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dimanche 21 juillet 2013

Lili bouquine : La promesse des highlands de Hannah Howell

Titre en VO : Highland vow
Editeurs : Milady Romance (Pemberley)
Site de l’auteur : http://hannahhowell.com/
Ma note : 5/10
Quatrième de couverture :
Saura-t-elle gagner le coeur de son amour d’enfance ? Alors qu’elle n’est encore qu’une fillette, Elspeth Murray sauve la vie d’un chevalier, Cormac Armstrong. Sans le savoir, ce dernier ravit son coeur à jamais. Bien des années plus tard, c’est le même homme qui va la tirer des griffes d’un prétendant indésirable. La petite fille est devenue une jeune guérisseuse d’une beauté à couper le souffle. Hélas, Cormac est déjà promis à la cruelle et perfide Isabel Douglas. Elspeth va devoir se battre pour conquérir l’homme qu’elle aime et elle n’envisage pas une seule seconde de perdre.

MON AVIS SUR LE LIVRE

Des hommes en kilt, des jeunes filles en fleur, une romance semée d’embuche mais tellement passionnelle qu’elle nous fait exploser le cœur dans la poitrine. Check ! Avec La promesse des highlands de Hannah Howell, nous sommes exactement dans les sentiers pré-établis de la romance historique et cela ravira les inconditionnels du genre mais n’ira malheureusement pas jusqu’à bousculer les conventions.

Hannah Howell, auteure à best-seller spécialisée dans la romance historique mettant en scène des highlanders et reconnue en Amérique depuis plus de vingt ans, maitrise parfaitement son sujet. Le roman est réglé comme du papier à musique, néanmoins il m’a manqué une petite touche d’originalité. Un manque de modernité peut-être également, le roman a en effet été publié en l’an 2000 au Etat-Unis.

Il n’y a certes aucune prise de risque, toutefois l’intrigue suit parfaitement bien son cours, bien que manquant parfois de vraisemblance. Le livre se lit sans effort. Parfait pour un moment de détente. Les dénouements des différentes péripéties – car elles sont nombreuses, il est difficile de reprocher au roman son manque de dynamisme – sont parfois peu crédibles, ou trop surprenants pour que la pilule passe avec un simple trait d’eau claire. Cela résulte peut-être du comportement, ou du caractère des personnages et notamment de Cormac Armstrong et Elspeth Murray.
Comme c’est le cas pour de nombreuses romances, l’accent est placé majoritairement sur les protagonistes et sur la relation qu’ils entretiennent. Ici, nous découvrons donc l’histoire de Elspeth, fille du seigneur Murray, lord écossais, amoureuse depuis l’enfance de Cormac Armstrong, de huit ans son ainé. Les deux jeunes gens se sont rencontrés alors que Cormac, âgé de dix-sept ans, blessé, tentait d’échapper au clan Douglas qui l’accusait d’un meurtre qu’il n’avait pas commis. Elspeth, petite fille, a découvert le garçon et l’a ramener chez ses parents pour lui apporter des soins. Ils se retrouvent dix ans plus tard quand Elspeth est enlevée par un autre lord écossais, Sire Colin MacRae qui a décidé de l’épouser de force. Cormac prend l'initiative de secourir celle qui fit de même pour lui quand ils étaient plus jeunes, et à partir de ce moment commence la romance.

Elspeth est de nature assez têtue, elle est amoureuse de Cormac depuis le jour où elle l’a secouru, et lorsqu’elle tombe sur lui dix ans plus tard, elle fait le serment de conquérir son cœur à tout prix. Elle n’a cure qu’il soit dédié à une autre, elle compte bien, au cours de l’histoire, jouer de ses charmes pour se l’accaparer au détriment de la promise de Cormac. Elle est capricieuse, mais également douée d’un grand cœur. Elle n’est pas égoïste comme on pourrait se l’imaginer, elle est au contraire très généreuse et attentionnée. Elle est décrite comme une femme de caractère, entourée d’une aura bienveillante. Elle est presque trop mure pour son âge, tout en gardant cependant une espièglerie enfantine. C’est la personnalité fard du roman.

Cormac, quant à lui, est un personnage qui ne m’a pas particulièrement charmée. Je lui ai trouvé trop peu de relief. L’auteure tâche de faire de lui un homme fort, honnête et respectueux de ses engagements, mais je l’ai trouvé, pour ma part, extrêmement crédule et malléable. Il est borné, certes, mais se laisse facilement tenter, notamment en ce qui concerne Elspeth. Il manque parfois de fermeté, et lorsqu’il en fait preuve à quelques rares moments dans l’intrigue, cela semble absurde au lecteur. Comme si ses réactions n’étaient pas en adéquation avec les évènements. Il est également assez long à la détente et garde en lui une obsession difficilement compréhensible. Je n’ai pas vraiment accroché au personnage masculin de ce duo romantique, ce qui, dans le cas d’une romance peut se révéler assez problématique.

Pour conclure, La promesse des highlands n’est pas un mauvais roman. Je suis persuadée qu’il ravira les fans d’écossais en kilt et de romance historique en général. Toutefois, il ne sort pas des sentiers battus et n’apporte aucune originalité. Mais je vous en laisse seuls juges ;)

ON ADORE : Le personnage d’Elspeth
ON REGRETTE :
Les rebondissements parfois incohérents, peu crédibles – La personnalité de Cormac.


2 commentaires:

  1. Coucou =) Arff dommage pour le manque de crédibilité des évènements, c'est souvent ça et l'évolution du personnage qui fait que l'histoire sert à quelque chose. ( ah je me rend compte que je suis exigeante car je ne veux pas que ça ce passe trop vite ! )
    Ps : le bêtisier est très sympa, j'imagine que ça ne doit pas toujours être simple !

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    1. Oui, la plupart du temps je me rend compte aussi que je suis assez exigeante aussi en ce qui concerne mes lectures, mais cela permets aussi de mieux cibler ce qu'on a envie de lire et je pense que cela ne peut pas être un mal.

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