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mercredi 30 juillet 2014

Lili bouquine : Love letters to the dead de Ava Dellaira





Titre en VO :Love letters to the dead

Editeurs : Michel Lafon

Site de l’auteur : http://avadellaira.com/

Ma note : 9/10

Quatrième de couverture :
« Je sais que May est morte. Je veux dire, j’en suis consciente mais j’ai l’impression que c’est pas pour de vrai. Qu’elle est toujours là, avec moi. Qu’une nuit, elle rentrera par la fenêtre après avoir fait le mur et me racontera ses aventures. Peut-être que si j’arrive à lui ressembler plus, je saurai mieux vivre sans elle. »
À son arrivée au lycée, Laurel a comme premier devoir de rédiger une lettre pour un mort. Elle décide d’écrire à Kurt Cobain, et c’est ainsi que débute une année de correspondance à sens unique avec des acteurs, musiciens et poètes disparus, qui ont tous joué un rôle important dans la vie de la jeune fille. Au travers de ses lettres, elle dresse son propre portrait de lycéenne, celui de ses nouveaux amis, de son premier amour… Et révèle, surtout, comment elle parvient à surmonter la mort de sa sœur.
Mais pour faire son deuil, Laurel devra se confronter au secret qui la tourmente et faire face à ce qui s’est réellement passé la nuit où May est décédée.


MON AVIS SUR LE LIVRE


Si j’ai pris beaucoup de temps pour lire Love letters to the Dead, il n’en demeure pas moins un excellent roman pour moi. Ce livre n’est pas un coup de cœur, mais il n’en est vraiment pas loin. Il évoque remarquablement bien le deuil, mêlé à la dure période de l’adolescence et d’autres sujets très poignants que je n’énumérerais pas pour laisser une place au mystère. C’est un roman complet qui parle de sentiments réels et authentiques, il est épistolaire et de manière assez particulière puisque Laurel, l’auteur des lettres et héroïne de cette histoire, écrit à des personnes décédés, comme Kurt Cobain, Amy Winehouse, Judy Garland…en attendant de pouvoir en écrire une à la seule et unique personne à qui elle envie de parler : sa sœur May, morte un peu moins d’un an avant le début de ce roman.


Au départ, on ne sait pas grand chose de Laurel ou de ce qui s’est passé le jour où May est morte. Laurel, elle même, refuse d’y penser. Elle n’est pas réellement dans le déni, mais elle n’a « pas encore fait le deuil » de sa sœur. Ce terme est, selon moi, un peu vulgaire car j’estime qu’on ne fait jamais réellement le deuil d’une personne qu’on aime. On apprend à vivre avec son absence mais on ne guérît jamais vraiment de la douleur de l’avoir perdue. Ce roman reflète parfaitement bien cette pensée


Laurel entre au lycée, c’est un monde nouveau qui s’offre à elle. Une page blanche qu’elle compte bien noircir. Le fantôme de sa sœur est omniprésent toutefois, on le récent à chaque page du roman comme s’il planait au dessus de la tête de Laurel qui, pourtant, ne cherche pas à s’en défaire mais plutôt à se l’approprier. Laurel admirait sa sœur, cette dernière était pour elle un modèle. Elle cherchera à copier jusqu’à son look vestimentaire et son attitude. Elle se laisse pousser des ailes, ou plutôt elle emprunte celle de sa sœur quand bien même elles ne soient pas à sa taille.


Un autre élément très présent dans le livre : La culpabilité. Si Laurel ne parle jamais de sa sœur, même avec ses proches, c’est bel et bien parce qu’elle se sent coupable de sa mort. On ignore ce qu’il s’est réellement produit ce jour là, on ignore si la jeune fille à réellement à voir avec le décès de son ainée. On le découvrira au cours de la lecture du roman.


L’univers familial dans lequel est plongé l’adolescente est également pour elle une source de souffrance. L’amour est présent, certes, mais sa famille est entièrement disloquée. Des parents divorcés, d’abord. Une mère qui a quitté la ville pour aller vivre un vieux rêve en Californie, laissant la garde de sa fille à son ex-mari et à sa sœur. Laurel subi une garde alternée difficile entre son père, peu bavard, et sa tante Amy, extrêmement pieuse qui semble attendre l’envoyé de Jesus depuis des lustres.< /br>

Laurel trouve ainsi une sorte d’échappatoire dans les lettres qu’elle envoie à plusieurs personnalités décédés. Elle s’en fait des amis et elle se dévoile à eux comme si elle les connaissait personnellement. Elle est parfois heureuse, parfois triste et parfois même en colère. Une lettre particulièrement virulente qu’elle destine à Kurt Cobain (qui demeure son correspondant principal) m’a profondément marquée. Elle est en colère, contre Kurt, certes, mais surtout contre sa propre sœur. C’est la première fois dans le roman qu’elle l’exprime, car elle se sent abandonnée par ce modèle que May a toujours été pour elle. On ressent sa détresse comme si elle était la notre et une profonde empathie se créer entre Laurel et le lecteur.


C’est une roman que je conseille à tous, il m’a beaucoup touchée et si j’ai pu déplorer quelques longueurs au début, le jeu en vaut vraiment la chandelle. À lire impérativement !



ON ADORE : La narration épistolaire – la proximité avec Laurel.

ON REGRETTE : Quelques longueurs au début







jeudi 3 juillet 2014

Lili bouquine : The fault in our stars de John Green


Titre en VO :The fault in our stars
Editeurs : Dutton Books (en vo)
Site de l’auteur :
johngreenbooks.com
Ma note : 3/10
Quatrième de couverture :
Hazel, 16 ans, est atteinte d'un cancer. Son dernier traitement semble avoir arrêté l'évolution de la maladie, mais elle se sait condamnée. Bien qu'elle s'y ennuie passablement, elle intègre un groupe de soutien, fréquenté par d'autres jeunes malades. C'est là qu'elle rencontre Augustus, un garçon en rémission, qui partage son humour et son goût de la littérature. Entre les deux adolescents, l'attirance est immédiate. Et malgré les réticences d'Hazel, qui a peur de s'impliquer dans une relation dont le temps est compté, leur histoire d'amour commence... les entraînant vite dans un projet un peu fou, ambitieux, drôle et surtout plein de vie.


MON AVIS SUR LE LIVRE


Si vous n’avez pas entendu parlé du roman de John Green : The fault in our stars, Nos étoiles contraires en français, c’est que vous vivez sur Tatooïne. Le roman fait énormément parler de lui sur la blogo et ailleurs. L’adaptation au cinéma est également très attendue par le public. Je me suis enfin lancée ! Moi qui n’affectionne pas réellement ce genre de tire-larme, je me suis dis qu’il fallait tout de même que j’essaie avec celui-ci puisqu’il semblait faire l’unanimité chez les bloggeurs (après coup, je le rend compte que ce n’est pas vraiment le cas…^^’). Cela n’a pas été un franc succès, je dois l’avouer. Je n’ai pas réellement apprécié ma lecture de Nos étoiles contraires.


C’est principalement à cause des personnages d’ailleurs. Je n’ai tout simplement pas accrochés avec eux. Je n’ai éprouvé aucune empathie pour eux, pire, ils m’ont ennuyé la plupart du temps. Je les ai trouvé mou et peu ambitieux, aussi bien l’un que l’autre. Hazel, le personnage central, m’est apparue comme une jeune fille passive et assez pessimiste la plupart du temps. Elle est atteinte par un cancer du poumon, certes, et j’admets que sa situation est peu enviable, toutefois j’aurais apprécié de découvrir un personnage avec un mental d’acier au lieu de quoi on m’a livré une personne qui se laisse bêtement porter par les évènements. Gus, quant à lui, m’a complètement laissée de marbre. Je n’ai tout simplement pas accroché.


L’histoire, quant à elle, ne casse pas trois pattes à un canards. J’ai même trouvé des longueurs qui m’ont assez lourdement enlisée durant ma lecture. J’avoue avoir eu beaucoup de mal à arriver au bout de ce roman. La plume de l’auteur ne m’a pas pas plus enchanté que cela, je l’ai trouvé assez quelconque et la manière dont il présente ses dialogues m’a un peu interloquée. Je me suis demandée à plusieurs reprises pourquoi est-ce qu’il utilisait la mise en page d’une pièce de théâtre (ex : HAZEL : blablabala) à un moment donné du roman, puis qu’il reprenait avec la mise en page classique d’un roman, avec des tirets. Cela manque, pour moi, de parti-pris.


J’ai conscience que ma chronique peut paraître assassine et qu’elle peut echauffé les fans du roman, mais je souhaitais vous donner mon point de vue avec toute honnête. J’ai réellement été déçue par ce livre.



ON ADORE : /

ON REGRETTE : Que les personnages n'aient pas réussi à me toucher.