vendredi 30 septembre 2011

Lili bouquine : Le Scandale Modigliani, de Ken Follett




Titre en VO : The Modigliani scandal
Ma note : 6,5/10
Quatrième de couverture : Ils ont entendu parler d’un fabuleux Modigliani perdu et sont prêts à tout pour mettre la main dessus ; une jeune étudiante en histoire de l’art dévorée d’ambition, un marchant de tableaux peu scrupuleux et un galeriste en pleine crise financière et conjugale…
Sans compter quelques faussaires, ingénieux et une actrice venant allégrement pimenter une course poursuite échevelée.
Qui sortira vainqueur de cette chasse au trésor menée tambour battant, de Paris à Rimini, en passant par quelques quartiers huppés huppés de Londres ?



MON AVIS SUR LE LIVRE
Mon premier Ken Follett ! J’étais jusqu’alors très intriguée par cet auteur et je l’ai découvert avec ravissement. Une plume majestueuse, précise et fluide comme de l’eau de roche, un vrai bonheur pour les yeux et pour l’intellect également ! En effet, on apprend tout un tas de choses à mesure que l’on lit et j’ai trouvé cela très enrichissant.

Ken Follett est un connaisseur en terme d’Histoire, ainsi qu’en Histoire de l’Art, et cela se ressent ! Il dépeint le monde de l’art avec une telle précision qu’on s’y croirait presque. Comme immergé dans ce monde, on se met facilement à la place des personnages dont il fait le portrait. Des personnages aux identités bien défini et extrêmement bien reconstruit. Ca se lit comme on regarde un film. Comme si les images défilaient seulement sous nos yeux.

L’histoire est intéressante, et prenante. Le suspens est assez présent. Néanmoins, je lui trouve quelques défauts qui font que le livre ne m’a pas complètement séduite. D’abord, l’auteur introduit, selon moi, trop de personnages différents. On s’y perd, cela ne facilite pas vraiment la compréhension de l’histoire. Les différentes intrigue se mélanges, on ne s’y retrouve plus, j’ai, pour ma part, trouver cela quelque peu désagréable. Certains éléments, voire même certains personnages m’ont parut inutiles pour l’avancée de l’histoire. Comme une impression de fioriture.

D’autre part, j’ai trouvé que l’action, à un moment donné de l’histoire, se détournait un peu de l’affaire Modigliani – qui a priori était le sujet principal du roman – pour laisser une place majoritaire à l’affaire des faussaires d’art. Cela n’a eu que l’effet de me perdre davantage (je n’avais pourtant pas besoin de ça, la diversité des personnages s’en chargeait déjà plutôt bien !) En sommes, on ne voit intervenir ce fameux Scandale de Modigliani que durant les derniers chapitres. Je trouve ça dommage.

Malgré ces quelques défauts, ma lecture fut agréable et je ne peux que vous conseiller ce petit bouquin. Si vous aimé l’art et souhaitez en connaître d’avantage sur ce monde ci, n’hésitez pas !

ON ADORE : l’immersion complète dans le monde de l’art !
ON REGRETTE : Le dédoublement (voir triple) de l’intrigue, la trop grande diversité de personnages qui fait que l’on se perd un peu dans l’histoire

mardi 27 septembre 2011

Lili bouquine : L'Amant Ténébreux, Tome 1 de la Confrérie de la Dague Noire, de J.R. Wards



Titre en VO : Dark Lover
Ma note : 9,5/10
Quatrième de couverture : Une guerre fait rage à l’insu des humains. Six vampires protège leur espèce contre la Société des éradiqueurs. Ces guerriers sont regroupés au sein de la mystérieuse Confrérie de la dague noire. À sa tête, Kohler, leader charismatique et implacable…

L’un de ses plus fidèles guerriers est assassiné, laissant derrière lui sa fille, une magnifique jeune femme, une sang-mêlé qui ignore tout de son destin. Et c’est à Kolher qu’il incombe de faire découvrir à Beth le monde mystérieux qui sera désormais le sien…


MON AVIS SUR LE LIVRE
Je ne suis pas la première à tomber sous le charme de ces valeureux guerriers aux muscles saillants et aux crocs acérés, et je ne serais sans doute pas la dernière ! Une fois qu’on est entré dans leurs bras puissants, il nous semble impossible d’en sortir.

Dans ce premier tome, nous assistons à la découverte de ce monde mystérieux à l’instar de Beth, sang-mêlée qui obtiendra rapidement la protection du chef des vampires, le ténébreux Kolher. Comment ne pas adorer le couple qu’ils ne tarderont pas à former ! Ils sont Irrésistibles, hilarants, attendrissants, tous les éléments pour un duo de choc et une romance comme on les aime. Ajouté à cela quelques passages sensuels à vous faire dresser les poils sur la nuque équitablement répartie dans l’histoire. Aucune impression de redondance.

Par ailleurs, le style de l’auteur est relativement agréable, fluide et airée. Il n’y a pas de longueur malgré le nombre important de page que compte le volume ! Le vocabulaire familier des personnages nous rapproche d’eux, ils parlent comme nous, et leur repartie ne peut que nous faire sourire ! J’ai également trouvé que Jessica Wards passe de manière très habile d’un point de vue à un autre. Le changement entre chaque personnage n’est pas brut, l’impression n’est absolument pas saccadée, comme on pourrait le craindre. C’est un bon point, selon moi, lorsque l’histoire compte autant de personnage que celle-ci !

Les personnages sont d’ailleurs étonnamment profonds, ils nous paraissent réels. Ils ont des défauts et des qualités, des forces et des faiblesses comme tous le monde et c’est ce qui les rend authentique justement ! Ils ont chacun une personnalité singulière qui nous laisse sous le charme. Tous donne envie d’être connu davantage, et on a hâte de lire le tome qui leur sera consacré. Le peu d’aperçu que l’on a des divers guerriers dans ce tome donne l’impression que l’auteure a vraiment fait preuve d’une grande rigueur dans la construction de ses personnages. Ce qui est très agréable.

La grande force de ce roman est également la mythologie vampirique à la base de cette histoire. Là aussi, on constate la rigueur de J.R Wards. Elle réinvente totalement le mythe du vampire, et ce, avec un extrême minutie. Elle oppose d’abord deux entité divines à la base de tout : La vierge Scribe (force « bénéfique ») et l’Oméga (force « maléfique »). La vierge Scribe aurait créé les vampires, créatures surnaturelles, immortels et puissantes. Contrairement à l’accoutumé, ils ne sont pas néfaste pour l’humanité, ils se nourrice uniquement du sang des leurs. Les vrais méchants, eux, sont des humains corrompus par l’Oméga. Des humains qui auraient perdu leur âme et chasseraient les vampires avec toute la cruauté dont ils peuvent faire preuve. L’inversement des rôles est assez intéressants.

En somme, j’ai littéralement adoré ce premier tome, je l’ai trouvé très prenant et j’ai hâte de passer à la suite !

ON ADORE : La mythologie vampirique, la romance de Beth et Kohler et…les guerriers !!!!!!!
ON REGRETTE : les quelques légères incompréhensions que j’ai rencontrer parfois quand au raisonnement des personnages.

lundi 26 septembre 2011

Lili bouquine : Les Vampires de Chicago tome 2 "Petites Morsures entre amis", de Chloé Neill



Titre en VO : Friday night bites
Ma note : 10/10
Quatrième de couverture : Des vampires à Chicago ? En apprenant ça, les citoyens auraient dû partir en chasse…
eh bien pas du tout ! Nous sommes devenus des stars et nous devons tenir à distance les paparazzis, presque si redoutables que les pieux et les crucifix. Mais ce fragile équilibre risque d’être rompu à cause d’un journaliste décidé à révéler l’existences des raves, ces orgie où les vampires regroupent les humains comme du bétail avant de s’offrir une petite beuverie.
C’est pourquoi, Ethan Sullivan, mon Maître, me demande de renouer avec ma famille afin de faciliter les interactions entre humains et vampires. Mais quelqu’un ne voit pas ça d’un très bon œil. Quelqu’un qui nourrit une vieille rancune…


MON AVIS SUR LE LIVRE
Un second tome à savourer avec délectation ! Si vous avez aimer Certaines mettent les dents, vous tomberez instinctivement sous le charme de Petites morsures entre amis. Un titre déjà bien subjectif qui nourrit notre curiosité à l’égard du couple naissant de Merit et du ténébreux Ethan.

Ce second volume des Vampires de Chicago endosse, tout d’abord, avec fluidité, la suite des événements relatés dans le premier. Aucune impression de coupure, les deux tomes pourraient se lire d’une traite sans gène. On y retrouve le même dynamise, l’ennuis n’est pas possible et les pages défilent à grande vitesse. L’intrigue se révèle toujours aussi prenante, surplombée d’un suspens captivant. La plume de Chloé Neill ne mollit pas, que du contraire !

L’évolution des personnages nous tient également en halène. En particulier en ce qui concerne notre héroïne, Merit. Le lecteur apprend davantage à la connaître et s’attache à elle. Elle nous en dévoile un peu plus sur son passé, sur sa famille dont elle semble détachée. On découvre la face que la brunette avait cachée jusque là et j’avoue avoir été séduite. Tout comme Ethan semblerait-il. Là aussi, on assiste à une évolution du personnage, et par extension à une évolution de ses rapports avec Merit. Le jeu du chat et de la souris s’estompe petit à petit pour laisser place à une tendresse assez touchante. On connaissait Ethan comme étant plutôt froid et rigide, tout en restant diablement sexy, désormais, il nous dévoile un côté beaucoup plus humain, et à la limite du fleur bleue. Il a de plus en plus de mal à résister à Merit, pour notre plus grand plaisir ! On découvre également son passé, les événements qui ont fait de lui le vampire qu'il est aujourd'hui. Là aussi, il faut s'accrocher pour lui résister ! Si certaines demeuraient septiques à son sujet, elles seront conquises à coup sûr après ce deuxième tome.

J’ai beaucoup aimé la façon dont avance leur relation, car elle tient un bon rythme. Les choses ne vont ni trop vite, ni trop lentement. Leurs sentiments ont le temps de migrer, de se transformer en quelques choses de plus concret. Leur sentiments se dévoilent presque, mais ne parviennent pas encore à franchir la barrière de leur égo respectif. Être témoin de cela est profondément enivrant, j’ai hâte d’en voir davantage !

Une grande force de ce roman, est également l’état instable que définit Merit tout au long du roman. Elle montre une certaine difficulté à s’unir avec son côté vampire, bien qu’acceptant désormais sa transformation, et je trouve ce point particulièrement intéressant et enrichissant pour l’intrigue générale. La faiblesse de Merit pourrait en effet se muer en une force non négligeable !

Et comme toujours, Chloé Neill soigne ses fins, pour nous donner l’envie irrésistible de lire la suite !

ON ADORE : La relation Ethan/Merit qui commence à prendre de l’ampleur, la fluidité du récit et le suspens en place.
ON REGRETTE : absolument rien !


mardi 20 septembre 2011

Lili bouquine : Queen Betsy tome 1 : Vampire & Célibataire, de Mary Janice Davidson



Titre en VO : Undead and Unwed
Ma note : 3,5/10.
Quatrième de couverture :Mourir, ça fait réfléchir…Par exemple, cette semaine, j’ai perdu mon boulot, je suis morte dans un accident et, quand je me suis réveillée à la morgue, j’étais devenue une vampire. Bon, il y a des côtés positifs : je suis désormais super forte et les hommes semblent bien plus sensibles à mon charme de suceuse de sang. Il faut juste que je m’habitue à mon nouveau régime liquide…
Autres problème : mes amis du monde de la nuit disent que je suis une sorte de reine annoncée par une prophétie ridicule. Ils ont besoin de moi pour renverser un vampire assoiffé de pouvoir, au look trop ringard ! Le cadet de mes soucis ! Sauf qu’ils ont des moyens de pressions efficaces, comme la nouvelle collection Manolo Blahnik ; une fille qui se respecte ne peut pas dire non…


MON AVIS SUR LE LIVRE

Amateurs de bit-lit riche en rebondissements et à l’intrigue enivrante s’abstenir ! Vampire et Célibataire m’a, en effet, beaucoup déçue. Je m’étais préparée à découvrir une héroïne haute en couleur, drôle avec une répartie poignante, je n’ai trouvé qu’une barbie superficielle avec autant d’humour qu’un enfant de cinq ans. La puérilité donc cette fameuse Betsy fait preuve m’a agacée au plus haut point. Nombreuses sont les fois où j’ai voulu le faire ravaler ses crocs de pacotilles et la renvoyer tout droit dans un coin sombre de ma bibliothèque pour ne plus jamais l’en bouger. Forte heureusement, les autres personnage, dont Sinclair, semble être tout aussi irrité que moi à l’égard de notre chère barbie à crocs, ce qui est plutôt rassurant.

L’intrigue et l’ensemble de l’histoire en elle-même m’ont semblée plates, sans grande originalité. J’avoue mettre parfois ennuyer. La suite de événement ne s’enchaine pas suffisamment rapidement à mon goût et les péripéties n’ont pas réellement éveillées mon intérêt. Un épisode de Buffy est plus inventif ! J’y ai également décelé un manque cruel de vraisemblance, certain dénouement sont à dormir debout. On n’y croit pas une seule seconde. La résolution des problèmes que rencontre les personnages n’est pas recherchées, on en vient à se demander si l’auteure n’a pas écrit son histoire à la va vite, sans prendre le temps de trouver un dénouement plus originale. Je n’ai pas non plus eu l’occasion, ni même l’envie de m’attacher à un seul des personnages que j’ai pu rencontrer au cours de ma lecture. Je n’en garde pas un bon souvenir.

Le style d’écriture de l’auteure m’a également beaucoup dérangé. Je l’ai trouvé peu soigné, pas vraiment recherché et trop vulgaire. Brouillon également, comme simplement posé sur du papier, sans plus de réflexion. La fin m’a semblée bâclée, et trop facile. En clair, je n’ai pas beaucoup aimé ce premier tome, et je ne pense pas continuer de suivre les aventures de l’exténuante Betsy, Reine des Vampires.

ON ADORE : Le fait que Sinclair soit autant exaspéré que nous par l’attitude puérile et je-m’en-foutiste de l’héroïne.
ON REGRETTE : d’avoir passé du temps à le lire


mercredi 14 septembre 2011

Lili bouquine : Les Vampires de Chicago tome 1 "certaines mettent les dents" de Chloé Neill



Titre en VO : Chicagoland Vampires, book 1: Some girls bite
Ma note : 9,5/10.
Quatrième de couverture :Les vampires de Chicago ont décidé de révéler leur existence et ont fait de moi l’une des leurs. Certes, ma vie d’étudiante n’était pas très excitante, mais elle me convenait.
Maintenant je dois apprendre à maîtriser mes pouvoirs naissants sans pour autant jurer fidélité à Ethan Sullivan, le Maitre de mon clan. D’accord, il m’a sauvé la vie, mais c’est quand même à cause de lui si je suis allergique au soleil ! S’il croit que je vais fondre sous prétexte qu’il a des siècles d’expérience en matière de séduction…
J’ai plus urgent : un tueur a une dent contre moi.


MON AVIS SUR LE LIVRE

Pour moi, Les Vampires de Chicago de Chloé Neill est un véritable coup de cœur. Je vous préviens donc, soyez prêts à n’entendre que des louanges au sujet de ce roman. J’ai, en effet très peu de chose – voire quasiment pas – à lui reprocher.

Tout d’abord, j’ai été littéralement séduite par les personnages, et notamment Merit, l’héroïne de cette histoire et son narrateur, qui est bourrée d’humour et de répartie. C’est également une jeune fille dynamique, intelligente et déterminée. Elle sait ce qu’elle veut, du moins elle sait surtout ce qu’elle ne veut pas, et le fait clairement savoir à quiconque peut l’entendre. Il y a aussi Ethan Sullivan, bien sûr, dont on excuse l’arrogance rien qu’en apercevant le sourire à travers les yeux de Merit. Nous voilà tout de suite tenue en haleine par cette romance naissante et mouvementée entre les deux vampires. J’ai également beaucoup aimé le couple de Mallory, colocataire aux cheveux bleus et au caractère bien trempé de Merit, et Catcher, un musclor expert en art martiaux qui en a dans le ciboulot et qui pratique la magie en prime. Ils apportent à eux deux indubitablement une touche d’humour à ce roman. Puis il y a Lyndsey, Luc et plein d’autres, tous plus intéressants à leur manière les uns que les autres.

D’autre part, j’ai trouvé l’écriture de Chloé Neill très fluide et agréable. Les pages se tournent presque toutes seules. Cela en va de même avec l’intrigue. Les différents évènements s’agencent magnifiquement bien, ce qui donne au récit beaucoup de crédibilité. On croit en cette histoire, c’est vraisemblablement la force de ce roman, en plus de la singularité de ses personnages. On y trouve aussi un suspens qui nous tient jusqu’à la dernière page, des rebondissements intéressants qui nous incite à continuer toujours plus notre lecture.

Chloé Neill semble avoir l’art de garder son lecteur en éveil. Pour ma part, j’ai hâte de connaître la suite des aventures de Merit !

ON ADORE : Les personnages époustouflants du roman (Merit, Ethan, Mallory, Cacther etc.) L’intrigue, l’humour de l’auteure, la romance naissance des personnages principaux.
ON REGRETTE : absolument rien !


lundi 5 septembre 2011

Lili bouquine : Les Gardien de l'Eternité, tome 2 "Viper" d'Alexandra Ivy




Titre en VO : Guardians of Eternity, book 2 : Embrace the Darkness
Ma note : 6,5/10.
Quatrième de couverture : Lady Shay est la dernière de son espèce. Mi-humain, mi-Shalott, son sang est un inestimable aphrodisiaque pour les vampires qui le considèrent comme encore plus précieux que l'or. Même si les Shalotts sont des assassins de renom, une malédiction lancée à l'encontre de Shay l'envoie dans la quartier du marché aux esclaves, où son sort est plus qu'incertain... Viper, le captivant chef d'un clan mortel de vampires, n'arrive pas à s'expliquer son désir de posséder cette belle Shalott qui lui a sauvé la vie par le passé, mais maintenant il est libre de faire ce qu'il veut d'elle. Étrangement, alors qu'il désire à la fois le sang et le corps de Shay, il voudrait qu'elle s'offre volontairement à lui. Mais un mal secret poursuit Shay depuis qu'elle a quitté le marché aux esclaves aux côtés de Viper. C'est un mal qui met en danger l'existence même de Viper et des siens et il n'y a aucune raison qu'il doive se frotter à un tel danger juste pour protéger une Shalott. Mais l'amour qu'il ressent pour Shay est suffisant pour lui donner la force d'aller en enfer pour elle si ça signifie passer le reste de l'éternité à la tenir dans ses bras.


MON AVIS SUR LE LIVRE
J’avais quelques appréhensions suite à la lecture du premier tome, j’avais peur de retrouver dans celui-ci le même schéma et les défauts que j’avais trouvés au premier volume. Et je dois dire que la première moitié du roman m’a un peu conforté dans cette idée. Heureusement, la deuxième moitié fut bien plus intéressante, et riche en rebondissements ! De réelles péripéties, une romance qui n’écrase pas le reste de l’intrigue (contrairement au premier tome) et la découverte d’un personnage fascinant, mystérieux qui nous mets l’eau à la bouche pour le tome suivant.

Dans l’ensemble, j’ai plutôt aimé l’histoire, mais c’est loin d’être un coup de cœur. Je ne lui trouve rien d’inventif, que ce soit dans l’intrigue principale – qui fait penser à un remake de séries télévisées à la Buffy contre les vampires et autre Charmed – ou bien dans la romance, qui se profile à peu de chose près comme celle que l’on a subit dans le tome 1. Etape 1 : Ils se haïssent, mais ne peuvent nier la tension sexuelle qui les rapproche, Etape 2 : ils commencent à se poser des questions sur leur sentiments. Etape 3 : ils finissent par se les avouer – en même temps, c’est mieux – et bien sur juste avant de livrer bataille, de laquelle il ne sont pas certains de ressortir vivants. Etape 4 : Leur vie ne semble plus tourner qu’autour de l’être aimé, incapables de vivre l’un sans l’autre. Etape 5 : Tout est bien qui finit bien. Ils s’unissent aussi rapidement que leur amour est né. En soi, rien de bien original et de vraiment grisant. J’aurais largement préféré que l’auteure laisse davantage de place à la séduction, qui, à mon sens, est une étape plus intéressante que la déblatération de sentiments niais dont elle nous a rendus témoins.

Pour l’intrigue principale, je dois avouer qu’il y a eu un effort de fait depuis le tome 1 qui, souvenez-vous, manquez selon moi de fond. Ici, l’histoire ne brille toujours pas par sa singularité, néanmoins, elle se tient et elle est un minimum recherché. Une aventure un peu banale, certes, mais amusante et toutefois prenante. L’intrigue avance rapidement, ce qui ne laisse pas le temps de s’ennuyer. Un petit défaut cependant, l’auteur ne nous laisse pas suffisamment de temps pour réellement s’attacher aux personnages. De plus, la fin m’a parut très brouillon, bâclée, comme si l’auteure avait voulu clore trop rapidement son roman. C’est dommage.

Je trouve également plutôt triste qu’il n’y ai pas de réelle suite entre les tomes. Je m’attendais en effet à retrouver les deux protagonistes du premier tome, Dante et Abby, ainsi qu’à en attendre d’avantage sur le fameux Phénix, eh bien me voilà bien dessus. Les deux amants du premier volet se voient relayer au plan de simple personnage secondaire qui n’intervienne que très peu, ou du moins pas assez à mon goût. Quand au Phénix, je n’en sais pas plus. Là aussi, c’est dommage.

Encore un point négatif : le style. Il m’a beaucoup agacé. J’ai trouvé certaine tournure de phrase trop superficielle, alors que la simplicité aurait arrangé les choses et rendu le texte beaucoup plus agréable à la lecture. C’est également trop vulgaire à mon goût. L’auteure distribue les injures à tour de bras, que ce soit dans le récit ou bien dans les dialogues. Une qui m’a particulièrement déplu : « Par les couilles du diable » qu’elle utilise toutes les dix lignes, je n’en vois pas l’utilité. C’est très désagréable.

Une dernière incompréhension de ma part, je me pose encore la question sur la signification du titre. « Les gardiens de l’Eternité », ce terme n’est utilisé nulle part dans le récit, je me demande donc pourquoi l’auteure à choisi ce titre. Et aussi pourquoi elle choisi d’intituler ces tomes avec le nom d’un vampire à chaque fois, alors que l’histoire tourne principalement autour de leur amante. Le mystère reste entier.

Dans l’ensemble, une lecture détente, un peu casse pied pour ceux qui apprécie une écriture fluide et agréable. Ca se lit très vite !


ON ADORE : Le fait que la romance n’empiète pas sur le récit pour ce tome, un soulagement ! Un nouveau personnage, Styx, qui paraît très intéressant.
ON REGRETTE : Le style trop vulgaire de l’auteure, le peu de créativité qu’elle met dans ces histoires, la fin brouillon.

samedi 3 septembre 2011

Lili bouquine : La Reine des damnés, tome 3 de la Chronique des vampire, Anne Rice.





Titre en VO : The Queen of the Damned
Ma note : 9/10.
Quatrième de couverture : Quand Lestat, vampire impie, libertin et suicidaire, s’improvise chanteur de rock pour hurler à la face de l’humanité sa condition de mort-vivant, les mortels lui font un triomphe, sans imaginer une seconde qu’il leur dit la vérité. Mais parce qu’il a révélé au grand jour leur secrets les mieux gardés, Lestat est désormais considéré comme un traitre par les vampires. D’autant que soudain, et dans le monde entier, une force mystérieuse semble s’acharner à détruire les siens.

Avec sa musique à réveiller les morts, Lestat a prit le risque d’arracher à son sommeil millénaire la Mère, La Reine des Damnés, leur ancêtre à tous mais, surtout, peut-être a-t-il convoqué pour un ultime affrontement d’autres créatures plus anciennes et terrifiantes encore ?

Serait-il possible sur la survie de l’humanité soit entre les mains d’une poignée de vampire ?
Une seule chose est sûre, la Reine des Damnés est parmi nous, décidée à régner de nouveau sur les mortels.


MON AVIS SUR LE LIVRE

Je dois sans plus attendre vous avouer le plaisir que j’ai prit à retrouver la plume ci délicate de mon auteure favorite. Anne Rice demeure pour moi, non seulement la véritable Reine des Damnés, mais aussi et surtout une référence indétrônable de la littérature fantastique ! De la pure poésie romancée ! Quelques longueurs, certes, mais légèrement compensées par la beauté de son phrasé. Je ne peux non plus vous cacher ma joie pour ces retrouvailles avec Lestat, un bonheur ! J’ai été également ravie d’en apprendre davantage sur divers personnage, et d’en découvrir d’autre tout aussi intéressant. Je pense notamment aux personnages de Jesse, de Maharet et Khayman et le lien qui les unit tous les trois. Si il y a bien une qualité que l’on ne peut enlever à Anne Rice, c’est bien celle de soigner ses personnages. Chacun sont construit de manière infiniment minutieuse. Leur personnalité est propre à eux même, et très complexe, comme si l’auteure était simplement témoin des scènes qu’elle relate. Comme s’il s’agissait de personne vraiment réelle. C’est d’ailleurs ce qui nous attache tant à ces personnages, qui fait que l’on s’implique et s’intéresse davantage à ce qui leur arrive.

La louisianaise conserve d’ailleurs cette minutie pour construire son histoire. Extrêmement bien ficelée, l’intrigue parvint à nous tenir en halène durant près de cinq cent pages. Si les deux premières parties peuvent nous paraître un peu longues, trop répétitives, on oublie tout ça dès les premières lignes de la troisième partie qui est un réel délice. Anne Rice sait entretenir le suspens, dès le commencement du livre, elle nous parle, ou plutôt évoque, cette mystérieuse légende des Jumelles étroitement liée avec l’histoire de la Reine des Damnés. On en apprend plus qu’à la fin, et cela valait le coup d’attendre ! Une mythologie construite avec une finesse et une précision magistrale. Très recherchée également, Anne nous emporte dans l’Égypte antique, d’un « temps d’avant la Lune », pour comprendre le dessin des vampires de notre siècle. L’importance du moindre détail est ce qui caractérise le récit de l’écrivain, elle ne laisse rien de côté, une chronologie réglée comme du papier à musique rend son histoire plus vraie.

En bref, rien ne peut entacher le bonheur que j’ai éprouvé durant cette lecture. J’ai prit un plaisir sans borne à me plongé corps et âme dans l’univers gothique, envoûtant, terrifiant mais néanmoins grisant de la Maîtresse des Vampire, Anne Rice.


ON ADORE : Le style poétique et enivrant d’Anne Rice, la découverte des divers personnage et d’une mythologie vampire recherchée. L’importance des détails, un récit très bien ficelé. Le suspens !
ON REGRETTE : Quelques répétions, peut-être un peu trop de description.

vendredi 2 septembre 2011

Bilan de lecture de l'été 2011


Un billet plutôt court, encore une fois, mais dans ce cas-ci, la vidéo en dira plus que mes mots. Je vous fais par ici de mon bilan de lecture de cet été. Je n’ai pas énormément lu que ce soit en juillet ou bien en aout. Du moins, deux gros livres m’ont prit assez de temps, je n’ai pas donc pu en accumuler beaucoup. Bon visionnage !

jeudi 1 septembre 2011

Actualisation de ma Pile à lire.


Hello tous le monde !
Je pense que la vidéo parle d'elle même, je ne vais donc pas m'attarder plus longtemps. Je vous présente ici ma Pile à Lire, si vous possédez les mêmes livres que moi et souhaitez en faire une lecture commune, ce sera avec plaisir, n'hésitez pas à venir m'en proposer !