donne du peps à l’histoire, venant ainsi s’ajouter à celui de Georgina.

Richelle Mead parvint incroyablement bien à rendre ses personnages quasiment palpables, vrais. Leur psychologie, et spécialement celle de Georgina étant donné que le récit est à la première personne, est assez travaillée. Richelle nous permet facilement d’entrer dans la tête de ses personnages et de s’accommoder de leur façon de penser. Ainsi, nous nous sentons plus impliqués dans ce qui leur arrive, elle parvint à les rendre vraiment attachants, un bon point selon moi. Le style également assez agréable, fluide, et un vocabulaire intéressant, qui se lit facilement – si l’on exclue quelques petites longueurs de ça, de là – un vrai petit bonheur de lecture.

Ce que j’ai néanmoins déploré est la prévisibilité de certains éléments. Il est question au tout début du roman d’un tueur, qui s’amuse à agresser, voire même tuer, des immortels. L’intrigue tournera – en plus de la vie sociale et sentimentale de notre protagoniste – autour de l’enquête où l’on tâchera de découvrir l’identité de ce criminel. Plusieurs hypothèses sont longuement passées au crible, trop longuement peut-être, car on peut aisément deviner, passé la moitié du roman à peine l’identité de ce tueur. J’ai trouvé ça dommage. Cela n’a néanmoins, pas plus gâcher ma lecture que cela, j’ai donc hâte de m’attaquer au second tome : Succubus night !

ON ADORE : La mythologie, l’univers, le personnage de Georgina (si l’on fait l’impasse sur quelques-uns de ses travers).
ON REGRETTE : Les gamineries de Georgina lorsqu’il est question des hommes, la prévisibilité du dénouement de l’histoire.



mercredi 9 novembre 2011

Lili bouquine : Divergent, de Veronica Roth


Titre en VO : Divergent
Ma note : 9,5/10
Quatrième de couverture : Tris vit dans un monde post apocalyptique où la société est divisé en cinq faction. À 16 ans, elle doit choisir sa nouvelle appartenance pour le reste de sa vie. Cas rarissime, son test d’aptitude n’est pas concluant. Elle est Divergente, elle est en danger de mort.
(!) Ici, je vous ai mis l'image de la couverture en V.O mais vous trouverez l'édition française chez Nathan dans la collection Blast.

MON AVIS SUR LE LIVRE

Comme vous j’en avais entendu parlé tout l’été, Divergent, le roman dystopique que nombre de blogueurs et blogueuses qualifient de « coup de cœur de l’année ». Les univers post apocalyptique sont à la mode, Uglies, Hunger Games, Le dernier jardin, Divergent ne vient que s’ajouter à cette liste de titres qui ne cesse de s’étoffer, se rangeant, bien avant sa sortie déjà, dans les premières places. Sa singularité et l’univers que la jeune auteure nous délivre en a séduit plus d’un. Pour ma part, ce fut aussi presque un coup de cœur, je dis presque parce que, préférant les mondes plutôt fantastiques, j’ai mis un temps à m’accommoder de l’univers plutôt scientifique et réglé comme une horloge de Divergent. Mais le coup de cœur n’a tenu qu’à un fil.

J’ai en effet trouvé le contexte de ce roman très original, l’idée de cette société divisée en cinq factions différentes, les érudits, les altruistes, les sincères, les fraternels et les audacieux, m’a semblée brillante et très innovante. Du jamais vu ! Et c’est à mon avis le gros point fort de ce roman : son originalité. La nouveauté attire les foules, Divergent confirme cette règle avec brio. Une mécanique très bien pensée que nous livre ici Veronica Roth et qui offre une flopée de possibilités différentes pour la suite des événements, un univers très bien exploité selon moi.

De l’action, c’est aussi ce qui fait le charme de cette histoire, on ne s’ennuie pas ! Pas le temps, entre les entrainements musclés de Tris, les escapades nocturnes, les simulations auxquelles sont confrontés les héros pour affronter virtuellement leurs peurs, les coups bas de ses camarades auxquels Tris doit faire face, les revirements de situation et le regard ténébreux de Quatre. Dur dur pour Tris qui doit repartir de zéro dans la faction des audacieux tandis qu’elle est issue d’une faction à l’opposée de cet univers difficile et éprouvant. Pour ma part, j’ai beaucoup aimé la voir évoluer dans ce monde aux antipodes de celui où elle a grandit. Tris se dévoile être bien plus courageuse et forte qu’elle ne le laisse transparaitre et si son initiation occupe une bonne partie du roman, ça ne ralentit en rien l’histoire pour autant, au contraire, cela nous permet de mieux comprendre le fonctionnement de ce nouveau monde.

La relation de Quatre et Tris est également, à mon sens, un bon atout du roman. Quatre est typiquement le genre de garçon qui fait craquer toutes les filles, le fameux « brun ténébreux », mystérieux et ultra sexy qui fait fondre les minettes. Courageux, protecteur, loyal et juste, il semble avoir été doté de toutes les qualités, même sa discrétion, les secrets qu’il ne dévoile pas sur lui même viennent en ajouter à ce personnage. À défaut d’être très original - il incarne le héros type - il reste intriguant et attachant. On comprend sans mal l’intérêt que lui porte Tris. La jeune fille, quant à elle, pourrait aisément incarner le Candide moderne, elle va, à mesure qu’elle avance dans le roman, se faire une idée du monde qui l’entour et très vite porter son jugement. Un personnage intéressant selon moi, qui évolue en même temps que nous, un peu à la manière d’un conte philosophique.

Le personnage de Tris, et notamment la vision qu’elle va porter sur la société de faction, va apporter un revirement de situation plutôt intéressant et intriguant dans le roman. L’action est à son paroxysme et vient alors le moment où l’on ne peut plus lâcher le roman. Question de vie ou de mort. Les évènements s’enchainent, les coups pleuvent, on a peur, on pleurs, bref un cocktail gagnant qui annonce un second tome riche en rebondissement. On s’impatiente d’avoir entre les mains ce fameux Insurgent qui, rien que par son titre, promet monts et merveilles.


ON ADORE : L’univers original, la société des factions très bien exploitée, les personnage de Tris et Quatre.
ON REGRETTE : La prévisibilité de certains éléments.


jeudi 3 novembre 2011

Bilan de lecture d'octobre 2011 + PAL de Novembre.

Un mois d'octobre assez concluant avec un total de 7 livres lus (et une moitiée d'un 8ème). Soit un de plus que sur le mois de septembre, une légère progression pour moi donc. Mais je dois avouer, pour être tout à fait honnête, que je n'en aurais probablement lu que 6 s'il n'y avait pas eu le read-a-thon le week-end du 22/23 octobre qui m'a permit de boucler un roman entier et d'en commencer un autre en 24h. Un début de mois qui démarre sur les chapeaux de roue, puis une légère baisse de régime à partir d'Entretiens avec un tueuse d'Andréa H. Japp qui fut le quatrième livre que j'ai lu ce mois ci. Le rythme assez faiblard que j'ai adopté durant la lecture de ce roman à perduré jusqu'à la fin du mois et m'a donc légèrement ralentis.
J'entame le mois de Novembre au milieu du premier tome de la série de Richelle Mead Succubus blues, un lecture qui, jusqu'ici me plait beaucoup, néanmoins, je ne parvient toujours pas à sortir de mon état "moulesque". En espérant que cela passe rapidement, ce n'est pourtant pas l'envie de lire qui manque.

mercredi 2 novembre 2011

Lili bouquine : La Confrérie de la dague noire, t.4, l'Amant Révélé de J.R Ward


Titre en VO : The black dagger brotherhood – Lover Revealed
Ma note : 8,5/10
Quatrième de couverture : La guerre fait rage à l’insu des humains. Six vampires protègent leur espèce contre la société des éradiqueurs. Ils sont regroupés au sein de la mystérieuse Confrérie de la dague noire.
Butch O’Neal, ex-flic à la criminel, est le seul humain accepté dans ce cercle fermé. Bagarreur de nature, il n’a pas la vie facile. Mais Butch se donne corps et âme dans la traque des éradiqueurs, au point d’être enlevé et torturé pour avoir sauvé un vampire. Laissé pour mort, il est retrouvé par miracle et la Confrérie fait appel à Marissa, l’amour de sa vie, pour le ramener. L’amour de Marissa suffira-t-il à le sauver du mal profond qui gronde en lui ?

MON AVIS SUR LE LIVRE
Encore une fois, je n’ai pas pu résister à l’appel de la Confrérie, à ses guerriers aux muscles saillants moulés dans du cuir haut de gamme, Butch était celui avec qui j’avais le moins d’affinité, pourtant j’étais assez intriguée à propos de ce qu’allait en faire J. R. Ward, qui parvient toujours à me surprendre. L’Amant Révélé n’a pas fait exception, j’ai été littéralement bluffée.

La romancière a su rebondir à la suite du troisième tome qui, pour moi, refermait une boucle et se suffisait à lui même, notamment du côté des éradiqueurs où l’on voit s’ouvrir une nouvelle intrigue vraiment intéressante et qui promet pour la suite. La volonté des chasseurs de détruire la Confrérie semble plus vive que jamais et les guerriers doivent redoubler de vigilance, d’autant que leurs ennemis ne consistent pas leurs seuls soucis. Ils doivent venir en aide à celui qu’ils ont accueillit comme l’un des leur : Butch, l’humain qu’ils surnomme affectueusement « flic ».

Un personnage, qui jusque là restait plus ou moins dans l’ombre des frères de la Confrérie de la Dague noire, va se révélé (d’où le titre du roman) et c’est précisément sur ce point que l’auteure a su me surprendre. Un destin inimaginable s’offre à lui et lui donne l’importance qu’il a toujours désirée. Nombre de chose vont lui arrivé dans ce roman et chaque fois, avec l’aide de ses frères, il s’en sortira plus fort. Une facette du « flic » que j’ai découvert avec délice. Des évènement qui renforceront l’amitié entre Butch et Viszs, qui était déjà présente dans les tome précédent mais beaucoup plus développer ici. Une relation qui m’a beaucoup touchée et que j’ai trouvée vraiment intéressante et qui, pour moi, constitue un point fort de l’histoire.

Ajoutée à cela, nous assistons, bien sûr, à la romance de Marissa et Butch. Là, je n’ai pas été conquis plus que cela. Marissa est un personnage assez plat, ce qui peut, néanmoins, être compréhensible étant donné le cocon dans lequel elle a été confinée depuis sa naissance. On l’a voit qui commence à se lâcher un peu plus, à s’affirmer, mais ce n’est toujours pas suffisant pour moi qui a été habituée, comme beaucoup, aux femmes fortes que sont Beth, Mary et Bella. Marissa paraît malheureusement à peu fade, un peu trop virginale en comparaison avec les trois premières shellanes dont J.R Ward nous a fait le portrait. De plus, on retrouve dans ce roman, le même schéma en ce qui concerne la relation amoureuse des deux amants. Une attirance qui paraît absurde, puis un laisser aller, puis une remise en question, puis un véritable abandon, c’est là qu’on a droit au fameux « je t’aime, tu es a moi, je refuse qu’un autre te touche ou je lui arrache les yeux et les lui fait bouffer », en gros, puis une dispute inévitable, les deux amants se sépare et son persuader que l’autre n’a plus aucun sentiment, puis finalement ils se retrouvent. J’avoue que je commence à me lasser, c’est trop prévisible et j’espère que cela changera dans les tomes suivants, même si je n’ai pas beaucoup d’espoir.

Ce que j’ai beaucoup aimé, en revanche, et que je n’ai pas retrouvé dans les tomes précédents, c’est le « retour » de Kohler et des autres. Enfin, les guerriers qui ont déjà eut un tome consacré à leur romance ne sont plus laissés de côté. Kohler, notamment est présent. On le voit assumé son rôle de roi, prendre part à ce qui arrive à Butch et c’est vraiment très plaisant, j’ai beaucoup aimé le retrouver, ainsi que Beth. On ne perd pas non plus de vue Zadiste qui assume son rôle d’éducateur auprès des jeunes vampires. Ce qui nous permets également d’assister à l’évolution du personnage de John Matthew que je trouve très intriguant (et que je soupçonne d’être la réincarnation d’Audazs dont il était question à la fin du tome 1) et à la naissance du amitié avec deux de ses camarades de classe : Blaylock et Vhif. À travers John, on ressent l’absence de Thorment, qui s’est enfuit on ne sait où après l’assassinât de sa shellane, Wellsie. Comme le jeune homme, on se pose beaucoup de question et on se demande si le guerrier reviendra un jour ou s’il est définitivement perdu. Un suspens qui perdure.

Dans l’ensemble, un tome que j’ai beaucoup aimé, sans avoir le même coup que j’ai eu pour le tome précédent avec Zadiste. Néamoins, l’intrigue m’a beaucoup surprise, j’ai trouvé qu’il y avait de bonne idée et qu’elles étaient remarquablement bien exploité, je ne pouvais pas en attendre moi de la part de J.R.Ward. Hâte de voir ce que me réserve Viszs.


ON ADORE : L’intrigue qui prend un tournent vraiment très intéressant – la relation V./Butch – Le retour de Kohleeeeeeeer *0*
ON REGRETTE : La romance entre Marissa et Butch qui n’est pas plus transcendante que ça.