vendredi 21 décembre 2012

Baby-Challenge Classiques 2013


Bonjour tous le monde !

Bonne nouvelle ! Les baby-challenges 2013 sont ouverts sur Livraddict, yeaaaah ! Alors, oui, effectivement, je n’ai lu que 7 livres sur les 20 dans mon baby-challenge bit-lit 2012. Je sais ce n’est pas bien glorifiant mais je ne désespère pas d’en lire un 8ème avant la St Sylvestre et donc d’obtenir une médaille en chocolat (ouaiiiiiiiiiiis….n..non ? Non, bon…ok).

Cette fois-ci, j’ai davantage envie de me pencher vers les classiques. Plusieurs titre me font envie et j’avais décidé de m’y remettre de toute manière. Cette année les règles ont changé, nous avons toujours une liste de 20 titres, mais nous obtenons en plus un choix de 5 jokers, parmi lesquels on peut, au maximum, en piocher trois (et remplacer ceux qui nous ferait plisser le nez dans la liste officielle). Vous me suivez toujours ? Si jamais vous souhaitez plus d’info, je vous renvois au règlement de Livraddict, lui-même.

Aloooooors, pour ma part, j’ai remplacer trois titres par trois joker (attendez, genre, depuis quand on refuse une faveur quand on nous l’accorde si gracieusement, hm ?). J’ai supprimé Raison et Sentiments de Jane Austen pour le remplacer par Orgueil et Préjugésde la même auteure, étant donné que c’est celui que je possède, c’est plus pratique. J’ai ensuite troqué Le silence de la mer de Vercors par Les trois mousquetaires d’Alexandre Dumas, et enfin La mare au Diable de George Sand par Cyrano de Bergerac d’Edmond de Rostand car c’est une pièce que j’ai lu en cinquième (cela remonte…) et que je me souviens avoir beaucoup apprécié, je la relierais donc avec grand plaisir.

Voici donc ma liste modifiée pour ce challenge :

1 ~ Anna Karénine de Léon Tolstoï
2 ~ Le Joueur d'échecs de Stefan Zweig

3 ~ Huis clos suivi de Les Mouches de Jean-Paul Sartre
4 ~ Orgueil et Préjugés de Jane Austen
5 ~ Rebecca de Daphné Du Maurier
6 ~ Les Quatre Filles du Docteur March de Louisa May Alcott
7 ~ Roméo et Juliette de William Shakespeare
8 ~ Dracula de Bram Stoker

9 ~ Tristan et Iseut / Tristan et Iseult de Anonyme

10 ~ La petite Fadette de George Sand

11 ~ On ne badine pas avec l'amour de Alfred de Musset

12 ~ Peter Pan de James Matthew Barrie

13 ~ Notre-Dame de Paris de Victor Hugo

14 ~ La Reine Margot de Alexandre Dumas

15 ~ Oedipe roi de Sophocle

16 ~ Vingt-quatre heures de la vie d'une femme de Stefan Zweig

17 ~ Les Trois Mousquetaires de Alexandre Dumas
18 ~ Cyrano de Bergerac de Edmond de Rostand

19 ~ Vingt mille lieues sous les mers de Jules Verne
20 ~ Le portrait de Dorian Gray de Oscar Wilde

mercredi 19 décembre 2012

Lili bouquine : Anamorphose de Nathy

Titre en VO : Anamorphose, Invictus Tenebrae
Editeurs :Rebelle
Site de l’auteur : http://www.nathy.fr/Nathy/
Ma note : 7/10
Quatrième de couverture :
Que l’on soit vampire ou humain, le passé d’un être laisse des marques indélébiles.
Dante se souvenait de tout. La violence de l’attaque de Lucrezia. La panique ressentie quand les canines avaient effleuré sa peau et déchiré sa gorge. La douleur épouvantable qui fut la sienne ; le feu parcourant ses veines tandis qu’elle s’abreuvait de son sang. Les soubresauts de son corps refusant la perte de son fluide vital. Son envie de crier, alors qu’aucun son ne pouvait franchir ses lèvres. Des larmes qui coulaient sur son visage pendant qu’elle se délectait de sa vie. Son rire dément, ses humiliations, ses tortures.
Esclave, tel était son nom. Bien des siècles plus tard, une jeune humaine, Camille, aussi torturée que lui, croisera son chemin. Seront-ils capables d’échapper à leur obscur destin ?


MON AVIS SUR LE LIVRE

On m’avait prévenu que ce livre était de ceux que l’on n’oublie pas. On m’avait dit qu’il était différent. Un livre de vampire, oui, mais pas seulement. Vraiment pas. C’était d’ailleurs les principales raisons qui m’avaient poussée à me le procurer, en plus de sa couverture énigmatique et d’une quatrième de couverture qui donne un aperçu très agréable de la plume de Nathy. En effet, Anamorphose est un roman vraiment inédit, qui marque les esprits d’une manière assez singulière.

Si ce n’est pas un coup de cœur, le bouquin me restera en mémoire à coup sur. Nathy a su me transmettre, à travers son écriture somptueusement mélancolique, un panel d’émotions incroyable.

C’est un roman qui parle avant tout de ses personnages, de leurs souffrances, de leurs misères, de tout ce qui les a ramenés plus bas que terre. Dans Anamorphose, l’auteure nous dessine le portrait de deux être ravagés par la vie. Nous avons tout d’abord Dante, vampire de la renaissance italienne qui porte son lourd passé comme une cicatrise en travers du cœur. Puis il est question de Camille, jeune femme contemporaine, qui cache son malheur et sa solitude sous d’épaisses couches de vêtements. Pour chacun d’eux, la vie semble n’être qu’une douleur qu’ils se contraignent à endurer jour après jour, péniblement, mais avec témérité. Comme s’ils pensaient l’avoir mérité.

J’avancerais, sans trop me tromper, que l’un des sujets principaux de ce roman est la souffrance. Elle y est en tout cas décrite sous plusieurs formes, et parfois assez crument. L’horreur que dépeint l’auteure dans son livre transpire des pages et nous colle des frissons à coup sûr.

La douleur couvre une grande partie de ce livre, c’est indéniable, néanmoins, la reconstruction des deux personnages, qui, après s’être rencontrés, trouverons la force d’affronter leurs démons et de leur faire baisser l’échine, est d’autant plus présente. C’est ce merveilleux sentiment d’union, cette certitude que tout est moins dur lorsqu’on est soudés, qui donne une beauté certaine aux écrits de Nathy.

Anamorphose offre une panoplie d’émotions indescriptibles. Je me souviens parfaitement des sentiments qui m’ont envahie lors de ma lecture, je me rappelle de ce que cela m’a fait, là, juste dans le creux du ventre, mais suis incapable de mettre un nom sur cette sensation. Qui lira, saura.

Cette découverte aurait pu être une vraie perle si ma lecture n’avait pas été entachée par la fin. L’intrigue et le dénouement qui se construisent dans le quatrième quart du roman ne m’ont absolument pas convaincue, et s’ils ajoutent un peu d’action au roman, qui jusqu’alors était très mélancolique, j’ai trouvé le tout trop rapide, et incongru. Pour moi, cela n’avait rien à voir avec l’histoire, ou du moins c’était mal agencé.

Ce n’est toutefois pas ce que je retiens de ce livre, il reste tout de même absolument bouleversant, innovant et inoubliable.

Mon conseil : Lisez-le !

ON ADORE : Les émotions que l’auteure nous fait ressentir tout au long de son histoire.
ON REGRETTE : Le quatrième quart, où se déroule « l’action » du roman.


dimanche 16 décembre 2012

Lili bouquine : Highlanders, t.1 "La malédiction de l'elfe noir" de Karen Marie Moning

Titre en VO : Beyond the highland mist
Editeurs :J'ai lu
Site de l’auteur : http://www.karenmoning.com/kmm/

Ma note : 5/10
Quatrième de couverture : Au XVIe siècle en Ecosse, Hawk est célèbre pour sa beauté et sa force guerrière. A la cour de Faërie, le roi et son fou, Adam Black, jaloux de Hawk qui a séduit la reine Aoibheal, tentent de trouver une femme d'une beauté parfaite qui ne se laissera pas séduire par Hawk. Adrienne de Simone est alors enlevée du XXe siècle et se retrouve en 1513.

MON AVIS SUR LE LIVRE

Qui me connaît bien sait mon attachement aux pays de légendes, comme l’Irlande ou l’Ecosse. Dotée d’un esprit rêveur, je ne peux que m’emballer lorsqu’on évoque les Highlands, les kilts, les doux airs de cornemuse, les plaines d’herbes hautes et vivaces, les shortbreads…(oui, non, là, je m’égard :p), aussi ne pus-je m’empêcher de tendre l’oreille lorsque la toile s’est mise à parler de la seconde série de Karen Marie Moning, très simplement nommé Les Highlanders, histoire de vous mettre correctement l’eau à la bouche. Très enthousiaste à propos de cette nouvelle saga, je me suis procurée les deux premiers tomes dans la même foulée, j’ai ensuite dévorée le premier La malédiction de l’Elfe noir presque en une seule bouchée, et si j’ai passé un agréable moment à la lecture, je n’en garde pas vraiment un souvenir impérissable. Ainsi, mon avis sur ce livre est plutôt mitigé.

Ce roman est pour moi uniquement destiné à la détente. Ce n’est pas un mal en soi, il est parfois très agréable de seulement se poser dans un fauteuil et d’ouvrir un livre où il n’est pas dérangeant pour la compréhension de l’histoire de laisser son esprit en pause, néanmoins, ce serait mentir que de vous dire que le roman m’a transcendée, ou voire même marquée.

L’écriture est fluide, cela se lit tout seul et le récit est plutôt attractif. L’univers développé est également assez sympathique et saupoudré d’un humour cocasse appréciable, ce sont là, cependant, les seuls points positifs que je peux énumérer pour La malédiction de l’Elfe noir.

J’ai trouvé l’ensemble un peu trop kitch et truffé de clichés.

Prenons en premier lieu la base du roman : la rencontre entre deux personnages de pays et d’époques totalement différentes. Nous avons d’un côté Hawk, grand seigneur écossais du XVIeme siècle, majestueux dans son kilt et fier sur son valeureux destrier, et Adrienne, jeune femme un peu perdue et écoeurée par la gente masculine, appartenant à la fin du XXeme, de l’autre. C’est plus qu’un choc des cultures, cela pourrait presque provoquer un nouveau Big Bang, seulement voilà, si l’idée est assez bonne, elle est plutôt peu exploitée.

Les personnages, et en particulier leur relation, constituent, pour moi, un cliché à eux seuls. Hawk, fier, exigeant, autoritaire, peu habitué à ce qu’on lui dise non. Adrienne, détruite, possédant une aversion claire pour les hommes, naïve – trop pour que cela soit crédible en passant – et trop mollassonne à mon goût. Le tableau ne me paraît pas très original, et vous ? D’autant que la malédiction de l’Elfe noir consistait à choisir une femme qui aurait suffisamment de force de caractère pour résister à Hawk et qu’à mon sens, Adrienne n’était pas la candidate idéale pour le poste. Certes, son dégoût des hommes a donné du fil à retordre à notre beau lord écossais, mais elle n’a fait que résister à l’attraction sexuel qu’il excerçait sur elle, j’aurais aimé voir une femme plus forte, plus rebelle et qui n’aurait pas la langue dans sa poche, plutôt qu’Adrienne, trop fade à mon sens.

Vous l’aurez compris, je n’ai ressentis aucune attache pour le personnage d’Adrienne, ce qui me laisse si perplexe. Son passé, selon lequel elle aurait été abusée par un homme riche, prise et jetée comme un vulgaire mouchoir, un homme qui ne voyait aucun intérêt en elle, pas même sexuel, mais qui lui aurait tout de même fait du mal – Comment ? On ne sait pas. – me paraît décousu, et, encore une fois, bien peu crédible. Tout comme sa manière d’agir avec Hawk et son intégration au XVIeme siècle

En d’autres termes, je n’ai été séduite que par l’univers de ce roman, ce pourquoi je me risquerais à lire le tome 2 avant de prendre la décision de continuer, ou bien au contraire d’arrêter la série.


ON ADORE : L’univers.
ON REGRETTE :Des personnages trop lisses et peu crédibles – des clichés – le manque de surprise dans le dénouement.


Lili bouquine : Les vampires de Chicago, tome 5 "Morsures en eaux troubles" de Chloé Neill

Titre en VO : Drink deep
Editeurs :Milady
Site de l’auteur :

Ma note : 7/10
Quatrième de couverture : Sale temps pour les vamps !

Avec la multiplication des manifestations contre les vampires et la ville qui menace d’adopter une loi sur le fichage des surnaturels, les temps n’ont jamais été aussi durs. On aurait bien aimé se faire oublier quelque temps. Sauf que le lac Michigan a viré au noir, et là ça a dégénéré. Le maire de Chicago prétend qu’on n’a pas à s’en faire, mais moi je sais quelle magie est assez puissante pour perturber les lois de la nature. Et laissez-moi vous dire que ça sent mauvais, pour les vamps comme pour les humains…

MON AVIS SUR LE LIVRE

Morsure en eaux troubles, tome 5 des Vampires de Chicago, était pour moi le tome où Chloe Neill ne devait pas se louper. Après la fin du quatrième opus, où tout semblait tomber en miettes, notamment par la mort d’Ethan et celle de Célina, j’avais bien du mal à imaginer les éventuels rebondissements du tome suivant. Pour moi, Chloe Neill fermait une porte en tuant si rapidement Ethan – co-héros et beau gosse de l’histoire – et surtout la « méchante ». Celle qui semblait créer tous les problèmes auxquels étaient confrontés Merit et son mentor/amant/ou pas, Ethan. Je me demandais alors ce qui pouvait bien s’opposer à notre héroïne et à la maison Cadogan, je me suis tellement concentrée sur la disparition des deux personnages, dont la présence dans la série me paraissait primordiale, que j’en ai oublié la piste que Chloe étendait sous nos yeux déjà dans le tome 4.

En effet, personne ne menace personnellement la maison Cadogan comme s’en chargeait auparavant Célina, l’épée de Damoclès, ici, est au dessus de la tête de tous les vampires de Chicago. Les humains, notamment influencés par un petit groupuscule anti-vampires et lassés du divertissement que leur fournissaient les vampires de part leur seule existence, commencent à se méfier d’eux. À voir en eux des monstres assoiffés de sang, incontrôlables et vils, et non plus la dernière créature à la mode avec qui il fait bon de trainer. Nos amis à crocs sont menacés de fichage et doivent se faire les plus discrets possibles, ce qui rend l’atmosphère un peu tendue. Et c’est sans parler bien sûr des événements plus que singuliers qui se déroulent à la Ville des Quatre Vents. Nous assistons, semblerait-il, à un étrange dérèglement des éléments eau, terre et air. Des phénomènes inquiétants semblent se produire – les eaux du lac qui deviennent noires, le ciel se changeant en rouge – et la populace a tôt fait d’accuser la communauté des immortels.

Au milieu de tout ce mic-mac, nous retrouvons donc Merit, meurtrie par la disparition d’Ethan et rongée de culpabilité, et comme si cela ne suffisait pas, harcelée par des rêves très étranges mettant en scène son mentor adoré. Merit est un personnage plutôt fort, elle nous le prouve une fois de plus dans ce tome, ses lamentations au sujet de ce qui s’est passé ne durent que très peu de pages après quoi elle se décide à prendre le taureau par les cornes et d'aller de l’avant. Elle assume son rôle de sentinelle à merveille, un rôle par ailleurs menacé par le conseil des vampires (je ne sais plus bien si c’est le terme utilisé dans le bouquin, m’enfin, vous avez saisi l’idée) et mène l’enquête avec perspicacité comme à son habitude. Elle est forcée de se faire d’autre alliés, de s’appuyer sur d’autres épaules et doit lutter contre deux problèmes majeurs : le dérèglement des éléments, ainsi que l’aversion grandissante des humains à l’égard de ceux de son espèce. C’est un tome plutôt intéressant, ou de nombreuses idées sont développées et où le personnage de Merit est formidablement exploité.

Néanmoins, je dois reprocher la prévisibilité du dénouement, on sent venir la chose à des kilomètres. Pour ma part, je me doutais déjà de ce qu’il en retournait à peu près à la moitié du livre, ce qui est dommage. Le final également est un peu trop bref et m’a laissé sur ma fin. Cela peut toutefois s’expliquer lorsque l’on songe que ce cinquième opus est une sorte de transition. On sent bien que la saga prend un tournent ici, Chloe Neill prend un nouveau départ et elle a su l’amorcer avec brio.

J’attends la suite dans ma pal avec grand impatience.

ON ADORE : Le rebondissement qu’à su prendre Chloe Neill, l’univers, retrouver le personnage de Merit
ON REGRETTE : Trop de prévisibilité, un final trop bref


samedi 15 décembre 2012

Lili bouquine : Lucrèce Borgia de Victor Hugo

Titre en VO :Lucrèce Borgia
Editeurs : Pocket
Site de l’auteur :
/
Ma note : 10/10
Quatrième de couverture : «C'est donc lui! il m'est donc enfin donné de le voir un instant sans péril! Non, je ne l'avais pas rêvé plus beau! Ô Dieu! épargnez-moi l'angoisse d'être jamais haïe et méprisée de lui. Vous savez qu'il est tout ce que j'aime sous le ciel!» Lucrèce Borgia, cette femme sans scrupules dont le nom est honni par l'Italie tout entière, cette femme qui a commis les crimes les plus horribles, adultère et incestueuse, cette femme aime, plie et tremble devant un homme: son fils. Mais elle a beau essayer de la repousser, la fatalité les rattrape toujours, jusqu'au terrible dénouement que rien ni personne ne pouvait empêcher... La vie de cette duchesse de Ferrare (1480-1519), qui fut en réalité un instrument politique aux mains de son père et de son frère, inspira à Victor Hugo l'une de ses plus belles tragédies.

MON AVIS SUR LE LIVRE


Pour ma part, je trouve qu’il n’a pas meilleur façon de retrouver goût aux classiques que par le biais d’une pièce de théâtre. C’est souvent très rapide à lire, assez fluide et nous n’encourons pas le risque d’être pris dans un tumulte de descriptions incessantes. C’est, autrement dit, une valeur sûre.

Je me suis plongée dans cette tragédie, Lucrèce Borgia de Victor Hugo, car j’avais envie d’en lire davantage au sujet de cette famille de la Renaissance italienne qui a fait couler beaucoup d’encre (et de sang également), mais aussi parce que j’apprécie la plume de Victor Hugo. Un auteur qui, selon mon point de vue, figure parmi les plus grands. Pour ne pas dire LE plus grand auteur français. Il est, pour moi, celui qui incarne notre patrimoine et dont les histoires – Les misérables, Notre Dame de Paris, pour ne citer que celles-ci – ont touché énormément de personnes et ce, dans le monde entier. Les textes de Hugo traversent les ans presque sans vieillir, un peu dans le genre de Voltaire, ou bien de Molière, à la droite desquels il se trouve assis au temple de la littérature francophone. J’aime également la dimension politique, sociologique sans en avoir l’air (ou du moins pas toujours) que prennent ces écrits, et également le fait que l’écrivain ait touché à tout. Poète, dramaturge, écrivain, il en a fait pour tous les goûts.

C’était un homme qui avait des idées et qui savait les revendiquer, quitte à ce que cela lui porte préjudices. Peu ignore les vingt ans d’exil qu’il a récolté pour s’être opposé à l’empereur Napoléon III, et j’en suis d’autant plus fascinée lorsque l’on constate sa témérité. Jamais il n’a renier ces idées, quoi qu’il lui en coute. C’est aussi pour cela que j’aime Victor Hugo.

Mais ceci résulte d’un tout autre débat que ce dont je dois vous parler ici. Lucrèce Borgia fut donc une très bonne découverte, très facile d’accès et vraiment intéressante.

La pièce n’est absolument pas à prendre sous le point de vue historique, cela n’est en aucun cas un documentaire, et n’en a pas la moindre prétention. Et si parmi la liste des personnages nous en retrouvons certains ayant réellement existés, comme Lucrèce Borgia (fille reconnue du pape Alexandre VI) et son troisième époux Alphonso d’Este par exemple, ils auraient pu être remplacés par des personnages fictifs assez aisément, cela n’aurait fait aucune différence.

Vous l’aurez peut-être compris, le sujet principal de ce drame n’est pas la fille du pape Alexandre VI. Le but de Victor Hugo n’était pas de faire une biographie, ni même de nous faire part d’un bref épisode de la vie de Lucrèce. Je soupçonne d’ailleurs tous les éléments de la pièce d’être purement fictifs. Le sujet véritable de Lucrèce Borgia, celui qui m’a sauté aux yeux tout du moins, est l’importance que l’on porte aux préjugés pour construire un jugement.

Ainsi, je pense que Hugo a choisi d’utiliser la notoriété des Borgia, dont les rumeurs à leur sujet vont bon train, même encore aujourd’hui, pour donner plus de texture à son développement. Pour fournir au lecteur quelque chose de solide à se mettre sous la dent en quelque sorte, quelque chose de concret. Et si le drame aurait parfaitement fonctionné avec des personnages inventés de toute pièce, je suppose néanmoins que l’impact n’aurait pas été le même.

Le personnage central, Gennaro, est aveugle du début jusqu’à la toute fin de l’œuvre, et en cela réside tout l’intérêt du texte. Il se laisse guider par les rumeurs, les on-dit, et ne prend pas le temps d’observer la réalité qui l’entour pour édifier ces propres idées. Il hait une femme qu’il n’a, pour ainsi dire, jamais rencontré, il clame à qui veut bien l’entendre sa répulsion pour Dame Lucrezia Borgia dont il ignore tout en réalité. L’absurdité d’un tel raisonnement accentuera la fatalité de la pièce.

De l’autre côté, nous avons Lucrèce Borgia, consciente du dégoût de Gennaro (un être qui lui est cher depuis leur rencontre au début de la pièce) qui tâchera de se remettre en question, de comprendre la répugnance que peuvent avoir les gens – et spécialement Gennaro – à son égard. Ainsi, la rétrospection, dont fait preuve la fille du pape, est également mit en avant comme sujet principal.

Victor Hugo inclut également nombreux sujet, duquel il parle très brièvement, comme la cupidité des hommes notamment grâce à cet échange de répliques entre Lucrèce et son bras droit Gubetta :

« Je suis un de leurs meilleurs amis. Je leur emprunte de l’argent.
— De l’argent ! Et pour quoi faire ?
— Pardieu ! Pour en avoir. »


Il nous parle également des relations hommes/femmes de toute nature, du vice en général, du fait que les hommes ont la fâcheuse tendance à voir la paille dans l’œil d’un autre et non la poutre dans le leur, du mensonge qui régit la vie de chacun et j’en passe et des meilleures. Autrement dit, bien que certains sujets ne soient qu’effleurés en surface, Lucrèce Borgia est une pièce plutôt riche. Une pièce qui fait réfléchir de la même manière que le ferait une remarque anodine dite par un ami et qui ferait tourner les engrenages dans notre caboche jusqu’à y voir plus clair à ce sujet. Hugo ne nous donne pas les réponses toutes prémâchées et c’est cela que j’aime beaucoup.

En parallèle nous retrouvons l’écriture fluide et poétique de l’auteur qui, pour ma part, m’a vraiment enchantée, ainsi que tous les éléments réunis ici pour créer une belle tragédie. Empathie pour les personnages – même les plus sombres –, quiproquos, fatalité. Tout est là pour nous faire passer un bon moment.
Un classique que je recommande chaleureusement donc !

ON ADORE : Les idées développées, la construction du récit, les personnages, la plumes de l’auteur.
ON REGRETTE :Le spoiler dans la liste des personnages en début de pièce (NE LA REGARDEZ PAS !!!)


vendredi 9 novembre 2012

Lili répond à un tag : TAG 3 en 1 !

Coucou tous le monde ! Me revoici avec un tag que j'ai trouvé bien sympathique sur la chaine anglophone de Vonhejibergen et que j'ai trouvé intéressant de traduire. Ce tag concerne les livres, mais pas que et vous permettra, je pense d'en apprendre un peu plus sur vos blogueurs préférés (n'hésitez donc pas à relayer ce tag ;)). Trève de blabla, la suite en image !





Les questions :

1) Es-tu un(e) acheteur(euse) compulsif(ve) de livre ?
2) À quelle fréquence achètes-tu des livres ?
3) As-tu une librairie favorite ?
4) Fais-tu tes achats livresques seul(e) ou accompagné(e) ?
5) Librairie ou achats sur le net ?
6) Vers quels types de livres te tournes-tu en premier ?
7) Préfères-tu les livres neufs, d'occasions ou es deux ?
8) Qu'aimes-tu dans le shopping livresque ?
9) Te fixes-tu une limite d'achat pas mois ?
10) À combien s'élève ta wish-list ?
11) Cite 3 livres que tu veux TOUT DE SUITE !
12) Pré-commandes-tu tes livres ?
13) Pourquoi un tel pseudo/nom de blog ?
14) Parles-nous de ton prof préféré.
15) Parles-nous de ton premier concert.
16) Quel est ton endroit préféré au monde ?
17) Un endroit que tu aimerais visiter ?
18) Parles-nous de quelque chose qui te rend complètement fou/folle en ce moment.
19) Si tu pouvais posséder instantanément quelque chose, rien qu'en claquant des doigts, qu'est-ce que ce serait ?
20) Qui taggues-tu ?

Je taggue :

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CEUX QUI ONT REPONDU :









mercredi 31 octobre 2012

Lili bouquine : L'Echange de Brenna Yovanoff

Titre en VO : The remplacement
Editeurs :Michel Laffon
Site de l’auteur :
http://brennayovanoff.com/
Ma note : 7/10
Quatrième de couverture : Mackie Doyle n’est pas un humain, même si tous les habitants de la petite ville de Gentry le considèrent comme un des leurs. Voilà seize ans, il a été échangé contre un bébé humain. C’est le prix à payer pour la paix avec le monde d’où il vient : un univers terrifiant où d’obscurs tunnels suintent des eaux pestilentielles, peuplé de morts-vivants et dirigé par une étrange princesse tatouée. Depuis, Mackie se bat pour survivre, malgré ses allergies mortelles au fer, au sang et aux lieux sacrés. Quand la plus jeune sœur de Tate, la fille qu’il aime, disparaît, il décide de tout faire pour la retrouver, même s’il doit affronter pour cela les plus sinistres créatures. Dans cette descente aux enfers, trouvera-t-il enfin sa véritable place ? Méfiez-vous, tout le monde est échangeable.

MON AVIS SUR LE LIVRE

L’Echange de Brenna Yovanoff est le genre de roman qu’on s’imagine lire en frissonnant sous la couette, rien qu’en se référant à sa couverture mystérieuse et inquiétante ainsi qu’à sa quatrième plutôt intrigante. On y retrouve, en effet, un univers assez sombre, ou dirais-je plutôt en demi-teinte, avec cette étrange impression que l’on ressent lorsque le jour commence à décliner, mais qu’il ne fait pas totalement nuit pour autant.

L’Echange, c’est ça, un constant entre-deux. Un univers coincé entre deux monde, n’appartenant ni totalement à l’un, ni totalement à l’autre. C’est également le cas de Mackie Doyle, notre protagoniste ici. Malcom, fréquemment appelé Mackie dans le livre, est un personnage singulier. Il ne fait pas partie de notre monde, mais il ne fait pas non plus partie du leur. Et c’est là tout l’enjeu – ou du moins une grand part – du roman.

Pour vous situer un peu, Brenna Yovanoff a choisi de réimaginer un mythe celtique, tout en appliquant ses propres règles. Je parle notamment du mythe selon lequel un peuple de fée élèverait au berceau quelques bébés humains et les remplacerait par ses propres nourrissons, et offrant en retour fertilité et bonne fortune aux terres qu’il dépeuple d’enfants. À Gentry, une petite bourgade perdue au fin fond des Etats-Unis, c’est exactement ce qu’il se passe. Tous les sept ans, un bébé est enlevé à sa famille et échangé par un monstre qui, ne recevant pas d’amour et étant intolérant à notre monde très différent du sien, meurt rapidement. En théorie, c’est ce qu’il se passe, sauf que cela s’est déroulé plutôt différemment pour Mackie Doyle, enfant échangé, et héros de cette histoire.

Mackie est l’un des rares enfants troqués qui a survécu, et l’on peut dire que c’est grâce à la tendresse que lui a immédiatement offert Emma, sa sœur ou tout comme. Cet élément, ainsi que quelques autres dispatchés dans le roman, sont exactement ce qu’il me fait dire que ce roman, bien que très noir, dispose de beaucoup de tendresse. L’amour filiale qu’à développé l’auteure entre Emma et son frère échangé m’a énormément touché, car si L’Echange est un livre fantastique, on décèle ici un sujet très concret : la tolérance.

C’est en effet une notion très importante qu’a exposée Brenna Yovanoff dans son récit, et qui y prend une place majeure. On y retrouve d’ailleurs tout les codes, comme premièrement les non-dits. Tout le monde sait, mais personne n’en parle. On évite les sujets délicats, on se contente de glisser un regard de biais par ci, par là ou de murmurer à l’oreille d’un voisin. On utiliser fréquemment le terme de « monstre », souvent à tort et à travers, et l’on met tout le monde dans le même sac. Autrement dit, on est plongé, ici, dans une atmosphère des plus tendues.

Un climat glacial que Brenna Yovanoff parvint à réchauffer grâce à sa palette formidable de personnage. Il y a Mackie, bien sûr, qui sait nous toucher par sa différence et sa manière de vivre sa nature des plus particulière, mais il y a Emma, la tendresse et la tolérance à l’état pur, également. Nous avons aussi Roswell, un ami qu’on aimerait tous avoir et qui apporte un vrai plus à l’histoire. Et enfin Tate, une jeune fille assez particulière que j’ai aimé découvrir.

Le fait que Mackie soit un garçon est également, selon moi, un point positif. Moi qui suis plutôt habituée au protagoniste de sexe féminin dans les romans young adult, j’ai aimé ce changement. D’autant qu’il nous dévoile une réflexion assez intéressante, j’ai particulièrement aimé entrer dans sa tête, ainsi que de le voir évolué tout au long de l’histoire. Il est, à proprement dit, le cœur de l’intrigue – du moins durant la plus grande partie du roman – et tout ce joue autour de lui, de sa véritable identité. Grâce à son personnage, nous éclaircissons quelques points noirs et découvrons l’univers au même rythme que lui.

Le gros point fort de L’Echange est bien entendu son originalité, autant sur la construction de l’intrigue que sur le monde développé et ses personnages. Tout est innovant, et c’est ce qui m’a directement séduit.

On peut néanmoins reprocher son caractère quelque peu brouillon, et très flou, à l’histoire. Bien que, là aussi, cela semble faire partie du jeu. Brenna Yovanoff a voulu créer une atmosphère mystérieuse, inquiétante, angoissante et en laissant quelques interrogations subsister à la toute fin du livre, elle conserve ainsi très bien ce mystère. Une belle carte de jouer selon moi, mais je conviens que cela ne puisse pas plaire à tout le monde.

Le vrai défaut de ce roman, toutefois, est sa fin. D’après moi, elle est trop facile et peu étoffée. Comme si elle avait été bâclée par rapport au reste du livre. C’est bien dommage, car pour moi, cela aurait bien valut un sans faute.

ON ADORE : L’univers sombre et inquiétant – la petit touche de tendresse – traitement du sujet de l’intolérance, de la différence – les personnages.
ON REGRETTE : Fin un peu brouillon.


Mes p'tits frissons livresque d'Octobre

Hello les monstres, Excusez la facilité dont j'ai fait preuve pour mon titre, mais le fait est que j'écris cet article le soir d'Halloween et que c'est la toute première chose qui m'est venue à l'esprit. Enfin, passons, là n'est pas l'important. Octobre a été, pour moi, un mois plutôt concluant. 3 livres de lus, ce qui dénote une légère progression depuis Septembre où je n'étais parvenue à n'en terminé qu'un seul. Que des lectures agréables, dont une totale découverte, et deux suites de saga - ou tout comme - que j'attendais de lire avec impatience. En ce qui concerne mes achats, pas de grosse folies ce mois-ci, serais-je en train de m'assagir ? À voir :/

jeudi 25 octobre 2012

Lili bouquine : Francesca, La trahison des Borgia de Sara Poole

Titre en VO : The Borgia betrayal
Editeurs :MA Editions
Site de l’auteur :
http://www.sarapoole.com/
Ma note : 8/10
Quatrième de couverture : Été 1493. Rodrigo Borgia, désormais Alexandre VI, est pape depuis près d'un an. Hantée par les fantômes de son passé, Francesca, qui a joué un rôle crucial dans son ascension au trône de Saint-Pierre, doit à présent faire en sorte qu'il y reste. Étant l'empoisonneuse de la plus tristement célèbre et de la plus dangereuse des grandes familles italiennes, cette maîtresse de la mort va affronter moult périls, intrigues et duperies qui menacent d'éteindre la lumière de la Renaissance. Alors que le danger l'encercle de toutes parts, Francesca élabore un plan désespéré, mettant sa propre vie en danger. Elle va se confronter à la folie d'un homme bien décidé à détruire tout ce qu'elle s'est engagée à protéger. Des cryptes cachées de la Rome du XVe siècle à ses rues grouillantes, pleines de sensualité et de traîtres, Francesca va se battre contre ses propres démons pour déjouer un complot visant à détruire les Borgia, à s'emparer du contrôle de la chrétienté et à plonger pour toujours le monde dans les ténèbres.

MON AVIS SUR LE LIVRE


Souvenez-vous, il n’y a pas si longtemps, je vous disiez avoir adoré Francesca, empoisonneuse à la cour des Borgia, tome 1 de la saga Poison Mysteries de Sara Poole. Je vous en avais d’ailleurs fait une critique plutôt élogieuse, en mettant en avant la dimension historique du roman, ainsi que son intrigue très bien ficelée et plausible, qui m’avaient particulièrement séduite. Francesca, la trahison des Borgia, le tome 2, suit cette même lignée, bien que légèrement en dessous à mon sens.

Un an s’est écoulé dans le récit entre la fin du premier et le début du deuxième opus, et nous retrouvons Francesca Giordano, occupant toujours le poste d’empoisonneuse pour le pape Alexandre VI. Elle est alors rongée par son désir de vengeance envers Morosini, le prêtre fou à figure d’ange qui a assassiné son père et qui œuvre en secret pour faire tomber Borgia.

Une histoire bourrée de complots machiavéliques, de coups bas, d’intrigues enchevêtrées qui nous montrent l’ère de la Renaissance à son apogée. La Rome de la fin du XVe siècle est des plus corrompues, et doit probablement figurer parmi les endroits les moins surs du monde à l’époque. Une atmosphère tendue donc, où une épée de Damoclès semble constamment sévir au dessus des têtes de nos personnages, et particulièrement sur celle de Francesca.

Francesca vit dans la peur et l’attente, on la retrouve plutôt usée par la vie, bien qu’elle ne soit âgée que d’à peine vingt ans. Son travail lui prend énormément de temps, d’autant que protéger Rodrigo Borgia d’éventuels empoisonnements, n’est pas de tout repos étant donne le nombre grandissant d’ennemis qu’il semble se créer. Elle doit également faire avec son désir de vengeance envers le prête Morosini, une obsession qui l’empêche de dormir sur ces deux oreilles, davantage encore lorsqu’on commence à vouloir attenter à sa vie, comme c’est le cas dans ce tome 2. Puis enfin, elle doit lutter contre ses propres démons, où du moins vivre avec. Elle est persuadée d’avoir l’âme noire et corrompue, elle sait qu’elle est prédestinée à l’Enfer, et de ce fait, elle s’interdit l’accès au bonheur.

Vous l’aurez compris, dans ce volume-ci, le personnage de Francesca est beaucoup plus sombre que dans le premier, plus le temps passe, plus ses mains semblent se salir, et pour la jeune fille, c’est une processus irréversible. La fatalité, en ce qui concerne sa propre personne du moins, est un très de caractère assez dominant chez elle, et pour ma part, j’en ai été lassée au cours de ma lecture, néanmoins, cela fait partie d’elle et lui offre différents centres d’intérêt. Elle se concentre purement à son enquête pour retrouver et neutraliser le prêtre fou, au lieu de s’épancher sur sa vie sentimentale, ce qui est plutôt appréciable.

Son ingéniosité fait également d’elle un personnage intéressant. Elle a beaucoup de ressource, ainsi qu’un cerveau dont elle sait parfaitement se servir. Elle est déterminée et est prête à utiliser tous les moyens qui lui permettront d’arriver à ses fins. Elle est aussi douée pour créer des alliances, notamment avec le peuple juif dont elle se fait beaucoup aidé dans ce tome. Nous soulignerons aussi l’implication de la fameuse société secrète « Lux » qu’elle a intégré entre le tome 1 et 2 et dont on apprend davantage dans La trahison des Borgia.
Le personnage de César est également beaucoup plus présent dans ce deuxième opus, et si il m’avait plutôt déplu dans Francesca, empoisonneuse à la cour des Borgia, si je l’avais trouvé trop arrogant pour être appréciable, ici j’ai aimé découvrir d’autres facettes de sa personnalité. Nous sommes à la fois témoin de sa force et de sa vulnérabilité, on le découvre sous tous ses angles et j’ai du revoir mon jugement à son égard. J’ai hâte de voir comment il va évoluer dans le troisième volume.

Borgia, le pape Alexandre VI, est au contraire plus effacé dans ce tome-ci. Les affaires papales, et notamment le choix crucial qu’il doit prendre au sujet du Nouveau Monde qui vient d’être découvert, lui laisse peu de place pour intervenir dans l’intrigue et venir en aide à Francesca, autrement qui financièrement. Ce retrait, néanmoins, est justifié, et ne dérange pas plus que cela dans l’histoire.

Un roman une nouvelle fois très chargée, riche en rebondissements, et bien que j’ai trouvé l’intrigue un peu longuette vers le milieu du livre, le dénouement m’a entièrement conquise. Toutefois, je ne peux m’empêcher d’y voir comme une roue sans fin, et me demande jusqu’où l’auteure va encore nous faire languir. À voir dans le tome 3, Francesca, maitresse des Borgia qui sortira en Novembre aux Editions MA.

ON ADORE : L’univers, le contexte historique, l’ingéniosité du personnage principale et sa faculté à pouvoir se sortir de situations perdues d’avance, la plume de l’auteure.
ON REGRETTE : Une intrigue un brin longuette sur ce tome-ci.


vendredi 12 octobre 2012

Lili bouquine : Angela, t.1 "Mortel Secret" de Julia M. Tean

Titre en VO : Mortel Secret
Editeurs :Rebelle
Site de l’auteur :
http://juliamtean.blogspot.fr/
Ma note : 8/10
Quatrième de couverture : « Depuis qu’Isaac Hayden est entré dans ma vie, rien n’est plus pareil. Il est beau à se damner, mystérieux, sombre et il va mourir. Je le sais, je l’ai vu, comme j’ai vu mourir ma mère et ma meilleure amie. J’ignore si cette fois je serai assez forte pour combattre la mort, mais je suis prête à tout pour sauver ce bel étranger. Même si je dois me brûler les ailes… »

MON AVIS SUR LE LIVRE

Vous cherchez un livre Young Adult qui sort des sentiers battus ? Vous avez envie de prendre une grosse bouffée d’air frais, et d’entrer dans un univers à la fois sombre et gorgé de tendresse ? Angela, tome 1 « Mortel Secret » est fait pour vous ! Oui, je sais, cette entrée en matière sonne comme une page de réclame, sauf que la grosse différence ici, c’est que tout est vrai et 100% garanti ! J’ai passé un excellent moment à la lecture du premier roman de Julia M. Tean, jeune auteure alsacienne dont la plume et l’inventivité sont un vrai régal.

J’ai lu ce livre il y a quelques mois, et pourtant, il demeure encore bien ancré dans ma mémoire, pour la bonne et simple raison, je pense, qu’il ne ressemble à aucun autre. Et c’est l’un des points que j’ai particulièrement aimé. Pas d’impression de déjà vu, cette histoire, au contraire, fait preuve de beaucoup d’originalité, par bien des côtés.

Tout d’abord, nous avons le personnage d’Angela. Jeune adolescence pas vraiment comme les autres, souffrant de narcolepsie et étant plutôt retranchée sur elle-même, qui garde un lourd secret. Elle semble, en effet, posséder un don de prémonition. Un don qui n’a rien de glorieux et qui, au contraire, lui pourri l’existence, car elle voit la mort. Elle est capable, en rêve, de se figurer le décès de ses proches, en commençant par sa mère adoptive, ainsi que son amie d’enfance. Angela souffre énormément de cette capacité qu’elle qualifie de malédiction, et c’est à cause de celle-ci, qu’elle choisi de s’isoler des gens de son âge. N’acceptant la compagnie que de son père et d’une seule et unique amie.

Ce qui la poussera, d’ailleurs, à s’éloigner d’un nouveau venu, Issac – ou Zack -, dans son école. Un jeune homme au charisme indéniable qui semble vouloir tisser un lien particulier avec elle, au grand damne de la demoiselle. Elle s’interdit toute liaison, de peur d’avoir encore une mort sur la conscience, pourtant, elle se sent indéniablement attiré par ce jeune garçon. Un cruel dilemme s’ouvre ainsi à elle.

Malgré une versatilité quelque peu agaçante par moment, un manque de perspicacité et une carapace de faiblesse, Angela est un personnage intéressant et extrêmement fort. Elle fait, effectivement, le choix de s’isoler du monde, d’endurer la souffrance qu’engendre la solitude, ainsi que celle de la culpabilité, pour éviter aux autres de subir sa propre malédiction. C’est un trait de caractère plutôt solide et on ne peut plus appréciable.

J’ai également beaucoup aimé le fait que l’auteur exploite cette part d’ombre, ce passé oublié de l’héroïne. Ainsi on avance dans le flou, et les éléments de l’histoire nous sont révélés petit à petit. On sait qu’il est arrivé quelque chose à Angela dans son passé, mais l’on ne sait pas quoi. Ce mystère, entretenu jusqu’à la fin du roman, nous tiens en haleine et rend l’histoire vraiment palpitante. On se plait à farfouiller à droite à gauche pour tenter de grappiller quelques micro-informations dispatchées dans le livre, et si parfois certains éléments nous paraisse un peu confus, le dénouement de l’intrigue nous donne les réponses à nos questions.

L’auteure a su également créer une complicité avec ses lecteurs, au dépend de ses propres personnages, puisqu’il semblerait que nous apprenions certains points de l’histoire – ou du moins, les devinions – avant les personnages eux-même. Je trouve cela plutôt sympathique, bien que cela puisse paraître déroutant et poser, peut-être, un soucis de prévisibilité.

C’est également un livre très dur, car nous sommes confronté à la mort, à la douleur, à la solitude et l’incompréhension. Le personnage principal est bouleversé et l’on a accès au moindre de ses états d’âmes. Les bons comme les mauvais, ainsi, on n’est véritablement happé par l’histoire. Cette jolie toile déchirée par les aléas de la vie et qui mettra du temps avant d’être réparé.

Julia M. Tean, dans Angela développe un univers assez complexe, et original. Une mythologie bien ficelée, et ,une nouvelle fois, très inventive. De nouvelles créatures, qui nous paraissent très prometteuses et à propos desquelles en on vraiment envie d’en savoir plus, sont expérimenté ici. Ce tome 1, intitulé « Mortel secret », se termine sur une fin ouverte, ce qui nous laisse de quoi espérer un magnifique tome 2.

Pour ma part, j’ai trouvé ce roman à la fois dur et tendre, où la nature est très présente, avec notamment les oiseaux – en particulier la chouette –, et également la forêt. Cet univers glacé – avec la présence importante de la neige, comme une douce métaphore – mais toutefois réchauffé par l’amour et la tendresse qui se dégage de ces pages. Une histoire captivante, bouleversante et réellement innovante.


ON ADORE : L’univers, la nature (animaux, forêt, neige) omniprésente, l’inventivité de l’histoire, la complexité des personnages.
ON REGRETTE :Quelques confusions, la versatilité exacerbée d’Angela.


jeudi 4 octobre 2012

Lili bouquine : Réunis dans la tombe de Jeaniene Frost

Titre en VO : This side of the grave
Editeurs :Milady
Site de l’auteur :
http://jeanienefrost.com/
Ma note : 6/10
Quatrième de couverture : Alors qu’elle sort tout juste de son dernier combat, un fanatique se sert des nouvelles capacités de Cat pour attiser les tensions entre vampires et goules et ainsi déclencher une guerre sans précédent entre les deux espèces, ce qui mettrait en péril la vie de milliers d’innocents. Cat et Bones ne peuvent remporter cette bataille seuls. Ils vont devoir s’entourer d’alliés puissants et inattendus, dont la reine des goules de La Nouvelle-Orléans. Mais le soutien de Majestic est une arme à double tranchant…

MON AVIS SUR LE LIVRE

Dans ma folie Jeaniene Frost – puisque, souvenez vous, j’ai lu les tomes 2, 3 et 4 quasiment à la suite et dans le même mois –, je ne pouvais décidément pas passer à côté de celui-ci, le tome 5 : Réunis dans la tombe. Je me suis penchée sur cette lecture en pensant y trouver une valeur sûre, j’avais tellement adoré le tome 4 et avais tant envie de connaître la suite des aventures de Cat et Bones, nos héros, que j’avais volontairement zappé les deux spin-off - La première goute de sang et L’Etreinte des Ténèbres – pour directement m’atteler à Réunis dans la tombe. Ce fut une erreur, car je me suis spoilée moi-même quand au contenu des deux tomes du Monde de chasseuse de la nuit mais l’on m’avait prévenu.

Toutefois, ce spoiler n’est pas réellement ce qui a gâché ma lecture. L’emploi du terme « gâché » est peut-être un peu fort ici, mais il n’en demeure pas moins que je n’ai pas savouré mon livre, comme j’ai savouré les premiers tomes de cette saga coup de cœur. Je n’ai pas retrouver l’entrain, le peps, des précédents. Je n’irais pas jusqu'à dire que je me suis ennuyée mais ce n’était pas loin.

Une intrigue plus plate que ce à quoi nous avait habitués Jeaniene Frost, alors qu’elle avait dans les mains tous les bons éléments pour en faire quelque chose d’explosif. C’est bien dommage. L’histoire se centre davantage autour des goules cette fois-ci, ce que j’ai trouvé intéressant mais pas suffisamment exploité à mon goût. De même que les choses se règlent beaucoup trop vite à mon goût.

Les personnages brassent beaucoup de vent pour pas grand chose au final. On les voit se démener, aller à droite, puis à gauche durant tout le roman, pour un final des plus brouillons et – je dois bien l’avouer – un peu décevant. On en attendait plus que cela !

Nous avons également Cat, qui doit se faire à sa nouvelle nature. En effet, depuis le milieu (voire plutôt vers la fin) du tome 4, elle n’est plus seulement hybride, mais complètement vampire et appartenant bien sûr à la lignée de Bones. Je n’ai pas trouvé de réel changement chez elle, ou très peu, et cela m’a un peu déçue. Nous savons tous, bien sûr, que Cat ne fait en général pas grand cas de ses propres états d’âmes, elle a tendance à prendre sur elle et régler des problèmes majeurs plutôt que les siens, et, au fond, c’est une qualité appréciable, mais pour cette fois, j’aurais aimé qu’elle se recentre davantage sur elle-même. Se pose plus de questions, voire même qu’elle éprouve certaines difficultés à s’adapter à ses nouvelles capacités. Là aussi, un très bon élément a été oublié d'être exploité.

Néanmoins, cela demeure une lecture agréable. Cela reste du Jeaniene Frost, avec un univers et des personnages qu’on adore. Par ailleurs, j’ai apprécié l’implication du personnage de Vlad. On le voit de plus en plus à travers les tomes et il apporte un vrai plus. On retrouve également le personnage de la Reine des goules, à propos de laquelle subsistent encore quelques questions, même après la fin de Réunis dans la tombe , on peut ainsi espérer la voir apparaitre dans les tomes suivant. À surveiller.

ON ADORE : Cat et Bones. Les personnages. Vlad. L’univers.
ON REGRETTE : Une intrigue un peu plate.


mardi 2 octobre 2012

En septembre c'est la reprise !

Eh oui, pour moi aussi, c'est la rentrée. Après une période un peu chamboulée suite à mon départ en Angleterre et mon temps d'adaptation sur les lieux, me voici de retour avec ce qui ressemble, de loin plus que de près, à un bilan du mois. On y arrive petit à petit, je commence à reprendre un rythme et me plonge à nouveau dans la lecture - plus que de le rattrapage de retard dans mes chroniques d'ailleurs...:/ -, et j'adore ça ! Je n'ai pas énormément lu, ce mois-ci, un livre terminé, et pas mal d'entamé, mais je sens que je m'y remets plus sérieusement. Aussi, j'espère que le bilan du mois d'Octobre marquera ma réelle reprise dans l'univers de la blogo. En attendant, je vous livre cette petite vidéo ! Enjoy ;)

lundi 24 septembre 2012

Lili bouquine : Les étoiles de Noss Head 3 "Accomplissement" de Sophie Jomain

Titre en VO : Accomplissement
Editeurs :Rebelle
Site de l’auteur :
http://www.sophiejomain.com/

Ma note : 10/10
Quatrième de couverture :
« Je n’avais aucune idée de ce qu’allait devenir ma vie… absolument aucune. J’allais avoir dix-neuf ans dans quelques jours et j’étais devenue ce que je n’aurais jamais dû être. Le destin m’avait surprise, j’étais magnifique, d’une allure renversante. J’aurais pu défier n’importe quelle reine de beauté, mais c’est bien tout ce qu’il me restait… toute une vie dans la peau de quelqu’un que je n’étais pas, que je détestais. Et si je me trompais ? Et si j’étais loin de la vérité et que tout pouvait redevenir comme avant ? Je ne le savais pas encore, mais tout allait être différent. »

MON AVIS SUR LE LIVRE

Accomplissement, voici un tome qui s’est bien fait attendre. Le troisième volet de la série Young Adult de Sophie Jomain, Les Etoiles de Noss Head sortie en Mai dernier, et dont je viens vous faire la chronique maintenant

Pour vous remettre un petit peu les idées en place, Les Etoiles de Noss Head est une saga fantastique, destinée principalement à un public de jeunes adultes, et qui se situe en Ecosse, avec l’univers de légende qui va avec. Une histoire de Loup-garou, mais pas que, d’amour aussi, mais pas que, de courage, de loyauté, de magie…Bref, un roman qui dispose des meilleurs ingrédients pour constituer un cocktail des plus envoutants.

L’auteure nous avait laisser, à la fin du volume précédent, Rivalité, dans une atmosphère plutôt tendue, tant pour les personnages, fourrés dans une situation plutôt critique, que pour nous, lecteurs, tellement impatients de connaitre la suite ! J’ai eu beau user de mon imagination fertile pour tenter d’imaginer ce qu’il pouvait bien advenir de nos chouchous, Hannah et Leith, héros de cette histoire, mais je dois bien admettre que j’étais bien loin du compte. Mes espérances néanmoins, quant à ce troisième tome, sont largement dépassées et c’est tant mieux ! Un tome vraiment palpitant. Du sang neuf ! Avec, en prime, un élargissement d’horizon en ce qui concerne l’espèce des anges noirs, beaucoup plus présents dans Accomplissement que dans Rivalités où ils fessaient leur apparition.

En effet, Accomplissement se centre davantage sur la mythologie des anges noirs. On en apprend plus sur leur capacité, leur mode de vie ainsi que sur leurs coutumes. En changeant son héroïne en un vampire aillé, Sophie Jomain a ouvert quelques portes très intéressantes, et elle sait tout à fait comme exploiter leur contenu. Elle nous permets non seulement de découvrir cette nouvelle race de vampire, en plus de créer une tension particulière entre Hannah et Leith, qui devront faire – ou pas – avec leur plus nouvelles différences. Loup garou et Ange noir sont les pires ennemis du monde, et si Leith et Hannah sont deux âmes sœurs, il n’est pas certain que leur amour puisse supporter un tel obstacle. L’auteure exploite ainsi un désir teinté d’un dégout certain pour la nature de l’autre, un dégout ineffable mais bien là, et c’est un pur régal pour nos yeux.

Ainsi, elle projette ces deux protagonistes dans des situations totalement inédites. Leurs repères ont disparus et ils doivent pourtant continuer d’avancer. Hannah doit apprendre à maitriser ses nouvelles capacités, quant à Leith, il doit jongler entre ses principes de loup-garou – qu’on lui inculque depuis l’enfance – et l’amour qu’il porte à son âme sœur. Et si les personnages sont toujours fidèles à eux même, il est intéressant de les voir évoluer différemment.

Comme je l’ai dit précédemment, les anges noirs sont plus présents, et qui évoque les anges noirs ne peut oublier le plus important : Darius. Un personnage qui, dans le tome deux, était plutôt secondaire, se voit relayer au premier plan dans Accomplissement. C’est également le cas de ses petits frères et de Gwen, la meilleure amie de Leith. C’est un point que j’ai beaucoup aimé et que je tenais à souligner, car si on adore Hannah et Leith, il n’est pas désagréable d’en connaître davantage sur ceux qui les entour. En particulier en ce qui concerne Darius et Gwen auxquels je me suis beaucoup attachée.

L’intrigue, quant à elle, ne manque pas de souffle. Sophie Jomain nous conduit de rebondissements en rebondissements et cela, sans qu’on s’y attende vraiment. On va de surprise en surprise – bien qu’il demeure quelques menus éléments encore prévisibles –, notre esprit est en constant éveil, à l’instant des personnages. C’est totalement grisant ! Ces derniers agissent intelligemment, et nous fournissent les informations nécessaires à la compréhension du cheminement de l’intrigue. Ainsi, on est complètement immergé dans l’histoire. Du début, à la fin. Et si certains dénouements, ou explications, peuvent nous paraître un peu tirées par les cheveux parfois, l’auteure a l’art et la manière de rendre le tout très plausible et parvint à nous nous faire gober ce qu’elle veut. Certaines rumeurs prétendent qu’elle est une sorcière…à méditer. ;)

Dans tous les cas, Accomplissement a tapé dans le miles, et je suis certaine qu’il saura séduire ceux qui ont déjà aimé les premiers tomes. Et si vous n’êtes pas de ceux là, et bien, foncez ! Et lisez donc Les Etoiles de Noss Head!!

ON ADORE : Retrouver Leith, Hannad et l’univers de Noss Head – l’implication des Anges Noirs – l’intrigue palpitante – les multiples référence au premier tome et la fin !!
ON REGRETTE :Certains problèmes – un en particulier – de l’histoire se résolvent peut-être un peu trop facilement.


lundi 16 juillet 2012

Lili bouquine : La vie cachée de Katarina Bishop, t.2, Criminels d'exception de Ally Carter

Titre en VO : Uncommon criminals
Editeurs :Michel Laffon
Site de l’auteur :
http://allycarter.com/

Ma note : 3/10
Quatrième de couverture : Une professionnelle
Katarina Bishop, experte dans l’art du vol, connue depuis peu comme celle qui a réussi le casse du musée le plus sécurisé au monde.
Une mission
Récupérer la célèbre Émeraude de Cléopâtre, disparue depuis plus de trente ans, et la rendre à ses véritables propriétaires.
Des alliés
Des amis qui n’ont peur de rien et un amoureux prêt à tout pour lui venir en aide.
Une règle
Se battre jusqu’au bout.

MON AVIS SUR LE LIVRE

J’avais entendu nombreux bons avis au sujet de cette saga, aussi m’attendais-je à passer un agréable moment avec Criminels d’exception, eh bien, avec moi, cela n’a pas vraiment collé. Je ne suis vraiment pas emballée par ce second volet de Katarina Bishop – que j’ai lu sans passer par le premier tome. Ni les personnages, ni l’intrigue, ni même l’univers n’ont su me séduire. Pour moi c’est un bide, ou presque. Je reste toutefois indulgente car je suis bien consciente de ne pas être la cible de ce roman. En effet, je conseillerais davantage cette histoire à des enfants entre 12 et 15 ans.

Parlons d’abord des personnages, puisque j’en attendais beaucoup à ce sujet. Notamment en ce qui concerne Katarina dont je n’avais lu que des éloges. Une jeune fille dynamique. C’est vrai. Indépendante. On ne peut plus vrai. Qui n’a pas froid aux yeux. La encore on a tout bon ! En d’autre terme, c’est une voleuse hors pair, déterminée et qui sait très bien ce qu’elle fait. Elle est assez mature pour son âge (ce qui, parfois, n’est pas très crédible). Elle est tout ça, c’est vrai, mais je l’ai également trouvé très froide et extrêment puérile en amour (ce qui n’est pas vraiment en adéquation avec son personnage étant donné la maturité dont elle fait preuve dans d’autres domaines.) Je n’ai pas du tout accrochée, je ne suis d’ailleurs pas parvenu à créer le lien personnage/lecteur qu’on aime tant ressentir à chaque livre qu’on ouvre. Il en va de même pour les autres. Hale, Gabrielle, Simon et les autres ne sont guère plus pour moi que des noms dactylographiés sur une page blanche. Dommage.
Je vous parlais à l’instant de la puérilité de Kat en amour, il en va bien sûr de sa relation avec Hale. Mais que c’est mou, mes amis ! Ils semblent visiblement partager des sentiments, mais rien ne bouge. Absolument rien. C’est le calme plat. Un poisson rouge dans un bocal rond s’éclate davantage à en faire inlassablement le tour que ces deux là dans leur liaison. Bref, ce n’est pas, au fond, le plus important.

Passons à l’intrigue maintenant. Des rebondissements, des rebondissements et encore des rebondissements ! Le récit est dynamique, ça, il me semble difficile de le nier, néanmoins, j’avoue avoir perdu plusieurs fois le fil. Notamment, lorsque les protagonistes se mettent à parler dans leur jargon de cleptomane. « Et si nous leur faisions le coup de la Belle aux bois dormant, ou plutôt celui de la Reine des glace ? ». Mais de quoi parlent-ils ??? Je veux bien que cela rajoute un peu de fantaisie au livre, mais personnellement, je me suis sentie larguée (Car bien sûr, l’auteure n’a pas trouvé bon de nous donner la moindre explication. Cela aurait été trop facile), et relativement agacée à la longue. De plus, les multiples complications que l’on peut rencontrer dans le livre ont eu l’effet de me lasser. Trop de longueurs. Trop de prévisibilité également. On devine à l’avance comment les choses vont se dérouler. Je n’ai pas eu de réelles surprises, hormis le revirement de situation du début qui, je dois bien l’avouer, était bien vu.

Malgré tout ces défauts, l’écriture demeure fluide, sans rien de transcendant non plus. Aussi, je pense que c’est une lecture pour de jeune ados. Eux seront sans doute plus à même d’apprécier cette aventure que moi.

ON ADORE : Le fait qu’il soit accessible aux plus jeunes.
ON REGRETTE : Le peu d’attachant que l’on a avec les personnages, une intrigue plat et brouillon.


dimanche 15 juillet 2012

Lili bouquine : Coeur Rebelle de Victoria Dahl

Titre en VO :A little bit wild
Editeurs :Milady Romance
Site de l’auteur :
http://www.victoriadahl.com/

Ma note : 5/10
Quatrième de couverture : Une histoire d’amour sensuelle et passionnée.
Marissa doit se fiancer pour éviter le déshonneur. Jude Bertrand, un homme mystérieux à la réputation sulfureuse, se propose de l’épouser. Il n’est pas du goût de la jeune fille qui le trouve laid ; et surtout, impossible de le mener par le bout du nez : c’est un fauve rusé, une force de la nature. Jude, quant à lui, a très bien cerné Marissa et il est peut-être le seul à l’aimer vraiment pour ce qu’elle est : un coeur rebelle, comme le sien. La jeune femme finira-t-elle par accepter ce mariage ?

MON AVIS SUR LE LIVRE


Cœur Rebelle de Victoria Dahl est le premier roman de Milady Romance que je lis, et je dois dire que cette lecture m’a plutôt convaincue pour poursuivre dans cette voix, notamment en ce qui concerne leur sous collection « Pemberley », qui, comme vous devez le savoir, regroupe un choix intéressant de romances historiques. J’ai en effet passé un agréable moment avec ce livre, une histoire fluide qui se dévore sans faim, néanmoins il est loin de figurer dans mon top ten.

Un contexte historique malheureusement trop peu exploité. Le roman aurait pu se situé à n'importe qu'elle époque (antérieur à la notre cela dit), cela n'aurait pas changé grand chose.

Les personnages sont sympathiques mais ne débordent vraiment pas d’originalité. J’ai retrouvé un peu trop de clichés dans cette histoire. Notamment en ce qui concerne la liaison principale, soit celle entre Marissa et Jude.

D’un côté nous avons une jeune fille un brin futile et superficielle, un peu dans le genre de Lydia (Orgueil et Préjugés de Jane Austen), en moins sotte peut-être, et qui possède, comme le titre l’indique, un cœur rebelle. Au grand damne de ses frères d’ailleurs, qui, dans cette histoire, suent eau et sang pour préserver l’intégrité de leur jeune sœur, et ainsi laver sa réputation. De l’autre, nous avons Jude Bertrand, l’homme qui, en temps normal, n’aurait jamais attiré le regard de notre jeune frivole. C’est un personnage massif, aux trait peu élégants et qui de prime abord peu paraître un peu rustre. Il a beau être le fils illégitime mais toutefois reconnu d’un marquis, tout le monde sait qu’il est également le fils d’une courtisane. Et cette ombre sur son personnage, Marissa a beaucoup de mal à l'accepter. Il impose le respect néanmoins, de par sa carrure et ses actes de bravoure. Il est également plutôt intelligent, et parvint à se faire une idée très clair – et souvent très juste – des gens en un seul regard. C’est cet homme là qui va défaire tout les principes de notre chère Marissa, et lui apprendre, en somme, ce qu’est la vie.

Vous conviendrez que les personnages, et principalement leur relation – deux être que tout oppose qui vont apprendre petit à petit à s’apprivoiser l’un, l’autre –, manque cruellement d’inventivité, ni même de réelle spontanéité. En effet, je n’ai jamais été vraiment surprise par ce roman. Ni par les actes des personnages, ni réellement par l’intrigue elle-même. C’est une lecture qui suit son cours, sans trop de complications. Mais si il n’y a rien de vraiment transcendant ici, cela reste tout de même relativement agréable. Une bonne lecture de détente, mais rien de plus.

ON ADORE : Le personnage de Jude.
ON REGRETTE : Le manque d’originalité


mercredi 11 juillet 2012

Lili bouquine : La boite de June de Déborah Galopin

Titre en VO :La boite de June
Editeurs :Kirographaire
Site de l’auteur :
http://www.edkiro.fr/Calogue-general-Fictions/la-boite-de-june.html
http://www.deborah-galopin.com
Ma note : 5/10
Quatrième de couverture : Lorsque June, jeune fille énigmatique et rêveuse, couche sur papier ce qui lui emplit le coeur et l’esprit, elle enveloppe ses mots d’émotions pour livrer des textes poignants. Personne torturée et constamment en quête d’elle-même, elle dévoile ses maux et ses sentiments les plus intimes à travers son journal, y mêlant amour, amitié, solitude et mal-être intérieur. La boîte de June est le récit quotidien d’une jeune fille qui pourrait bien se cacher au fond de tous, elle évoque les souffrances de l’adolescence et les réflexions sur l’essence même de la vie. Perdue parmi l’encre de ses mots, elle n’aspire qu’à une chose : être en paix et en harmonie avec son âme.

MON AVIS SUR LE LIVRE


Cet ouvrage, comme son titre l’indique, est une boite, au sens métaphorique du terme. Elle referme, en effet, certains secrets, des pensées, des souhaits inavoués, des peurs cachées, des pleurs, des joies, et tout ce qui compose le cœur d’une jeune fille de dix-sept ans. Ce récit, c’est celui que fait presque quotidiennement June, personnage principal et avatar de Déborah Galopin. Déborah n’écrit pas, ici, pour donner du rêve au gens. Ce n’est pas une fiction. Elle n’écrit pas non plus pour laisser sa trace dans l’Histoire, à dix-sept ans, nous n’avons que faire de ces choses là. Non. Déborah écrit car c’est pour elle comme un remède à tous ses maux. Des mots pour guérir des maux, quoi de plus poétique ? Sans compter que cela coûte bien moins cher qu’une séance chez le psy ou une boite de prozac. Et en plus de cela, cela semble fonctionner !

Effectivement, si La boite de June n’est pas une histoire à proprement parler et donc ne suit pas de cours particulier, on dénote néanmoins une certaine évolution. Notamment au niveau du personnage, ou devrait-on dire la personne puisqu’il s’agit d’une œuvre autobiographique, de June. On la voit en effet murir à mesure des pages et construire une véritable opinion. Elle se construit, elle devient plus adulte et on ne peut s’empêcher de songer que l’écriture l’y a beaucoup aidé. Car si au début, June voyait l’écriture comme un exutoire, au fil du temps, l’écriture devient un but, une véritable entreprise et peut-être une perspective d’avenir.

Après avoir parler de la genèse de La boite de June, laissez-moi vous écrire quelques mots au sujet de l’œuvre en elle-même. Chronologiquement parlant, le récit se déroule environ sur un an et demi/ deux ans, ainsi, nous suivons June de ses seize ans jusqu’à environ ses dix-huit. Autrement dit, durant son année de terminal, puis ensuite au cours ses études supérieur, et donc ses premiers pas dans sa nouvelle vie d’adulte en devenir. Personnellement, la première partie de ce livre, qui correspond à ses années lycée, m’a beaucoup moins plu que la seconde où j’ai préféré la jeune fille mature que June était devenue.

La première partie, certes, évoque habillement les maux de l’adolescence mais demeure parfois un peu trop puéril à mon goût. Néanmoins, c’est un défaut que l’on peut excuser si l’on prend en compte le jeune âge auquel l’auteure a écrit ces lignes. Déborah énumère plusieurs des tracas qui peut accabler une adolescente de notre génération, comme le manque de confiance en soi, la peur de l’avenir, le sentiment absurde d’être isolée du reste du monde, celui d’être incomprise et parfois mal-aimée. Elle nous démontre également, de part ses constations ou son propre comportement, le lunatisme exacerbé des adolescents. Le fait de passer du rire aux larmes en un instant ou bien de changer d’opinion comme de chemise. La propension à se raccrocher, comme à une bouée de sauvetage, à une œuvre, un film, une chanson et laisser cela régenter sa vie, comme si c’était le remède à tout. Déborah dresse, ici, un portrait très authentique et clairvoyant de l’adolescence, toutefois, certains assauts de puérilité et les scènes qui en découlent font défaut à cette première partie du roman qui, sans cela, aurait obtenu un sans faute.

La seconde moitié du livre est beaucoup plus intéressante. Comme je l’ai évoqué précédemment, June a murie et relativise davantage les choses. Elle a d’autres priorités et une vision plus étoffée du monde qui l’entoure. Certes, elle s’interroge toujours sur l’avenir mais de manière plus posée qu’auparavant, elle demeure mélancolique (à l’instar de sa plume) et garde encore quelques idées noires parfois, mais elle parvint très vite à reprendre le dessus, à réfléchir calmement et aussi à se remettre en question (ce qui manquait un peu dans la première partie). C’est cette jeune fille qui m’a davantage plu.

Ainsi, La boite de June possède des qualités indéniables, des thèmes intéressants à aborder – d’autant plus avec la vision d’une adolescente, cela rend la chose plus véridique –, une plume poétique et soignée, des références qui parlent au plus grand nombre, notamment de la même tranche d’âge que l’auteure (la saga Twilight, le programme scolaire Littéraire 2009, films, musique etc) mais pour ma part, j’ai également trouvé des défauts à ce livre et je dois avouer que mon avis général est plutôt mitigé.

Tout d’abord, cette mélancolie constamment présente dans le livre. C’est, certes, de prime abord un atout, puisque c’est le parti qu’à choisi de prendre l’auteur mais, néanmoins, on doit tenir compte du fait que cela peut vite nous lasser. Certains passages du roman m’ont parfois fait l’effet de longues plaintes, un genre de concours au plus malheureux, et j’avoue que cela m’a quelque peu agacée parfois. Cela peut également paraître un peu lourd à la lecture, ce n’est indéniablement pas un livre qui se lit d’une traite (par ailleurs, il n’est absolument pas fait pour être lu d’une traite)

En dehors de ça, j’ai également été dérangée par le caractère peut-être trop personnel de l’œuvre. C’était à la base un journal intime qui n’avait pas pour vue d’être publiés et donc lu par un grand nombre de gens. Cela se ressent parfois - en dehors du fait que l’on se sente un peu comme un voyeur - car à plusieurs reprises je me suis faite la reflection que ce roman était destiné à un cercle restrinct de personnes. Les proches de l’auteure par exemple, qui sont plus à même que nous de comprendre l’univers de La boite de June., car ils partagent cet univers avec l'auteure au contraire de nous, lecteurs.

En définitive, je relierai probablement du Déborah Galopin, car j’aime beaucoup sa plume ainsi que sa réflexion, mais pas de journal intime pour les raisons que je viens d’évoquer.

ON ADORE : les thèmes abordés, la plume de l’auteure.
ON REGRETTE : La mélancolie qui se dégage du roman et qui nous apparaît parfois comme une longue plainte, la connotation trop intime du livre.


dimanche 8 juillet 2012

Lili bouquine : Creuser sa tombe de Jeaniene Frost

Titre en VO :Destined for an Early Grave
Editeurs : Milady
Site de l’auteur :
http://jeanienefrost.com/
Ma note : 7/10
Quatrième de couverture : Cat Crawfield et Bones ont bien mérité quelques jours de vacances à Paris. Mais Cat se met à faire d’étranges cauchemars. Elle a des visions d’un vampire du nom de Gregor, un Maître plus puissant que Bones et qui semble avoir un lien avec son propre passé. Même si elle ne garde aucun souvenir de lui, Gregor la revendique comme sa femme et semble prêt à tout pour la récupérer.
Seule Cat est capable de briser le lien qui la retient à lui. Elle devra faire appel à toute sa puissance pour terrasser le plus redoutable buveur de sang qu’elle ait jamais croisé… même si elle doit pour cela sacrifier ce qui lui est le plus cher et creuser ainsi sa propre tombe.

MON AVIS SUR LE LIVRE

Le quatrième tome de Chasseuse de la nuit écrit par Jeaniene Frost, intitulé Creuser sa tombe, suit la lignée des trois premiers. On y retrouve, bien sûr, nos deux héros : Cat et Bones, ainsi que leurs alliés : Spade, Ian, Vlad, Mencheres et d’autres. Néanmoins, ce tome est assez différent des précédents, de part son intrigue principale notamment. Un peu tirée par les cheveux cela dit, bien que Jeaniene parvienne à faire passer la pilule avec brio. L’auteure prend des risques, mais assure parfaitement ses arrières et c'est ce que j'ai particulièrement apprécié.

L’intrigue va se baser sur l’apparition d’un seul personnage : Grégor. Un vampire qui se fait connaître sous le nom de « marchant de sable » car il possède la capacité de s’immiscer dans les rêves des mortels et ainsi de contrôler leur subconscient, jusqu’au point de pouvoir les « capturer » littéralement dans leur sommeil. Grégor, bien entendu, en aura après Cat dont il prétend être l’époux légitime. Cat, comme chacun peut s’y attendre, ne se souvient absolument pas d’avoir épousé un tel personnage, or cet évènement aurait bel et bien eu lieu durant son adolescence, avant même qu’elle ne décide de chasser les vampires. Un élément qui aurait, par la suite, été habilement supprimé de sa mémoire par Mencheres pour que notre chasseuse préférée puisse accomplir sa destinée, rencontrer Bones et devenir la Faucheuse Rousse. Mais Grégor n’a pas dit son dernier mot, car si Cat nie tout en bloc, il escompte bien lui faire recouvrer la mémoire et ainsi réclamer son « dû ».

Une situation assez singulière à laquelle sont confrontés nos héros et dont on adore les voir se dépêtrer. Ils devront redoubler d’effort, et faire preuve d’une grande témérité. Jeaniene Frost ne leur fait pas de cadeaux dans ce tome-ci et ce procédé a pour effet de nous impliquer davantage dans ce qui leur arrive. Aussi, ce quatrième tome devient un véritable page turner à mesure que l’histoire se met en place. On ne peut plus le lâcher ! L’auteure nous avait déjà habituée aux sensations fortes avec Froid comme une tombe, ici, elle remet le couvert et joue habillement avec nos nerfs.

Dans Creuser sa tombe, j’ai apprécié de voir Cat se débrouiller toute seule. En effet, elle se retrouve parfois livrée à elle même, sans les épaules de Bones sur lesquelles se reposer, et la voir évoluer de cette manière est plutôt intéressant. Elle prend davantage de décisions et nous paraît plus forte qu’elle ne l’est déjà. Cette histoire la conserne personnellement, et elle nous le prouve de part ses agissements. Elle trouve néanmoins un second allié, ce qui n’est pas pour me déplaire puisqu’il s’agit de l’un de mes personnages favori, j’ai nommé le prince des ténèbres : Vlad Tepes ! Cette nouvelle amitié qu’entretiennent Cat et Vlad nous permet d’en savoir plus au sujet de ce personnage mythique et de découvrir son célèbre château en Roumanie. J’aime beaucoup la manière dont Jeaniene Frost exploite le mythe de Dracula. Elle en fait un personnage moderne et lui donne, pour ainsi dire, une nouvelle jeunesse (bien qu’il ne l’ai vraisemblablement jamais perdue ;))

On retrouve également une implication plus importante des goules dans Creuser sa tombe et peut-être, avec cela, ce qui pourrait être les prémices du tome 5 de Chasseuse de la nuit. Jeaniene Frost explore ici de nouveaux horizons, elle offre un nouveau souffle à sa série et bien que l’issue de son intrigue soit un peu brève et peut-être un brin trop facile à mon goût, elle tient son pari comme à chaque fois.

ON ADORE : Une intrigue novatrice, nouveau souffle. Le fait que Cat agisse seule et de son propre chef. L’amitié que la chasseuse nourrit envers Vlad. Le personnage de Vlad et la dimension que lui donne Jeaniene. Les différents rebondissements.
ON REGRETTE : Un fin un peu trop brève.


vendredi 6 juillet 2012

Le soleil arrive ! Et l'envie de lire aussi !

Hello tout le monde, Me revoici, avec un billet très rapide pour vous présenter la PAL que je me suis confectionnée pour l'été. Vous trouverez tout ça en vidéo, bien sûr, comme d'habitude. Néanmois, je vous note la liste des livres que je comptes lire ci-dessous si jamais l'un d'eux vous intéresse.

- La vie cachée de Katrina Bishop, tome 2 "Criminels d'exception" d'Ally Carter
- Rouge Rubis de Kerstin Gier
- Delirium de Lauren Oliver
- Le Parfum de Patrick Süsking
- Les Hauts de Hurle Vent d'Emily Brontë
- Lucrèce Borgia de Victor Hugo
- La Dame et le Poète de Maeve Haran
- Les Highlanders, tome 1 "Malédiction de l'elf noir" de Karen Marie Moning
- Les gardiens de l'éternité, tome 3 "Styx" de Alexandra Ivy
- La communauté du Sud, tome 1 "Quand le danger rode" de Charlaine Harris.
- Anita Blake, tome 5 "Squelette Sanglant" de Laurell K. Hammilton
- L'entreprise des Indes de Eric Orsenna
- Lady Pirate, tome 1, de Mireille Calmel
- Quand souffle le vent du nord de Daniel Glattauer
- Alchimie de Beth Fantaskey
- Anamorphose de Nathy
- À l'encre de mes veines, de Céline Rosenheim

mercredi 4 juillet 2012

Et si on parlait du mois de Juin ?


Un mois de Juin un peu en dessous du mois de Mai, en termes de lecture : 3 romans de lus, ainsi que 2 albums de BD. Que de bonne lecture cela dit. J'ai commencé avec le tome 3, tant attendu, des Etoiles de Noss Head de Sophie Jomain et rien que ça, les amis, cela suffit pour vous mettre de bonne humeur pour le mois entier. J'ai enchaîné avec le tome 5 de Chasseuse de la nuit de Jeaniene Frost (le moins bon de la saga selon moi) et le tome 2 de Francesca de Sara Poole. Les deux BD que j'ai lues, Confession d'une GLITTER addict de Diglee et END, tome 1 "Elisabeth" de Barbaba Canepa ont su m'apporter un peu de détente autre deux pavés de description de Francesca, la trahison des Borgia. Un mois assez satisfaisant, malgré mon échec en ce qui concerne la baisse de ma PAL.

Les p'tits nouveaux dans ma PAL :

- Les aventures de Katrina Bishop, t.2 "Criminels d'exception" d'Ally Carter
- La rivière des âmes de Mirelle Calmel
- Du côté de Pondicherry de Dominique Marny
- Baton Rouge de Patricia Cronwell
- Un cadeau du ciel de Cécilia Ahern
- Confession d'une GLITTER Addict (BD) de Diglee
- END, tome 1 "Elisabeth" (BD) de Barbara Canepa et Anna Merli
- Go to hell de Oxanna Hope (Ebook)
- Je veux une deuxième vie de Jean-Philippe Touzaeau (Ebook)
- Le dernier des optimistes de Jean-Philippe Touzeau (Ebook)
- Angela, tome 1 "mortel secret" de Julia M. Tean (Ebook, sortie prochaine en Septembre)

dimanche 1 juillet 2012

Lili bouquine : Froid comme une tombe de Jeaniene Frost

Titre en VO :At Grave’s End
Editeurs : Milady
Site de l’auteur :
http://jeanienefrost.com/
Ma note : 8/10
Quatrième de couverture : Cat Crawfield est en danger : les vampires l’ont démasquée !
Et, alors que sa relation avec son amant suceur de sang était au top, voilà qu’une femme resurgit du passé de Bones, bien décidée à se débarrasser de lui.
Prise au piège de la vengeance de ce vampire et en même temps déterminée à aider Bones à empêcher l’explosion d’une véritable bombe magique, Cat ne peut même pas recourir à ses trucs habituels d’agent spécial. Pour s’en sortir, elle devra s’abandonner à ses instincts de vampire, ce qu’elle redoute tant…

MON AVIS SUR LE LIVRE

Froid comme une tombe, troisième volume de la saga Chasseuse de la nuit écrit par Jeaniene Frost, est probablement mon préféré. Il ne compte que quatre cent pages à peine mais déborde littéralement de péripéties. De l’action, et encore de l’action ! À peine a-t-on le temps de reprendre notre souffle que l’auteur nous embarque déjà dans une nouvelle déferlante. On retrouve ici notre couple fétiche, Cat et Bones, plus soudé que jamais et agissant de concert. Un duo de choc comme nous le savons déjà, on ne s’en lasse pas !

Cat est toujours à la tête de sa petite troupe de chasseurs de vampire qui compte désormais ce cher Bones parmi ses rangs. Et connaissant la propension de nos petits chouchous à attirer les ennuis jusqu’à leur porte, on se doute bien que leur petites parties de chasse ne vont pas se dérouler sans accroc. De son côté Cat doit faire face au vampire qu’elle hait le plus au monde : son père, et autant dire que leur retrouvaille ne se fait pas vraiment dans la dentelle. Quant à Bones, il apprendra, un peu plus tard dans le roman, qu’une femme tout droit venue de son passé, et beaucoup plus puissante que lui par ailleurs, veut sa tête sur un plateau. Charming ! Ainsi notre beau ténébreux devra faire preuve d’ingéniosité et s’allier aux bonnes personnes afin d’éviter le pieu qu’on menace de lui planter dans le cœur.

Cette constante épée de Damoclès qui plane au dessus de la tête de nos héros donne du tonus au roman. Les intrigues s’entremêlent tant et si bien que l’on n’a plus une seule seconde de répit. Le rythme est agréablement essoufflant et les pages se tournent instinctivement. Jeaniene Frost nous fait également passer par un panel d’émotion assez spectaculaire et peut-être un peu déstabilisant. On s’implique davantage dans la vie des protagonistes, et passons du rire, aux larmes, à un sentiment d’effroi abominable, à la colère aussi parfois. Bref, un roman plein de vie. Littéralement.

On apprécie également que l’action soit centré sur le personnage de Bones, et non plus uniquement sur celui de Cat. Le vampire partage ainsi l’affiche avec son amoureuse, et c’est une très bonne carte qu’a choisie de jouer ici Jeaniene Frost. Bones étant assez populaire au sein des lecteurs de Chasseuse de la nuit, le voir relayé au rang de personnage principal ne peut être que les ravir

Par ailleurs, cela souligne également un deuxième point. Le couple est à présent sur les rails et rien n’y personne ne saura dévier sa trajectoire. Ainsi, l’intrigue prend une avance considérable sur la romance, et l’on ne peut pas dire cela de toutes les séries bit-lit. Car si certains auteurs choisissent de faire durer la relation de leurs personnages dans le système surexploité du « je t’aime, moi non plus », consistant à faire se rapprocher, puis s’éloigner deux êtres faits pour s’aimer au cœur d’une sorte de cercle sans fin, avec l’espoir présomptueux de toujours tenir le lecteur en haleine, ce n’est pas du tout ce que préconise Jeaniene Frost dans Chasseuse de la nuit. Au contraire, l’auteure pose les bases dès le départ et tout est parfaitement clair entre les deux héros, ils s’aiment, point à la ligne, pas la peine de tergiverser pendant deux siècles et demi. On ne tourne pas autour du pot, les choses sont dites clairement, et bien assimilées. C’est une qualité non négligeable que l’on peut attribuer à cette série. Ainsi, si la romance demeure en toile de fond - et de manière toujours très agréable - c'est l'action et l'intrigue principale qui obtient la première place.

Un tome un peu plus noir que les précédents mais pour lequel on prend toujours autant de plaisir à lire. On en apprend également un peu plus sur la mythologie vampirique, sur leur uses et coutume, le détail d’une transformation. Tout est parfaitement bien exploité. L’univers de la chasseuse de la nuit s’étoffe littéralement sous nos yeux et ce pour notre bon plaisir. On rencontre aussi de nouveaux personnages, dont un certain Vlad qui m’a énormément plus et qui, je pense, saura en séduire beaucoup d’autres ! Encore une fois, je recommande chaudement la saga de Chasseuse de la nuit à ceux qui n’ont pas encore osé s’y plonger. Je la compte parmi les meilleures sagas bit - lit du marché, et croyez-moi sur parole, les tomes se bonifient réellement avec le temps, aussi, il n’y a plus de raison d’hésiter ! LISEZ-LES !

ON ADORE :
L’univers de Jeaniene Frost qui ne cesse de grandir, la mythologie, le couple de Cat et Bones, le personnage de Vlad, l’intrigue essoufflante et grisante.
ON REGRETTE : Rien, ce tome est le meilleur que j’ai lu jusqu’ici.


vendredi 29 juin 2012

Lili fait son cinéma !

Hello tous le monde ! Cette semaine, j'ai profité de la fête du cinéma avec une amie, c'est la première fois que je pense à y faire un tour (si, si, je vous assure) et ma foi, je ne suis franchement pas déçue. Pour une première place achetée, toutes les suivantes à 2,50 € et ce, pendant une semaine ! En gros, j'ai pu visionner 4 films (dont une sortie de ce mercredi) pour la modique somme de 13,4 €, soit 3,35 € la séance. Une affaire quand on connait le prix des places de nos jours. Un autre élément qui a rendu mes deux petits jours "spécial toile" très agréable = les films étaient en 2D pour la plupart (j'imagine que c'était plus rentable pour eux) Aaaaah ! Dieu que c'est grisant de retrouver nos cinéma d'antan, et regarder son film sans avoir à porter ses affreuses lunettes qui nous gène et qui nous font mal aux yeux ! Ce n'est pas parce qu'elles ont la forme de Wayfarer qu'on va trouver ça "trop coooool" les lunettes 3D, non, c'est juste chiant et ne pas avoir à les arborer pendant une séance (4, pour ma part ! Yeaaah !) c'est vraiment très plaisant. Bon sur ce, je ne suis pas là pour vous parler de lunette, mais bien pour vous donner mes impressions sur les film que j'ai vu. Dans l'ordre : Blanche neige et le chasseur, Arrête de pleurer Pénélope, Un bonheur n'arrive jamais seul et Dark Shadows. C'est parti !

BLANCHE NEIGE ET LE CHASSEUR
Réalisé par Rupert Sanders, avec Kristen Stewart (Blanche Neige),Chris Hemsworth (Le chasseur) et Charlize Theron (La reine)

J'avoue avoir eu l'envie de découvrir ce film grâce à la blogosphère qui trépignait d'impatience quant à la sortie de ce film. J'avais également l'espoir que Kristen parvienne à me surprendre. Car oui, j'en ai marre de son jeu trop plat (c'est n'est pas parce qu'on en fait des tonnes, qu'on joue juste, il faudrait penser à le lui dire) et peu innovant. L'amie qui m'a accompagnée et moi sommes tombées d'accord sur ce point, nous avions presque l'impression d'être allées voir un Twilight tant le jeu de Miss "je ne fais pas la différence entre un orgasme et une douleur fulgurante" nous a rappelé celui qu'elle emploie pour incarner Bella (Twiligt). Non, définitivement, Kristen et moi, ça ne le fait pas !
Mais allons bon, si elle jouait le personnage de Blanche Neige, et donc l'un des protagonistes. Il nous restait tout de même le chasseur, incarné par Chris Hemsworth (Thor), qui ma foi fait très bien son travail. Si ce n'est, peut-être, qu'on pourrait se lasser de l'air bougon qu'il arbore durant les 3/4 du film.
Charlize (Hancock, Prometheus) quant à elle, revêt à merveille son costume de reine. Elle est crédible du début à la fin, et la voir sombrer peu à peu dans la folie fait se dresser les poils de notre nuque. Un pari réussi !
Passons à l'intrigue maintenant. Je dois bien avouer qu'elle se tient, bien que demeurant un peu simpliste. On prend du Blanche Neige, on assaisonne avec un peu de bonne baston, plein d'effets spéciaux et le tour est joué ! Je simplifie atrocement, quoique...En clair, je n'ai rien trouver de bien innovant là dedans, c'est du déjà vu. Du Narnia avec moins d'inventivité. Certes, j'ai bien aimé le domaine des fées (et les fées en elle-même d'ailleurs) mais là aussi, rien de bien original.
En parlant de visuel, là aussi, je trouve à redire. J'ai trouver par moment les images trop lumineuses, saturées. Les couleurs n'étaient pas très belles, et les décors, hors le domaine des fées et la forêt des ombres (il me semble qu'elle porte ce nom là dans le film, je ne suis plus sûre), rien de bien transcendant. Les costumes en revanche, ainsi que le maquillage des acteurs, apportent un vrai plus à l'univers.
J'ai également été dérangée par certains dialogues, que j'ai trouvé niais. J'ai souris à de nombreuses reprises alors que l'instant du film ne se voulait pas vraiment drôle. Il m'a fallut redoubler d'effort lorsque Blanche Neige prend son destin en main et tâche de motiver ses troupes par un discours larmoyant. Eh bien, une chose est certain, la demoiselle à la peau blanche comme la neige, les lèvres rouge comme le sang mais n'est certainement pas douée d'éloquence. (et encore une fois, on rappellera à Kristen qu'il n'est pas nécessaire de gueuler comme une truie qu'on égorge pour se faire entendre de tous).
Pour finir, je dirais qu'une impression d'inachevé subsiste encore à la fin du film. Je ne saurais vous dire exactement ce qui ma manqué, mais ça m'a manqué en tout cas. On parle déjà d'une éventuelle suite sur la toile, pourquoi pas.. Néanmoins, je ne peux m'empêcher de me demander quel axe, Rupert Sanders choisirait de prendre s'il comptait faire un second opus...


ARRÊTE DE PLEURER PENELOPE
Réalisé par Corinne Puget et Juliette Arnaud, avec Corinne Puget (Léonnie),Juliette Arnaud (Chloé) et Christine Anglio (Pénélope)

En tant que fan de Arrête de pleurer Pénélope 1 & 2, la pièce de théâtre, je ne pouvais décemment pas rater la sortie de Arrête de pleurer Pénélope, le film. J'ai adorer retrouver Corinne, Juliette et Christine dans cette comédie édulcorée digne des origines. Quiconque aura aimé les pièces, aimera le film. À coup sur ! Pour ma part, j'ai adoré voir l'univers de nos trois compères s'étoffer sous mes yeux. Rencontrer le fameux Grec (compagnon de Chloé), Jérôme (mari de Leonnie) ou encore voir le centre des Coquelicots (centre pour handicapés où travaille Pénélope depuis des années) et bien sûr, j'ai aimé retrouver les trois amies dans une nouvelle histoire.
On retrouve ici la marque de fabrique de Arrête de pleurer Pénélope qu'on aime tant. Une situation qui parait, de prime abord, tout à fait simple et gérable mais qui tourne très vite au chaos le plus total duquel tente vainement de se sortir nos héroïnes. On assiste, comme d'habitude, à une ribambelle de péripéties toutes plus rocambolesques les unes que les autres et on en redemande ! Léonnie, Chloé et Pénélope, bien qu'avec cinq ans de plus dans l'aile, n'ont pas pris une ride. Et c'est vraiment un plaisir ! Léonnie toujours aussi bourgeoise, Pénélope toujours aussi crédule et éternel petite fille en rose, quant à Chloé, elle, n'a pas perdu son cynisme (quoi qu'un peu trop distillé peut-être) et son je-m'en-foutisme légendaire. De l'humour, encore et encore. On ne cesse de rire. De l'émotion aussi, comme toujours. On aime voir ses amies d'enfance de disputer, puis se rabibocher always and forever ! Je ne trouve aucun reproche à faire à ce film tant j'ai passé un bon moment.


UN BONHEUR N'ARRIVE JAMAIS SEUL
Réalisé par James Huth, avec Gad Elmaleh (Sacha Keller),Sophie Marceau (Charlotte Posche) et François Berléand (Alain Posche)

Un autre film français mit à l'honneur, et pas des moindre. On peut dire que Un bonheur n'arrive jamais seul, dont on commence à entendre beaucoup parler sur nos petits écrans, tient ses promesses. Une histoire qui vous attrape le coeur et ne le lâche plus pendant près de 1h50. Des rires, aux larmes et aux crises de rage, rien n'est laissé à l'écart. James Huth nous emmène là où nous aimons être, et si parfois le film peut nous paraitre un peu trop fleur bleue, cela fait du bien d'être plongé dans cet univers tendre et débordant d'amour. On se laisse bercer sur un petit nuage rose et on adore ça !
Ajoutons à cela deux chouchous du cinéma français, j'ai nommé le charismatique Gad Elmaleh et la sublime Sophie Marceau. Leur rôle leur vont comme une deuxième peau, et l'alchimie se créer immédiatement entre eux. Tout sonne très vrai et chacun d'eux parvint à nous séduire à leur manière. Rien à dire, c'est sans nul doute mon coup de coeur de la semaine ! Ruez-vous au cinéma et passez un aussi bon moment que moi avec Un bonheur n'arrive jamais seul


DARK SHADOWS
Réalisé par Tim Burton, avec Johnny Depp (Barnabas Collins), Michelle Pfeiffer (Elizabeth Collins) et Eva Green (Angélique Bouchard)

Je ne suis pas une fan extrême de Tim Burton, mais j'apprécie néanmoins ce qu'il produit, aussi fus-je piquée de curiosité lorsque j'ai appris qu'il comptait tourner un film sur les vampires. Vous me connaissez assez, je crois, pour savoir que c'est un sujet qui m'intéresse beaucoup. Eh bien, figurez-vous que Dark Shadows est loin d'être le meilleur film que j'ai vu, même s'il n'est pas le pire. Ce n'est certainement pas le meilleur de Burton non plus. Rien de bien original par rapport à ses précédentes productions hélas. Des personnages atypiques, Johnny Depp, Helena Bohnam Crater, un univers noir mais avec la touche de tendresse qu'on lui connait bien, un décor très travaillé et plutôt singulier. Bref, on connait la recette. Certes, cela fonctionne, et au final on passe un bon moment, mais on ne peut pas dire que Burton ait pris beaucoup de risques. Il y a de l'humour, de l'amour, de l'action, en sommes un bon film, mais rien de transcendant. La présence récurrente de ses acteurs fétiches, comme Johnny Depp et Helena Bohnam Carter notamment, me lasse un tantinet. Certes, ils sont très bons, et ont fait leurs preuves mais cela me donne la désagréable impression que le club Burton est assez restreint. S'il nous nous fait découvrir de nouvelles figures, elles sont rarement en tête d'affiche et je trouve cela dommage. J'ai trop l'impression que ce cher Tim se repose sur ses lauriers, alors que Monsieur nous a prouvé par le passé qu'il possède un grand talent. Je vote un film burtonien avec une histoire innovante et une panel d'acteurs inconnus, pour une fois, cela ferait du bien et nous donnerait moins la sensation que le réalisateur est tombé dans la roue infernal du business et du fric facile...