| Titre en VO : La Guilde de Nod, tome 1 « Genèse » Editeurs : Rebelle Editions Site du livre/de l’auteur : http://cecilc.com/ Ma note : 8/10 Quatrième de couverture : Londres, fin du XIXe siècle. Elisabeth Rosebury, dite Lily, tente d’échapper à un mariage forcé. Elle est sauvée de justesse d’une agression par Guillaume, un vampire mélancolique vivant dans un étrange château. Lily porte en elle un lourd héritage, elle fait partie de ceux que l’on nomme les descendants de la malédiction. Eux seuls peuvent devenir vampires, et Guillaume, forcé par les lois obscures de la Guilde, n’a d’autre choix que de faire d’elle sa première éveillée. Mais cette transformation leur réservera des surprises, elle les entraînera dans une aventure passionnante, à la recherche d’un mystérieux Maître mage… |
MON AVIS SUR LE LIVRE
J’avais entendu parler en bien de cette nouvelle saga, La Guilde de Nod dont le premier tome Genèse est paru en Janvier chez Rebelle Editions, et je ne suis absolument pas déçue de m’y être plongée à mon tour ! J’ai cédé à la tentation. Cécilia Correia est une auteure de talent, elle a su me séduire par son style poétique très agréable, ses tournures de phrase délicates et l’histoire des plus originales dans laquelle elle m’a littéralement embarquée dès les premières pages.
La singularité du roman commence d’abord par le contexte historique. Le XIXème siècle, Londres, quoi de mieux pour se mettre à rêver ? Les corsets élégants – à couper le souffle, si on veut user de mauvais jeu de mots –, les crinolines, les capes majestueuses, les chapeaux haut-de-forme…et je vous en passe des meilleurs.
Cécilia nous offre aussi un panel de personnages hauts en couleur, à commencer par Elisabeth Rosebury, surnommée Lily, notre héroïne. Une jeune femme de vingt-et-un ans qui ne manque pas de mordant – bien que se laissant parfois, peut-être, un peu trop porter par les événements. Guillaume, un Lord mystérieux, ancien croisé, qui joue du violon comme Orphée de sa lyre et dont on ne connaît encore que très peu de chose. Marcus, un légionnaire romain, qui aime les femmes – peut-être un peu trop d’ailleurs ;) –, combattant redoutable, c’est un allié de choix. Pour ma part, j’ai flashé sur ce personnage que j’espère retrouver dans les tomes suivants. Je l’ai trouvé sincère, d’avantage que Guillaume avec qui j’ai un peu de mal à accrocher, je dois bien l’avouer, mais je suis certaine que ce n’est une question de temps. Le lord saura me convaincre par la suite, j’en suis convaincue.
Un autre point fort, et pas des moindres, la mythologie, et donc l’intrigue qui en découle, développée ici par Cécilia Correia, est très complexe, mais si bien expliquée qu’on n’en perd pas une miette – du moins, cela n’a pas été mon cas, et dieu sait à quel point je suis étourdie, c’est pour vous dire. – On sent que l’auteure connaît son sujet et cela rend la lecture d’autant plus agréable. Cécilia mélange ici la religion monothéiste (ancien et nouveau testament) avec la mythologie gréco-romaine, et je dois dire que la solution des deux est plutôt réussie. D’autant qu’elle s’ancre parfaitement avec le mythe du vampire qu’à inventé l’auteure ici. Le fond est très bien construit, et depuis Anne Rice, je dois bien avouer que je n’ai pas trouvé de contexte si bien travaillé. Un grand bravo à l’écrivain !
L’intrigue en elle-même ne brille pas par son originalité, il s’agit, comme dans beaucoup de roman d’une quête que mènent les personnages vers le savoir qu’ils n’ont pas. En sommes, on retrouve le même schéma dans nombreux roman, mais ceci n’est pas un reproche, loin de là, car à côté de cela, le fil se suit plutôt bien. Comme le reste du roman est bien construit, le trajet qui plus est, est assez agréable.
Le seul petit bémol que j’ai déniché dans ce roman, c’est en effet l’insouciance d’Elisabeth qui, comme je l’ai évoqué plus haut, se laisse porter par les événements sans se questionner plus que cela. J’aurais aimé être d’avantage dans sa tête, la voir se poser mille questions, mais cela n’est que mon point de vue personnel, cela n’enlève en rien la qualité de ce roman. Je vous le conseil grandement !
ON ADORE : La mythologie ! C’est le gros point fort du roman.
ON REGRETTE : La passivité (assez légère) d’Elisabeth par rapport à sa situation.
La singularité du roman commence d’abord par le contexte historique. Le XIXème siècle, Londres, quoi de mieux pour se mettre à rêver ? Les corsets élégants – à couper le souffle, si on veut user de mauvais jeu de mots –, les crinolines, les capes majestueuses, les chapeaux haut-de-forme…et je vous en passe des meilleurs.
Cécilia nous offre aussi un panel de personnages hauts en couleur, à commencer par Elisabeth Rosebury, surnommée Lily, notre héroïne. Une jeune femme de vingt-et-un ans qui ne manque pas de mordant – bien que se laissant parfois, peut-être, un peu trop porter par les événements. Guillaume, un Lord mystérieux, ancien croisé, qui joue du violon comme Orphée de sa lyre et dont on ne connaît encore que très peu de chose. Marcus, un légionnaire romain, qui aime les femmes – peut-être un peu trop d’ailleurs ;) –, combattant redoutable, c’est un allié de choix. Pour ma part, j’ai flashé sur ce personnage que j’espère retrouver dans les tomes suivants. Je l’ai trouvé sincère, d’avantage que Guillaume avec qui j’ai un peu de mal à accrocher, je dois bien l’avouer, mais je suis certaine que ce n’est une question de temps. Le lord saura me convaincre par la suite, j’en suis convaincue.
Un autre point fort, et pas des moindres, la mythologie, et donc l’intrigue qui en découle, développée ici par Cécilia Correia, est très complexe, mais si bien expliquée qu’on n’en perd pas une miette – du moins, cela n’a pas été mon cas, et dieu sait à quel point je suis étourdie, c’est pour vous dire. – On sent que l’auteure connaît son sujet et cela rend la lecture d’autant plus agréable. Cécilia mélange ici la religion monothéiste (ancien et nouveau testament) avec la mythologie gréco-romaine, et je dois dire que la solution des deux est plutôt réussie. D’autant qu’elle s’ancre parfaitement avec le mythe du vampire qu’à inventé l’auteure ici. Le fond est très bien construit, et depuis Anne Rice, je dois bien avouer que je n’ai pas trouvé de contexte si bien travaillé. Un grand bravo à l’écrivain !
L’intrigue en elle-même ne brille pas par son originalité, il s’agit, comme dans beaucoup de roman d’une quête que mènent les personnages vers le savoir qu’ils n’ont pas. En sommes, on retrouve le même schéma dans nombreux roman, mais ceci n’est pas un reproche, loin de là, car à côté de cela, le fil se suit plutôt bien. Comme le reste du roman est bien construit, le trajet qui plus est, est assez agréable.
Le seul petit bémol que j’ai déniché dans ce roman, c’est en effet l’insouciance d’Elisabeth qui, comme je l’ai évoqué plus haut, se laisse porter par les événements sans se questionner plus que cela. J’aurais aimé être d’avantage dans sa tête, la voir se poser mille questions, mais cela n’est que mon point de vue personnel, cela n’enlève en rien la qualité de ce roman. Je vous le conseil grandement !
ON ADORE : La mythologie ! C’est le gros point fort du roman.
ON REGRETTE : La passivité (assez légère) d’Elisabeth par rapport à sa situation.