mercredi 31 octobre 2012

Lili bouquine : L'Echange de Brenna Yovanoff

Titre en VO : The remplacement
Editeurs :Michel Laffon
Site de l’auteur :
http://brennayovanoff.com/
Ma note : 7/10
Quatrième de couverture : Mackie Doyle n’est pas un humain, même si tous les habitants de la petite ville de Gentry le considèrent comme un des leurs. Voilà seize ans, il a été échangé contre un bébé humain. C’est le prix à payer pour la paix avec le monde d’où il vient : un univers terrifiant où d’obscurs tunnels suintent des eaux pestilentielles, peuplé de morts-vivants et dirigé par une étrange princesse tatouée. Depuis, Mackie se bat pour survivre, malgré ses allergies mortelles au fer, au sang et aux lieux sacrés. Quand la plus jeune sœur de Tate, la fille qu’il aime, disparaît, il décide de tout faire pour la retrouver, même s’il doit affronter pour cela les plus sinistres créatures. Dans cette descente aux enfers, trouvera-t-il enfin sa véritable place ? Méfiez-vous, tout le monde est échangeable.

MON AVIS SUR LE LIVRE

L’Echange de Brenna Yovanoff est le genre de roman qu’on s’imagine lire en frissonnant sous la couette, rien qu’en se référant à sa couverture mystérieuse et inquiétante ainsi qu’à sa quatrième plutôt intrigante. On y retrouve, en effet, un univers assez sombre, ou dirais-je plutôt en demi-teinte, avec cette étrange impression que l’on ressent lorsque le jour commence à décliner, mais qu’il ne fait pas totalement nuit pour autant.

L’Echange, c’est ça, un constant entre-deux. Un univers coincé entre deux monde, n’appartenant ni totalement à l’un, ni totalement à l’autre. C’est également le cas de Mackie Doyle, notre protagoniste ici. Malcom, fréquemment appelé Mackie dans le livre, est un personnage singulier. Il ne fait pas partie de notre monde, mais il ne fait pas non plus partie du leur. Et c’est là tout l’enjeu – ou du moins une grand part – du roman.

Pour vous situer un peu, Brenna Yovanoff a choisi de réimaginer un mythe celtique, tout en appliquant ses propres règles. Je parle notamment du mythe selon lequel un peuple de fée élèverait au berceau quelques bébés humains et les remplacerait par ses propres nourrissons, et offrant en retour fertilité et bonne fortune aux terres qu’il dépeuple d’enfants. À Gentry, une petite bourgade perdue au fin fond des Etats-Unis, c’est exactement ce qu’il se passe. Tous les sept ans, un bébé est enlevé à sa famille et échangé par un monstre qui, ne recevant pas d’amour et étant intolérant à notre monde très différent du sien, meurt rapidement. En théorie, c’est ce qu’il se passe, sauf que cela s’est déroulé plutôt différemment pour Mackie Doyle, enfant échangé, et héros de cette histoire.

Mackie est l’un des rares enfants troqués qui a survécu, et l’on peut dire que c’est grâce à la tendresse que lui a immédiatement offert Emma, sa sœur ou tout comme. Cet élément, ainsi que quelques autres dispatchés dans le roman, sont exactement ce qu’il me fait dire que ce roman, bien que très noir, dispose de beaucoup de tendresse. L’amour filiale qu’à développé l’auteure entre Emma et son frère échangé m’a énormément touché, car si L’Echange est un livre fantastique, on décèle ici un sujet très concret : la tolérance.

C’est en effet une notion très importante qu’a exposée Brenna Yovanoff dans son récit, et qui y prend une place majeure. On y retrouve d’ailleurs tout les codes, comme premièrement les non-dits. Tout le monde sait, mais personne n’en parle. On évite les sujets délicats, on se contente de glisser un regard de biais par ci, par là ou de murmurer à l’oreille d’un voisin. On utiliser fréquemment le terme de « monstre », souvent à tort et à travers, et l’on met tout le monde dans le même sac. Autrement dit, on est plongé, ici, dans une atmosphère des plus tendues.

Un climat glacial que Brenna Yovanoff parvint à réchauffer grâce à sa palette formidable de personnage. Il y a Mackie, bien sûr, qui sait nous toucher par sa différence et sa manière de vivre sa nature des plus particulière, mais il y a Emma, la tendresse et la tolérance à l’état pur, également. Nous avons aussi Roswell, un ami qu’on aimerait tous avoir et qui apporte un vrai plus à l’histoire. Et enfin Tate, une jeune fille assez particulière que j’ai aimé découvrir.

Le fait que Mackie soit un garçon est également, selon moi, un point positif. Moi qui suis plutôt habituée au protagoniste de sexe féminin dans les romans young adult, j’ai aimé ce changement. D’autant qu’il nous dévoile une réflexion assez intéressante, j’ai particulièrement aimé entrer dans sa tête, ainsi que de le voir évolué tout au long de l’histoire. Il est, à proprement dit, le cœur de l’intrigue – du moins durant la plus grande partie du roman – et tout ce joue autour de lui, de sa véritable identité. Grâce à son personnage, nous éclaircissons quelques points noirs et découvrons l’univers au même rythme que lui.

Le gros point fort de L’Echange est bien entendu son originalité, autant sur la construction de l’intrigue que sur le monde développé et ses personnages. Tout est innovant, et c’est ce qui m’a directement séduit.

On peut néanmoins reprocher son caractère quelque peu brouillon, et très flou, à l’histoire. Bien que, là aussi, cela semble faire partie du jeu. Brenna Yovanoff a voulu créer une atmosphère mystérieuse, inquiétante, angoissante et en laissant quelques interrogations subsister à la toute fin du livre, elle conserve ainsi très bien ce mystère. Une belle carte de jouer selon moi, mais je conviens que cela ne puisse pas plaire à tout le monde.

Le vrai défaut de ce roman, toutefois, est sa fin. D’après moi, elle est trop facile et peu étoffée. Comme si elle avait été bâclée par rapport au reste du livre. C’est bien dommage, car pour moi, cela aurait bien valut un sans faute.

ON ADORE : L’univers sombre et inquiétant – la petit touche de tendresse – traitement du sujet de l’intolérance, de la différence – les personnages.
ON REGRETTE : Fin un peu brouillon.


Mes p'tits frissons livresque d'Octobre

Hello les monstres, Excusez la facilité dont j'ai fait preuve pour mon titre, mais le fait est que j'écris cet article le soir d'Halloween et que c'est la toute première chose qui m'est venue à l'esprit. Enfin, passons, là n'est pas l'important. Octobre a été, pour moi, un mois plutôt concluant. 3 livres de lus, ce qui dénote une légère progression depuis Septembre où je n'étais parvenue à n'en terminé qu'un seul. Que des lectures agréables, dont une totale découverte, et deux suites de saga - ou tout comme - que j'attendais de lire avec impatience. En ce qui concerne mes achats, pas de grosse folies ce mois-ci, serais-je en train de m'assagir ? À voir :/

jeudi 25 octobre 2012

Lili bouquine : Francesca, La trahison des Borgia de Sara Poole

Titre en VO : The Borgia betrayal
Editeurs :MA Editions
Site de l’auteur :
http://www.sarapoole.com/
Ma note : 8/10
Quatrième de couverture : Été 1493. Rodrigo Borgia, désormais Alexandre VI, est pape depuis près d'un an. Hantée par les fantômes de son passé, Francesca, qui a joué un rôle crucial dans son ascension au trône de Saint-Pierre, doit à présent faire en sorte qu'il y reste. Étant l'empoisonneuse de la plus tristement célèbre et de la plus dangereuse des grandes familles italiennes, cette maîtresse de la mort va affronter moult périls, intrigues et duperies qui menacent d'éteindre la lumière de la Renaissance. Alors que le danger l'encercle de toutes parts, Francesca élabore un plan désespéré, mettant sa propre vie en danger. Elle va se confronter à la folie d'un homme bien décidé à détruire tout ce qu'elle s'est engagée à protéger. Des cryptes cachées de la Rome du XVe siècle à ses rues grouillantes, pleines de sensualité et de traîtres, Francesca va se battre contre ses propres démons pour déjouer un complot visant à détruire les Borgia, à s'emparer du contrôle de la chrétienté et à plonger pour toujours le monde dans les ténèbres.

MON AVIS SUR LE LIVRE


Souvenez-vous, il n’y a pas si longtemps, je vous disiez avoir adoré Francesca, empoisonneuse à la cour des Borgia, tome 1 de la saga Poison Mysteries de Sara Poole. Je vous en avais d’ailleurs fait une critique plutôt élogieuse, en mettant en avant la dimension historique du roman, ainsi que son intrigue très bien ficelée et plausible, qui m’avaient particulièrement séduite. Francesca, la trahison des Borgia, le tome 2, suit cette même lignée, bien que légèrement en dessous à mon sens.

Un an s’est écoulé dans le récit entre la fin du premier et le début du deuxième opus, et nous retrouvons Francesca Giordano, occupant toujours le poste d’empoisonneuse pour le pape Alexandre VI. Elle est alors rongée par son désir de vengeance envers Morosini, le prêtre fou à figure d’ange qui a assassiné son père et qui œuvre en secret pour faire tomber Borgia.

Une histoire bourrée de complots machiavéliques, de coups bas, d’intrigues enchevêtrées qui nous montrent l’ère de la Renaissance à son apogée. La Rome de la fin du XVe siècle est des plus corrompues, et doit probablement figurer parmi les endroits les moins surs du monde à l’époque. Une atmosphère tendue donc, où une épée de Damoclès semble constamment sévir au dessus des têtes de nos personnages, et particulièrement sur celle de Francesca.

Francesca vit dans la peur et l’attente, on la retrouve plutôt usée par la vie, bien qu’elle ne soit âgée que d’à peine vingt ans. Son travail lui prend énormément de temps, d’autant que protéger Rodrigo Borgia d’éventuels empoisonnements, n’est pas de tout repos étant donne le nombre grandissant d’ennemis qu’il semble se créer. Elle doit également faire avec son désir de vengeance envers le prête Morosini, une obsession qui l’empêche de dormir sur ces deux oreilles, davantage encore lorsqu’on commence à vouloir attenter à sa vie, comme c’est le cas dans ce tome 2. Puis enfin, elle doit lutter contre ses propres démons, où du moins vivre avec. Elle est persuadée d’avoir l’âme noire et corrompue, elle sait qu’elle est prédestinée à l’Enfer, et de ce fait, elle s’interdit l’accès au bonheur.

Vous l’aurez compris, dans ce volume-ci, le personnage de Francesca est beaucoup plus sombre que dans le premier, plus le temps passe, plus ses mains semblent se salir, et pour la jeune fille, c’est une processus irréversible. La fatalité, en ce qui concerne sa propre personne du moins, est un très de caractère assez dominant chez elle, et pour ma part, j’en ai été lassée au cours de ma lecture, néanmoins, cela fait partie d’elle et lui offre différents centres d’intérêt. Elle se concentre purement à son enquête pour retrouver et neutraliser le prêtre fou, au lieu de s’épancher sur sa vie sentimentale, ce qui est plutôt appréciable.

Son ingéniosité fait également d’elle un personnage intéressant. Elle a beaucoup de ressource, ainsi qu’un cerveau dont elle sait parfaitement se servir. Elle est déterminée et est prête à utiliser tous les moyens qui lui permettront d’arriver à ses fins. Elle est aussi douée pour créer des alliances, notamment avec le peuple juif dont elle se fait beaucoup aidé dans ce tome. Nous soulignerons aussi l’implication de la fameuse société secrète « Lux » qu’elle a intégré entre le tome 1 et 2 et dont on apprend davantage dans La trahison des Borgia.
Le personnage de César est également beaucoup plus présent dans ce deuxième opus, et si il m’avait plutôt déplu dans Francesca, empoisonneuse à la cour des Borgia, si je l’avais trouvé trop arrogant pour être appréciable, ici j’ai aimé découvrir d’autres facettes de sa personnalité. Nous sommes à la fois témoin de sa force et de sa vulnérabilité, on le découvre sous tous ses angles et j’ai du revoir mon jugement à son égard. J’ai hâte de voir comment il va évoluer dans le troisième volume.

Borgia, le pape Alexandre VI, est au contraire plus effacé dans ce tome-ci. Les affaires papales, et notamment le choix crucial qu’il doit prendre au sujet du Nouveau Monde qui vient d’être découvert, lui laisse peu de place pour intervenir dans l’intrigue et venir en aide à Francesca, autrement qui financièrement. Ce retrait, néanmoins, est justifié, et ne dérange pas plus que cela dans l’histoire.

Un roman une nouvelle fois très chargée, riche en rebondissements, et bien que j’ai trouvé l’intrigue un peu longuette vers le milieu du livre, le dénouement m’a entièrement conquise. Toutefois, je ne peux m’empêcher d’y voir comme une roue sans fin, et me demande jusqu’où l’auteure va encore nous faire languir. À voir dans le tome 3, Francesca, maitresse des Borgia qui sortira en Novembre aux Editions MA.

ON ADORE : L’univers, le contexte historique, l’ingéniosité du personnage principale et sa faculté à pouvoir se sortir de situations perdues d’avance, la plume de l’auteure.
ON REGRETTE : Une intrigue un brin longuette sur ce tome-ci.


vendredi 12 octobre 2012

Lili bouquine : Angela, t.1 "Mortel Secret" de Julia M. Tean

Titre en VO : Mortel Secret
Editeurs :Rebelle
Site de l’auteur :
http://juliamtean.blogspot.fr/
Ma note : 8/10
Quatrième de couverture : « Depuis qu’Isaac Hayden est entré dans ma vie, rien n’est plus pareil. Il est beau à se damner, mystérieux, sombre et il va mourir. Je le sais, je l’ai vu, comme j’ai vu mourir ma mère et ma meilleure amie. J’ignore si cette fois je serai assez forte pour combattre la mort, mais je suis prête à tout pour sauver ce bel étranger. Même si je dois me brûler les ailes… »

MON AVIS SUR LE LIVRE

Vous cherchez un livre Young Adult qui sort des sentiers battus ? Vous avez envie de prendre une grosse bouffée d’air frais, et d’entrer dans un univers à la fois sombre et gorgé de tendresse ? Angela, tome 1 « Mortel Secret » est fait pour vous ! Oui, je sais, cette entrée en matière sonne comme une page de réclame, sauf que la grosse différence ici, c’est que tout est vrai et 100% garanti ! J’ai passé un excellent moment à la lecture du premier roman de Julia M. Tean, jeune auteure alsacienne dont la plume et l’inventivité sont un vrai régal.

J’ai lu ce livre il y a quelques mois, et pourtant, il demeure encore bien ancré dans ma mémoire, pour la bonne et simple raison, je pense, qu’il ne ressemble à aucun autre. Et c’est l’un des points que j’ai particulièrement aimé. Pas d’impression de déjà vu, cette histoire, au contraire, fait preuve de beaucoup d’originalité, par bien des côtés.

Tout d’abord, nous avons le personnage d’Angela. Jeune adolescence pas vraiment comme les autres, souffrant de narcolepsie et étant plutôt retranchée sur elle-même, qui garde un lourd secret. Elle semble, en effet, posséder un don de prémonition. Un don qui n’a rien de glorieux et qui, au contraire, lui pourri l’existence, car elle voit la mort. Elle est capable, en rêve, de se figurer le décès de ses proches, en commençant par sa mère adoptive, ainsi que son amie d’enfance. Angela souffre énormément de cette capacité qu’elle qualifie de malédiction, et c’est à cause de celle-ci, qu’elle choisi de s’isoler des gens de son âge. N’acceptant la compagnie que de son père et d’une seule et unique amie.

Ce qui la poussera, d’ailleurs, à s’éloigner d’un nouveau venu, Issac – ou Zack -, dans son école. Un jeune homme au charisme indéniable qui semble vouloir tisser un lien particulier avec elle, au grand damne de la demoiselle. Elle s’interdit toute liaison, de peur d’avoir encore une mort sur la conscience, pourtant, elle se sent indéniablement attiré par ce jeune garçon. Un cruel dilemme s’ouvre ainsi à elle.

Malgré une versatilité quelque peu agaçante par moment, un manque de perspicacité et une carapace de faiblesse, Angela est un personnage intéressant et extrêmement fort. Elle fait, effectivement, le choix de s’isoler du monde, d’endurer la souffrance qu’engendre la solitude, ainsi que celle de la culpabilité, pour éviter aux autres de subir sa propre malédiction. C’est un trait de caractère plutôt solide et on ne peut plus appréciable.

J’ai également beaucoup aimé le fait que l’auteur exploite cette part d’ombre, ce passé oublié de l’héroïne. Ainsi on avance dans le flou, et les éléments de l’histoire nous sont révélés petit à petit. On sait qu’il est arrivé quelque chose à Angela dans son passé, mais l’on ne sait pas quoi. Ce mystère, entretenu jusqu’à la fin du roman, nous tiens en haleine et rend l’histoire vraiment palpitante. On se plait à farfouiller à droite à gauche pour tenter de grappiller quelques micro-informations dispatchées dans le livre, et si parfois certains éléments nous paraisse un peu confus, le dénouement de l’intrigue nous donne les réponses à nos questions.

L’auteure a su également créer une complicité avec ses lecteurs, au dépend de ses propres personnages, puisqu’il semblerait que nous apprenions certains points de l’histoire – ou du moins, les devinions – avant les personnages eux-même. Je trouve cela plutôt sympathique, bien que cela puisse paraître déroutant et poser, peut-être, un soucis de prévisibilité.

C’est également un livre très dur, car nous sommes confronté à la mort, à la douleur, à la solitude et l’incompréhension. Le personnage principal est bouleversé et l’on a accès au moindre de ses états d’âmes. Les bons comme les mauvais, ainsi, on n’est véritablement happé par l’histoire. Cette jolie toile déchirée par les aléas de la vie et qui mettra du temps avant d’être réparé.

Julia M. Tean, dans Angela développe un univers assez complexe, et original. Une mythologie bien ficelée, et ,une nouvelle fois, très inventive. De nouvelles créatures, qui nous paraissent très prometteuses et à propos desquelles en on vraiment envie d’en savoir plus, sont expérimenté ici. Ce tome 1, intitulé « Mortel secret », se termine sur une fin ouverte, ce qui nous laisse de quoi espérer un magnifique tome 2.

Pour ma part, j’ai trouvé ce roman à la fois dur et tendre, où la nature est très présente, avec notamment les oiseaux – en particulier la chouette –, et également la forêt. Cet univers glacé – avec la présence importante de la neige, comme une douce métaphore – mais toutefois réchauffé par l’amour et la tendresse qui se dégage de ces pages. Une histoire captivante, bouleversante et réellement innovante.


ON ADORE : L’univers, la nature (animaux, forêt, neige) omniprésente, l’inventivité de l’histoire, la complexité des personnages.
ON REGRETTE :Quelques confusions, la versatilité exacerbée d’Angela.


jeudi 4 octobre 2012

Lili bouquine : Réunis dans la tombe de Jeaniene Frost

Titre en VO : This side of the grave
Editeurs :Milady
Site de l’auteur :
http://jeanienefrost.com/
Ma note : 6/10
Quatrième de couverture : Alors qu’elle sort tout juste de son dernier combat, un fanatique se sert des nouvelles capacités de Cat pour attiser les tensions entre vampires et goules et ainsi déclencher une guerre sans précédent entre les deux espèces, ce qui mettrait en péril la vie de milliers d’innocents. Cat et Bones ne peuvent remporter cette bataille seuls. Ils vont devoir s’entourer d’alliés puissants et inattendus, dont la reine des goules de La Nouvelle-Orléans. Mais le soutien de Majestic est une arme à double tranchant…

MON AVIS SUR LE LIVRE

Dans ma folie Jeaniene Frost – puisque, souvenez vous, j’ai lu les tomes 2, 3 et 4 quasiment à la suite et dans le même mois –, je ne pouvais décidément pas passer à côté de celui-ci, le tome 5 : Réunis dans la tombe. Je me suis penchée sur cette lecture en pensant y trouver une valeur sûre, j’avais tellement adoré le tome 4 et avais tant envie de connaître la suite des aventures de Cat et Bones, nos héros, que j’avais volontairement zappé les deux spin-off - La première goute de sang et L’Etreinte des Ténèbres – pour directement m’atteler à Réunis dans la tombe. Ce fut une erreur, car je me suis spoilée moi-même quand au contenu des deux tomes du Monde de chasseuse de la nuit mais l’on m’avait prévenu.

Toutefois, ce spoiler n’est pas réellement ce qui a gâché ma lecture. L’emploi du terme « gâché » est peut-être un peu fort ici, mais il n’en demeure pas moins que je n’ai pas savouré mon livre, comme j’ai savouré les premiers tomes de cette saga coup de cœur. Je n’ai pas retrouver l’entrain, le peps, des précédents. Je n’irais pas jusqu'à dire que je me suis ennuyée mais ce n’était pas loin.

Une intrigue plus plate que ce à quoi nous avait habitués Jeaniene Frost, alors qu’elle avait dans les mains tous les bons éléments pour en faire quelque chose d’explosif. C’est bien dommage. L’histoire se centre davantage autour des goules cette fois-ci, ce que j’ai trouvé intéressant mais pas suffisamment exploité à mon goût. De même que les choses se règlent beaucoup trop vite à mon goût.

Les personnages brassent beaucoup de vent pour pas grand chose au final. On les voit se démener, aller à droite, puis à gauche durant tout le roman, pour un final des plus brouillons et – je dois bien l’avouer – un peu décevant. On en attendait plus que cela !

Nous avons également Cat, qui doit se faire à sa nouvelle nature. En effet, depuis le milieu (voire plutôt vers la fin) du tome 4, elle n’est plus seulement hybride, mais complètement vampire et appartenant bien sûr à la lignée de Bones. Je n’ai pas trouvé de réel changement chez elle, ou très peu, et cela m’a un peu déçue. Nous savons tous, bien sûr, que Cat ne fait en général pas grand cas de ses propres états d’âmes, elle a tendance à prendre sur elle et régler des problèmes majeurs plutôt que les siens, et, au fond, c’est une qualité appréciable, mais pour cette fois, j’aurais aimé qu’elle se recentre davantage sur elle-même. Se pose plus de questions, voire même qu’elle éprouve certaines difficultés à s’adapter à ses nouvelles capacités. Là aussi, un très bon élément a été oublié d'être exploité.

Néanmoins, cela demeure une lecture agréable. Cela reste du Jeaniene Frost, avec un univers et des personnages qu’on adore. Par ailleurs, j’ai apprécié l’implication du personnage de Vlad. On le voit de plus en plus à travers les tomes et il apporte un vrai plus. On retrouve également le personnage de la Reine des goules, à propos de laquelle subsistent encore quelques questions, même après la fin de Réunis dans la tombe , on peut ainsi espérer la voir apparaitre dans les tomes suivant. À surveiller.

ON ADORE : Cat et Bones. Les personnages. Vlad. L’univers.
ON REGRETTE : Une intrigue un peu plate.


mardi 2 octobre 2012

En septembre c'est la reprise !

Eh oui, pour moi aussi, c'est la rentrée. Après une période un peu chamboulée suite à mon départ en Angleterre et mon temps d'adaptation sur les lieux, me voici de retour avec ce qui ressemble, de loin plus que de près, à un bilan du mois. On y arrive petit à petit, je commence à reprendre un rythme et me plonge à nouveau dans la lecture - plus que de le rattrapage de retard dans mes chroniques d'ailleurs...:/ -, et j'adore ça ! Je n'ai pas énormément lu, ce mois-ci, un livre terminé, et pas mal d'entamé, mais je sens que je m'y remets plus sérieusement. Aussi, j'espère que le bilan du mois d'Octobre marquera ma réelle reprise dans l'univers de la blogo. En attendant, je vous livre cette petite vidéo ! Enjoy ;)