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mercredi 25 février 2015

▲ WE À 1000 #9 ❘ Spécial 2 ans - Les inscriptions

Le week-end à 1000, challenge littéraire qui regroupe les amoureux de la lecture dans un véritable marathon livresque, revient pour une 9eme édition et surtout pour fêter ses deux an !

La 9eme session du Week-end se jouera du Vendredi 6 Mars à partir de 19h, jusqu'au Dimanche 8 Mars 00h.


Les conditions du challenge n'ont pas changées, ils s'agit toujours de lire 1000 pages en un week-end et de partager votre expérience sur facebook, twitter et livraddict. La seule obligation : vous inscrire en laissant un commentaire sous cet article, un article qui comportera au minimum votre pseudo, ainsi que l'url complète vers votre blog si vous en avez un. Je rappelle toutefois qu'il n'est pas nécessaire d'être bloggeur pour participer, tout le monde est le bienvenu !




Pour l'anniversaire du challenge, j'ai décidé de corser un peu les choses. Je vous propose une liste de défis, parmi lesquels vous devez en choisir 3. Attention, un livre peut répondre à deux défis, donc soyez malins, choisissez bien ;)

- Lire un livre qui est dans votre pal depuis plus d'un an.
- Relire un livre.
- Lire un classique.
- Lire un livre de plus de 500 pages
- Commencer une série.
- Finir une série.
- Lire un tome 2.
- Lire un minimum de 3 livres.
- Découvrir un auteur qui vous fait envie.
- Terminer une lecture laisser en pause trop longtemps.
- Lire un livre dont le titre commence par la première lettre de ton prénom.
- Faire une lecture commune avec un ou plusieurs participants.
- Lire un livre en V.O.
- Lire 4 livres qui représente chacun un des 4 éléments (eau, air, terre et feu).
- Lire un livre qui a été adapté au cinéma.
- Lire un livre écrit par un auteur qui a le même prénom que vous.
- Lire un livre dont le narrateur est une fille.
- Lire un livre dont le narrateur est un garçon.
- Lire un livre qui comporte le mot "Livre" dans son titre.
- Lire un livre de moins de 100 pages.
- Lire un livre choisi par un autre candidat (à vous de vous organiser et de choisir la personne qui sélectionnera le livre dans votre PAL).
- Lire un livre dont le héros/héroïne s'appelle comme vous.
- Lire un livre qui se situe dans le passé.
- Lire un livre qui se situe dans le futur.
- Lire un livre qui a été écrit l'année de votre naissance.
- Lire un livre emprunté (à un ami ou à la bibliothèque)
- Lire un livre dont tout le monde parle.

à vous de faire votre choix ;)
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Partager le challenge sur Twitter : #weekendà1000
Le sujet sur Livraddict : Week-end à 1000

LISTE DES PARTICIPANTS :

- Lili bouquine
- Heloïse le mot rose
- Charlotte
- ToutelalecturedeSev
- Ryo Saeba
- Snow White of Moon
- Line Reit
- Carlottaa G.
- Yodabor
- Libébook

- Caladhiel
- Taku l'Otaku
- Joelle Comte
- Lanylabooks
- La magie des pages
- EmmaMU
- Audrey une lecturienne
- Heroysa Monster
- Pauline Bran
- Anastayia

- Les mondes de luthien
- Livresse
- Layti
- Marine Glet
- Kyradieuse
- Bea285
- Le monde de Bibi
- Didinegc
- Lélé délire

- Tari
- Mathie

samedi 14 février 2015

▲ Lili bouquine ❘ Outlander, t.1 "Le chardon et le tartan" de Diana Gabaldon



Titre en VO : Outlander

Editeurs : J’ai lu

Site de l’auteur : http://www.dianagabaldon.com/

Ma note : 10/10

Quatrième de couverture :
1945 : Claire retrouve son mari pour leur lune de miel dans un village écossais. Au cours d’une balade, elle découvre un menhir auquel la population locale voue un culte particulier. En s’approchant pour le toucher, Claire va comprendre pourquoi : elle se volatilise pour atterrir au beau milieu d’un champ de bataille. Le menhir l’a menée tout droit en l’an de grâce 1743, au coeur de la lutte opposant Écossais et Anglais. L’un des combattants est le sosie de son époux, mais Claire aura tôt fait de comprendre que présent et passé ne se ressemblent pas… et qu’il lui faudra faire un choix !



MON AVIS SUR LE LIVRE


Bon, je vous avoue, pendant un très long moment j’ai eu la flemme de me plonger dans cette histoire, pourtant, elle me faisait de l’œil ! Lorsque cela touche à l’Ecosse en général, vous pouvez être sûrs que cela m’intéresse. Je n’avais jusqu’à présent pas eu l’occasion de me plonger dans Le chardon et le tartan de Diana Gabaldon, je ne trouvais simplement pas les livres en magasin, mais lorsque J’ai lu a réédité les romans à la sortie de la série télé qui en est inspirée, je ne pouvais plus passer à côté. Je me suis laissée emporter par cette vague, presque sans effort et me suis laissée submergée par cet univers bluffant.


Ecosse et voyage spatio-temporels, deux thématiques qui m’interpellent et qui, sublimés par la plume et l’inventivité de Diana Gabaldon, font un exquis mélange. Les personnages se déclinent avec tellement de relief que cela en devient déconcertant, ils sont tellement bien dépeints, tellement bien travaillés, principaux ou secondaires, que cela nous paraît presque réel. Claire Randal/Beauchamp/Etunautrenomquejevaisgardersecretahahahaha, tout d’abord, est remarquablement bien construite. Son caractère est finement ciselé et du caractère elle en aura besoin au cours de l’histoire ! En effet, ce qui va lui arriver est complètement fou. Claire vient d’achever le service d’infirmière qu’elle a assuré durant la Second Guerre mondiale auprès des soldats anglais et retrouve, après six ans de séparation, son mari Frank Randal, professeur d’histoire à l’université d’Oxford. Pour renforcer leur couple, ils décident de s’offrir une seconde lune de miel en Ecosse, dans la ville où ils se sont mariés. Seulement, les choses ne vont pas se dérouler comme prévu, puisque Claire, victime de sa curiosité, va être aspirée dans le passé alors qu’elle se rend sur un site gaelic. Elle est catapultée en 1743, au cœur d’un conflit entre Highlanders et Red Coat (les anglais).


Ce qui m’a plu dès le départ chez Claire est sa lucidité. Elle s’aperçoit très rapidement qu’elle n’est plus au XXIe siècle et au lieu de rester dans le déni, comme on peut le voir parfois, elle va prendre sur elle et tenter de trouver une solution pour se sortir de ce pétrin ou, à défaut, de s’adapter au mieux à l’époque dans laquelle elle a atterrie. Notre infirmière a une forte personnalité et cela lui sera utile lorsqu’il sera question de tenir tête à un écossais bâti comme une armoire à glace. Ses talents de soigneuse également lui permettront de survivre. J’aime beaucoup son personnage pour son côté très débrouillard. Elle possède également un cœur d’or qui fait que l’on s’attache à elle sans mal. On ne peut pas rêver d'un meilleur personnage principal.


J’ai aussi beaucoup apprécié de découvrir l’histoire selon son point de vue, d’autant plus qu’elle est quelqu’un d’assez clairvoyant. Elle observe son entourage et parvient à se faire très rapidement une opinion. S’il lui arrive de se fourvoyer, elle a souvent un très bon instinct. C’est agréable de se laisser guider par un protagoniste tel que Claire, l’histoire en devient fluide et tout coule de source. L’image qu’elle nous renvoie des personnalités qu’elle rencontre est également importante. Son point de vue sur le clan MacKenzie, notamment, nous permet de cerner très rapidement sa composition et particulièrement la relation de Callum et Dougal, les deux frères chefs de clan. À travers ses yeux, on apprend les coutumes et les traditions écossaises, ce que j’ai trouvé vraiment très intéressant. On assiste également à un bout d’Histoire, l’ultime révolte des clans écossais contre la domination anglaise, au travers du soulèvement des jacobites notamment, que l’on voit prendre forme petit à petit.


Puis, il y a le personnage de Jamie. Aaaaaaah, Jamie…Je pourrais vous en parler des heures sans m’en lasser. Il se détache des autres membres du clan Mackenzie dès les premiers instants, cela se voit très clairement. Il est différent et pour cause, il n’est pas vraiment à sa place parmi les Mackenzie, je vous laisse le loisir de découvrir pourquoi en lisant le roman. Jamie est très mystérieux, mais son caractère est également tendre, loyal et déterminé. Des qualités qui me séduisent et que j’aime voir se développer chez un personnage masculin. Jamie n’a pas peur de se battre pour des causes qui lui semblent juste, c’est également un garçon éduqué. On perçoit très rapidement sa part de noblesse, qu’il conserve pourtant avec beaucoup de modestie. Jamie n’est pourtant pas sans défaut, il peut se montrer impulsif quelque fois et un peu rude comme beaucoup d’homme de son époque. Il a néanmoins du respect pour la vie, pour les êtres humains, qu’ils soient hommes, femmes ou enfants. Bref, que demande le peuple ?


L’intrigue en elle-même est assez mouvementée. On ne s’ennuie pas, au contraire, et cela malgré les 800 pages et quelques du premier opus. Diana Gabaldon sait parfaitement comment tenir son lecteur en haleine. L’auteur sait doser suspens, actions et sentiments pour nous livrer un résultat complètement renversant.



ON ADORE : Tout ! Les personnages, notamment Jamie et Claire, mais aussi chacun des membres qui nous sont décrit. L’auteur arrive à nous délivrer des personnalités très bien construites. L’histoire et l’univers. L’Ecosse, en lisant le roman, nous semble tellement familière !

ON REGRETTE : Rien.

vendredi 13 février 2015

▲ Lili bouquine ❘ Kaleb t.1 de Myra Eljundir



Titre en VO :Kaleb, t.1

Editeurs : Robert Laffont (Collection R)

Site de l’auteur : http://www.desjours.com/

Ma note : 8/10

Quatrième de couverture :
À 19 ans, Kaleb se découvre empathe : il se connecte à vos émotions pour vous manipuler. Il vous connaît mieux que vous-mêmes. Et cela le rend irrésistible. Terriblement dangereux. Parce qu'on ne peut s'empêcher de l'aimer. À la folie. À la mort.
Sachez que ce qu'il vous fera, il n'en sera pas désolé. Ce don qu'il tient d'une lignée islandaise millénaire le grise. Même traqué comme une bête, il en veut toujours plus. Jusqu'au jour où sa propre puissance le dépasse et où tout bascule... Mais que peut-on contre le volcan qui vient de se réveiller ?

Le premier tome d'une trilogie qui, à l'instar de la série Dexter, offre au lecteur l'un de ses fantasmes : être dans la peau du méchant.



MON AVIS SUR LE LIVRE


Depuis sa sortie, ce roman me fait envie. Tant par son synopsis qui m’a toujours intriguée que par les « à-côté ». Je ne vous apprends pas que l’auteur est resté dans l’anonymat, se cachant sous un pseudo, pendant un bon moment. Ce n’est que très récemment que nous avons appris que Myra Eljundir était en fait l’auteur de polar Ingrid Desjours. J’ai pu la rencontrer au salon du livre et de la presse jeunesse à Montreuil en novembre dernier. Elle est déjantée et partage cette joyeuse folie avec ses lecteurs, c’est assez communicatif. C’est d’ailleurs cette rencontre qui m’a fait sauter le pas, alors que j’hésitais à mon plonger dans cette série depuis au moins deux ans.

Je ne suis d’ailleurs absolument pas déçue d’avoir enfin pu lire ce premier tome ! Je me suis laissée emportée dans l’histoire sans même m’en rendre compte. Kaleb est un personnage très intriguant, je l’ai apprécié dès le début, bien qu’il ait des traits d’anti-héro assez prononcés. Il est manipulateur, parfois cruel, mais on s’attache assez facilement à lui. Kaleb est un jeune homme perdu, en quête d’identité et d’affection, ce qui déclenche automatiquement une certaine empathie. Le mon empathie, d’ailleurs, est plutôt significatif dans cette histoire puisque c’est le pouvoir que développe le protagoniste au fil des pages.

Kaleb parvient à ressentir les émotions des autres, puis à se les approprier. Au départ, le jeune homme perçoit son don comme un parasite qui l’empêche d’avoir les idées claires, quelque chose qui l’entrave, puis il apprend à le maitriser. La mutation à laquelle on assiste est assez intéressante, c’est le cœur de l’histoire.

Ce que j’ai également beaucoup apprécié, c’est que le roman est organisé selon un point de vue plutôt omniscient. Kaleb est le personnage de l’histoire, certes, mais il n’est pas le seul qui a de l’importance. On découvre au contraire une multitude de points de vue et donc des approches différentes de l’intrigue. Les révélations tombent au fur et à mesure. On pourrait croire, d’ailleurs, qu’un tel procédé enlève son suspens à l’histoire, mais pas du tout ! Bien au contraire, notre esprit grouille de questions ! J’ai vraiment adoré cette sensation.

Le roman est par ailleurs très riche et notamment la mythologie qui est exploitée. Tout cela servi par la plume vibrante et dynamique de Myra Eljundir (ou Ingrid Desjours, c’est à vous de choisir ;)) C’est assez original, à ne pas mettre entre toutes les mains par contre, certaine scène peuvent paraitre assez choquante pour les âmes sensibles.


ON ADORE : Le personnage de Kaleb – la pluralité des points de vue – l’intrigue en elle même

ON REGRETTE : Peu de choses finalement.

mardi 10 février 2015

▲ Lili bouquine ❘ Sinder de Jane Devreaux



Titre en VO :Sinder (VF)

Editeurs : Autoéditions. Jane Devreaux

Site de l’auteur : http://jane-devreaux.blogspot.fr/

Ma note : 5/10

Quatrième de couverture :
Une rumeur peut faire de vous quelqu’un de populaire, quelqu’un de dangereux. Une rumeur peut tout changer.
Ses yeux noirs trop grands et trop maquillés en ont déjà fait trembler plus d’un. On raconte que ses parents sont en prison, qu’elle a tabassé à mort un mec qui a osé se moquer de son prénom. Elle, c’est Sandre River.
Il est le beau rugbyman populaire. Celui qui sort avec la sublime et trop prude Marcy Cheparde, celui qui fait baver d’envie toutes les filles. Lui, c’est Josh Anderson.
Jamais, Sandre ne reconnaitra qu’il lui plait. Jamais, Josh n’avouera que ses hormones sont en ébullitions. Une seule provocation de Sandre va suffire à bouleverser leurs vies. « Tu veux un conseil, trouve-toi une fille, n’importe laquelle, vide tes bourses et remet la machine à penser en route. »
Qui aurait pu imaginer que ces mots donneraient naissance à une incroyable histoire d’amour ?


MON AVIS SUR LE LIVRE


Lorsque Jane Devreaux est venue me proposer de découvrir l’histoire qu’elle avait écrite, j’avoue avoir été assez intriguée par ce qu’elle m’a proposé. Pourtant, je lis très rarement des fichiers numériques, privilégiant, comme beaucoup, le format papier. Néanmoins, j’ai été surprise de me prêter si facilement à cette lecture ! En deux jours, à peine, j’ai terminé ce bouquin. Pour tout vous avouer, j’ai même lu ce livre sur mon téléphone, lorsque je ne pouvais pas me servir de ma kobo. Cela souligne à quel point cette lecture est addictive ! Car si j’ai quelques défauts à souligner par rapport à cette histoire (sinon ce n’est pas drôle, n’est-ce pas ?), on ne peut pas lui enlever son rythme. Les pages se tournent presque d’elles-même.

On suit l’histoire de Sandre, une jeune fille pour le moins étrange et, d’après ce que l’on découvre, assez mal dans sa peau. Sa vie ne semble pas facile et particulièrement sa relation avec ses parents. Il y a aussi Josh, un jeune homme bridé par sa mère et sa petite amie qui souhaitent faire de lui l’homme qu’il n’est visiblement pas. Sportif, garçon de bonne famille, Josh se sent étriqué dans sa propre vie, comme si le costume qu’on cherchait à lui faire enfiler n’était pas à sa taille.

C’est deux là n’ont rien en commun. Josh trouve que Sandre est trop bizarre pour être approchée, Sandre pense que Josh a une cervelle d’huitre. Cependant, lorsque leur professeur de français leur impose un devoir en équipe, les deux jeunes adolescents sont forcés de se fréquenter. Avec cette contrainte, les deux protagonistes vont réveiller une émotion étrange, un sentiment qu’ils n’auraient jamais pensé éprouvé l’un pour l’autre : du désir.

Ce roman traite d’abord des préjugés. Il traite de la manière dont les gens, et particulièrement les adolescents, souvent sans pitié, jugent trop facilement les autres. Sans connaître, on a tôt fait de se forger une opinion sur une personne sans parfois chercher à gratter un peu la surface. Il évoque également la découverte de son corps et de celui de l’autre, des premiers émois amoureux, ou du moins charnel. Soyons clairs, ce roman est érotique, les scènes sont d’ailleurs assez nombreuses, il n’a toutefois rien de vulgaire. L’auteur préfère user de sensibilité et c’est plutôt agréable. De plus, cette relation permet aux personnages de se dévoiler, de s’ouvrir, tant l’un envers l’autre que vis à vis du lecteur.

Néanmoins, j’ai a reproché un certain nombre de clichés, ou tout du moins de situation assez improbables. Certains éléments de l’histoire ne tiennent pas debout notamment en ce qui concerne le personnage de Sandre. On a du mal a envisager la vie de la jeune fille, ce que nous décrit l’auteur nous paraît rapidement assez insensé. Cela paraît impossible. Trop pour qu’on croit réellement à l’histoire. C’est un peu dommage.

Le schéma narratif, également, est un peu banal. Rien de très original. La manière dont se déroule l’histoire est déjà. L’auteur ne sort pas des sentiers battus. Cependant, cela fonctionne très bien.

En bref, j’ai apprécié les personnages et la relation qu’ils entretiennent, toutefois j’ai trouvé beaucoup trop d’incohérences et de situations incongrues pour apprécier totalement ma lecture.



ON ADORE : La relation des personnages

ON REGRETTE : Des situations trop absurdes, de nombreux éléments invraisemblable.

dimanche 8 février 2015

▲ Lili bouquine ❘ L'Elite de Kiera Cass



Titre en VO :The Elite

Editeurs : Robert Laffont (Collection R)

Site de l’auteur : http://www.kieracass.com/

Ma note : 6/10

Quatrième de couverture :
La Sélection de trente-cinqt candidates s'est réduite comme peau de chagrin, et désormais l'Élite restante n'est plus composée que de six prétendantes. L'enjeu pour ces jeunes filles ? Convaincre le Prince Maxon, le Roi et la Reine ses parents, qu'elles sont les mieux à même de monter sur le trône d'Illeá, alors que deux factions de rebelles veulent faire tomber la monarchie.
Pour America Singer, demeurer au palais est encore plus compliqué : ses sentiments envers Maxon viennent se heurter à l'amour qu'elle éprouve depuis l'enfance pour Aspen, garde royal qu'elle croise tous les jours dans les galeries, et à son sens aigu de la justice trop souvent déçu par les décisions royales...
Entre intrigues de cour, dilemmes tragiques et loyautés divisées, America navigue à vue dans la tourmente, en quête du déclic qui changera à jamais le cours de sa vie...

MON AVIS SUR LE LIVRE

Le tome 2 de la Selection de Kiera Cass, titré « L’Elite », m’a laissée un peu perplexe. J’avoue avoir un avis assez mitigé sur cet opus là. J’ai toutefois des points très positifs à donner.


Tout d’abord, j’ai beaucoup apprécié d’en apprendre un peu plus sur Maxon et notamment à propos de la relation qu’il entretient avec son père. Le roi Clarkson est un personnage assez caractériel et froid. Il est le roi dans toute sa splendeur et ne supporte pas que les choses aillent dans le sens contraire de ses décisions. Maxon, quant à lui, est un personnage plus doux, plus à l’écoute. On sent qu’il deviendra un roi aimant et très impliqué dans le devenir de son peuple. C’est d’ailleurs ce qui le rend attendrissant aux yeux du lecteur. De plus, de part sa position de prince et ses responsabilités dans la Selection, Maxon affirme davantage son rang de souverain. Il est amené à faire des choix difficiles, souvent partagé entre sa propre opinion et celle, omniprésente, de son père. Le prince s’informe, il fait des recherches sur son pays, son passé et va découvrir des révélations qui vont changer sa vision du royaume et peut-être, la manière dont il espère gouverner.


J’ai également apprécié de voir qu’America s’implique au même titre que Maxon dans cet histoire. Originaire de la caste Cinq, soit l’une des classes les plus inférieures, elle apporte son expérience du terrain à Maxon qui, lui, n’est jamais sorti de sa prison dorée. En prime, elle ne se laisse pas endoctriner par le roi Clarkson qui préférerait que son fils choisisse un épouse docile, soit tout l’inverse de l’héroïne. América s’impose, elle donne son opinion en public au risque de s’attirer les foudres du souverain. Elle acquiert peu à peu l’attitude d’une princesse du peuple, ce qu’on aimerait la voir devenir si jamais elle est choisi par Maxon en tant qu’épouse.


Toutefois, si ces points là m’ont enchantée, j’en ai d’autres à déplorer. Notamment le fait que la Dystopie ne soit pas suffisamment exploitée. On assiste, certes, à des révoltes de rebelles qui sont plus nombreuses dans ce tome-ci mais qui n’ont pas, selon-moi, assez d’influence sur le reste du récit. Cela me fait l’effet d’un moustique dont le bourdonnement viendrait perturber la tranquillité du royaume mais que l’on a tôt fait de chasser d’un revers de main sans y accorder plus d’importance que cela. C’est dommage, il me semble pourtant qu’il y aurait énormément d’éléments à exploiter de ce côté là.


L’histoire est, à mon avis, parasitée par des mondanités qui ne me semblent pas très utiles à l’intrigue, ou encore au triangle amoureux que l’on voit se créer entre America, le prince Maxon et Aspen. Ce genre de situation, en plus de manquer cruellement d’originalité, n’apporte rien à l’histoire. Je comprends que Kiera Cass n’ait pas souhaitée tirer un trait trop rapidement sur Aspen qui, rappelons le, est l’ex petit ami d’America, néanmoins les doutes d’America à propos de ses sentiments pour l’un ou pour l’autre alourdissent l’intrigue. De plus, la confusion d’America à propos des deux garçons, ainsi que certaines de ses réactions ne sont pas toujours en adéquation avec son caractère et notamment l’audace et la détermination dont elle fait preuve dans le roman.


En clair, un roman qui comporte quelques défauts mais que l’on a finalement tôt fait d’oublier une fois que l’on a refermé le livre. Kiera Cass parvient à nous en mettre plein les yeux, et surtout, elle sait insuffler chez son lecteur, l’envie irrépressible de connaître la suite.


ON ADORE : Les révélation à propos du personnage de Maxon, la manière dont il s'implique dans son rôle de prince

ON REGRETTE : La dystopie n'est pas suffisamment poussée ;

▲ Lili bouquine ❘ Malenfer de Cassandra O' Donnell



Titre en VO : Malenfer, la forêt des ténèbres

Editeurs : Flammarion

Site de l’auteur : www.rebeccakean.com

Ma note : 8/10

Quatrième de couverture :
Malenfer, la forêt maléfique, grandit et s'approche chaque jour davantage de la maison où vivent Gabriel et sa petite soeur Zoé. Seuls depuis le départ de leurs parents, partis chercher de l'aide en terre de Gazmoria, les enfants doivent faire face aux ténèbres qui recouvrent lentement Wallandar. Mais aussi à un tout nouveau danger : ni les visions de Zoé, ni ses pouvoirs magiques ne parviennent encore à l'identifier...


MON AVIS SUR LE LIVRE


Je connais Cassandra O’Donnell notamment pour sa saga d’urban fantasy, Rebecca Kean, dont j’ai vraiment beaucoup apprécié le premier tome. L’auteur a également écrit une romance historique, Sans orgueil, ni préjugés qui se situe à l’époque de la Régence en Angleterre. Avec Malenfer, elle s’illustre dans la littérature pour enfant, autrement dit, Cassandra O’Donnell aime mettre sa plume au service de plusieurs genres et c’est quelque chose que je trouve très intéressant ! Certes, je ne suis pas la cible principale de sa dernière œuvre, puisqu’elle vise un public d’enfant entre 8 et 10 ans, mais cela ne m’a pas empêchée de passer un bon moment de lecture.

Cassandra O’Donnell nous plonge dans un univers fantasy avec un monde qui lui est propre. Nous retrouvons Gabriel et Zoé, frère et sœur, qui vivent seuls dans un petit village bordé par l’hostile forêt de Malenfer. Leurs parents sont partis chercher de l’aide auprès d’un puissant magicien. Une forêt maléfique fait trembler tout le village puisqu’elle dévore tout ce qu’elle trouve sur son passage : terrains, habitations et êtres humains.

Gabriel et Zoé doivent garder le secret et faire croire aux adultes, et notamment à leurs enseignants, que leurs parents sont toujours là. On assiste alors à leur quotidien peu commun pour des enfants de leur âge. En effet, ils sont tout deux très courageux et ne se plaignent que très rarement. Gabriel endosse à merveille son rôle de grand frère et veille sur Zoé d’un œil bienveillant. La relation qui unit les deux enfants m’a beaucoup touchée, Cassandra O’Donnell a su magnifiquement nous transcrire l’amour qu’ils ont l’un pour l’autre. L’amitié est également une valeur que l’auteur a placée au centre de cette histoire.

Malenfer a tout pour faire rêver les enfants ! En effet, on suit une bande d’amis (ils ont tous entre 8 et 10 ans) qui tente de résoudre une énigme qui leur pose soucis. En effet, des évènements étranges se produisent à l’école et notamment la disparition de l’un de leur camarade. Gabriel, Zoé et leur ami tâcheront de découvrir ce qui se cache derrière tout cela. La joyeuse bande élabore des plans, prend des tours de guet et laisse gambader leur imagination comme le ferait n’importe quel enfant. On se sent d’ailleurs exactement comme dans un jeu d’enfant. Les 8-10 ans s’y retrouveront ainsi sans problème.

Cassandra O’Donnell laisse également place à leur imagination en instaurant du suspens. L’auteur tient son lecteur en haleine jusqu’à la fin. Enfin, la conclusion de ce premier opus nous donne clairement envie de connaître la suite.



ON ADORE : Les personnages et leur amitié – le suspens

ON REGRETTE :Que la forêt de Malenfer ne soit pas au centre de ce premier tome.