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dimanche 16 décembre 2012

Lili bouquine : Highlanders, t.1 "La malédiction de l'elfe noir" de Karen Marie Moning

Titre en VO : Beyond the highland mist
Editeurs :J'ai lu
Site de l’auteur : http://www.karenmoning.com/kmm/

Ma note : 5/10
Quatrième de couverture : Au XVIe siècle en Ecosse, Hawk est célèbre pour sa beauté et sa force guerrière. A la cour de Faërie, le roi et son fou, Adam Black, jaloux de Hawk qui a séduit la reine Aoibheal, tentent de trouver une femme d'une beauté parfaite qui ne se laissera pas séduire par Hawk. Adrienne de Simone est alors enlevée du XXe siècle et se retrouve en 1513.

MON AVIS SUR LE LIVRE

Qui me connaît bien sait mon attachement aux pays de légendes, comme l’Irlande ou l’Ecosse. Dotée d’un esprit rêveur, je ne peux que m’emballer lorsqu’on évoque les Highlands, les kilts, les doux airs de cornemuse, les plaines d’herbes hautes et vivaces, les shortbreads…(oui, non, là, je m’égard :p), aussi ne pus-je m’empêcher de tendre l’oreille lorsque la toile s’est mise à parler de la seconde série de Karen Marie Moning, très simplement nommé Les Highlanders, histoire de vous mettre correctement l’eau à la bouche. Très enthousiaste à propos de cette nouvelle saga, je me suis procurée les deux premiers tomes dans la même foulée, j’ai ensuite dévorée le premier La malédiction de l’Elfe noir presque en une seule bouchée, et si j’ai passé un agréable moment à la lecture, je n’en garde pas vraiment un souvenir impérissable. Ainsi, mon avis sur ce livre est plutôt mitigé.

Ce roman est pour moi uniquement destiné à la détente. Ce n’est pas un mal en soi, il est parfois très agréable de seulement se poser dans un fauteuil et d’ouvrir un livre où il n’est pas dérangeant pour la compréhension de l’histoire de laisser son esprit en pause, néanmoins, ce serait mentir que de vous dire que le roman m’a transcendée, ou voire même marquée.

L’écriture est fluide, cela se lit tout seul et le récit est plutôt attractif. L’univers développé est également assez sympathique et saupoudré d’un humour cocasse appréciable, ce sont là, cependant, les seuls points positifs que je peux énumérer pour La malédiction de l’Elfe noir.

J’ai trouvé l’ensemble un peu trop kitch et truffé de clichés.

Prenons en premier lieu la base du roman : la rencontre entre deux personnages de pays et d’époques totalement différentes. Nous avons d’un côté Hawk, grand seigneur écossais du XVIeme siècle, majestueux dans son kilt et fier sur son valeureux destrier, et Adrienne, jeune femme un peu perdue et écoeurée par la gente masculine, appartenant à la fin du XXeme, de l’autre. C’est plus qu’un choc des cultures, cela pourrait presque provoquer un nouveau Big Bang, seulement voilà, si l’idée est assez bonne, elle est plutôt peu exploitée.

Les personnages, et en particulier leur relation, constituent, pour moi, un cliché à eux seuls. Hawk, fier, exigeant, autoritaire, peu habitué à ce qu’on lui dise non. Adrienne, détruite, possédant une aversion claire pour les hommes, naïve – trop pour que cela soit crédible en passant – et trop mollassonne à mon goût. Le tableau ne me paraît pas très original, et vous ? D’autant que la malédiction de l’Elfe noir consistait à choisir une femme qui aurait suffisamment de force de caractère pour résister à Hawk et qu’à mon sens, Adrienne n’était pas la candidate idéale pour le poste. Certes, son dégoût des hommes a donné du fil à retordre à notre beau lord écossais, mais elle n’a fait que résister à l’attraction sexuel qu’il excerçait sur elle, j’aurais aimé voir une femme plus forte, plus rebelle et qui n’aurait pas la langue dans sa poche, plutôt qu’Adrienne, trop fade à mon sens.

Vous l’aurez compris, je n’ai ressentis aucune attache pour le personnage d’Adrienne, ce qui me laisse si perplexe. Son passé, selon lequel elle aurait été abusée par un homme riche, prise et jetée comme un vulgaire mouchoir, un homme qui ne voyait aucun intérêt en elle, pas même sexuel, mais qui lui aurait tout de même fait du mal – Comment ? On ne sait pas. – me paraît décousu, et, encore une fois, bien peu crédible. Tout comme sa manière d’agir avec Hawk et son intégration au XVIeme siècle

En d’autres termes, je n’ai été séduite que par l’univers de ce roman, ce pourquoi je me risquerais à lire le tome 2 avant de prendre la décision de continuer, ou bien au contraire d’arrêter la série.


ON ADORE : L’univers.
ON REGRETTE :Des personnages trop lisses et peu crédibles – des clichés – le manque de surprise dans le dénouement.


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