lundi 16 juillet 2012

Lili bouquine : La vie cachée de Katarina Bishop, t.2, Criminels d'exception de Ally Carter

Titre en VO : Uncommon criminals
Editeurs :Michel Laffon
Site de l’auteur :
http://allycarter.com/

Ma note : 3/10
Quatrième de couverture : Une professionnelle
Katarina Bishop, experte dans l’art du vol, connue depuis peu comme celle qui a réussi le casse du musée le plus sécurisé au monde.
Une mission
Récupérer la célèbre Émeraude de Cléopâtre, disparue depuis plus de trente ans, et la rendre à ses véritables propriétaires.
Des alliés
Des amis qui n’ont peur de rien et un amoureux prêt à tout pour lui venir en aide.
Une règle
Se battre jusqu’au bout.

MON AVIS SUR LE LIVRE

J’avais entendu nombreux bons avis au sujet de cette saga, aussi m’attendais-je à passer un agréable moment avec Criminels d’exception, eh bien, avec moi, cela n’a pas vraiment collé. Je ne suis vraiment pas emballée par ce second volet de Katarina Bishop – que j’ai lu sans passer par le premier tome. Ni les personnages, ni l’intrigue, ni même l’univers n’ont su me séduire. Pour moi c’est un bide, ou presque. Je reste toutefois indulgente car je suis bien consciente de ne pas être la cible de ce roman. En effet, je conseillerais davantage cette histoire à des enfants entre 12 et 15 ans.

Parlons d’abord des personnages, puisque j’en attendais beaucoup à ce sujet. Notamment en ce qui concerne Katarina dont je n’avais lu que des éloges. Une jeune fille dynamique. C’est vrai. Indépendante. On ne peut plus vrai. Qui n’a pas froid aux yeux. La encore on a tout bon ! En d’autre terme, c’est une voleuse hors pair, déterminée et qui sait très bien ce qu’elle fait. Elle est assez mature pour son âge (ce qui, parfois, n’est pas très crédible). Elle est tout ça, c’est vrai, mais je l’ai également trouvé très froide et extrêment puérile en amour (ce qui n’est pas vraiment en adéquation avec son personnage étant donné la maturité dont elle fait preuve dans d’autres domaines.) Je n’ai pas du tout accrochée, je ne suis d’ailleurs pas parvenu à créer le lien personnage/lecteur qu’on aime tant ressentir à chaque livre qu’on ouvre. Il en va de même pour les autres. Hale, Gabrielle, Simon et les autres ne sont guère plus pour moi que des noms dactylographiés sur une page blanche. Dommage.
Je vous parlais à l’instant de la puérilité de Kat en amour, il en va bien sûr de sa relation avec Hale. Mais que c’est mou, mes amis ! Ils semblent visiblement partager des sentiments, mais rien ne bouge. Absolument rien. C’est le calme plat. Un poisson rouge dans un bocal rond s’éclate davantage à en faire inlassablement le tour que ces deux là dans leur liaison. Bref, ce n’est pas, au fond, le plus important.

Passons à l’intrigue maintenant. Des rebondissements, des rebondissements et encore des rebondissements ! Le récit est dynamique, ça, il me semble difficile de le nier, néanmoins, j’avoue avoir perdu plusieurs fois le fil. Notamment, lorsque les protagonistes se mettent à parler dans leur jargon de cleptomane. « Et si nous leur faisions le coup de la Belle aux bois dormant, ou plutôt celui de la Reine des glace ? ». Mais de quoi parlent-ils ??? Je veux bien que cela rajoute un peu de fantaisie au livre, mais personnellement, je me suis sentie larguée (Car bien sûr, l’auteure n’a pas trouvé bon de nous donner la moindre explication. Cela aurait été trop facile), et relativement agacée à la longue. De plus, les multiples complications que l’on peut rencontrer dans le livre ont eu l’effet de me lasser. Trop de longueurs. Trop de prévisibilité également. On devine à l’avance comment les choses vont se dérouler. Je n’ai pas eu de réelles surprises, hormis le revirement de situation du début qui, je dois bien l’avouer, était bien vu.

Malgré tout ces défauts, l’écriture demeure fluide, sans rien de transcendant non plus. Aussi, je pense que c’est une lecture pour de jeune ados. Eux seront sans doute plus à même d’apprécier cette aventure que moi.

ON ADORE : Le fait qu’il soit accessible aux plus jeunes.
ON REGRETTE : Le peu d’attachant que l’on a avec les personnages, une intrigue plat et brouillon.


dimanche 15 juillet 2012

Lili bouquine : Coeur Rebelle de Victoria Dahl

Titre en VO :A little bit wild
Editeurs :Milady Romance
Site de l’auteur :
http://www.victoriadahl.com/

Ma note : 5/10
Quatrième de couverture : Une histoire d’amour sensuelle et passionnée.
Marissa doit se fiancer pour éviter le déshonneur. Jude Bertrand, un homme mystérieux à la réputation sulfureuse, se propose de l’épouser. Il n’est pas du goût de la jeune fille qui le trouve laid ; et surtout, impossible de le mener par le bout du nez : c’est un fauve rusé, une force de la nature. Jude, quant à lui, a très bien cerné Marissa et il est peut-être le seul à l’aimer vraiment pour ce qu’elle est : un coeur rebelle, comme le sien. La jeune femme finira-t-elle par accepter ce mariage ?

MON AVIS SUR LE LIVRE


Cœur Rebelle de Victoria Dahl est le premier roman de Milady Romance que je lis, et je dois dire que cette lecture m’a plutôt convaincue pour poursuivre dans cette voix, notamment en ce qui concerne leur sous collection « Pemberley », qui, comme vous devez le savoir, regroupe un choix intéressant de romances historiques. J’ai en effet passé un agréable moment avec ce livre, une histoire fluide qui se dévore sans faim, néanmoins il est loin de figurer dans mon top ten.

Un contexte historique malheureusement trop peu exploité. Le roman aurait pu se situé à n'importe qu'elle époque (antérieur à la notre cela dit), cela n'aurait pas changé grand chose.

Les personnages sont sympathiques mais ne débordent vraiment pas d’originalité. J’ai retrouvé un peu trop de clichés dans cette histoire. Notamment en ce qui concerne la liaison principale, soit celle entre Marissa et Jude.

D’un côté nous avons une jeune fille un brin futile et superficielle, un peu dans le genre de Lydia (Orgueil et Préjugés de Jane Austen), en moins sotte peut-être, et qui possède, comme le titre l’indique, un cœur rebelle. Au grand damne de ses frères d’ailleurs, qui, dans cette histoire, suent eau et sang pour préserver l’intégrité de leur jeune sœur, et ainsi laver sa réputation. De l’autre, nous avons Jude Bertrand, l’homme qui, en temps normal, n’aurait jamais attiré le regard de notre jeune frivole. C’est un personnage massif, aux trait peu élégants et qui de prime abord peu paraître un peu rustre. Il a beau être le fils illégitime mais toutefois reconnu d’un marquis, tout le monde sait qu’il est également le fils d’une courtisane. Et cette ombre sur son personnage, Marissa a beaucoup de mal à l'accepter. Il impose le respect néanmoins, de par sa carrure et ses actes de bravoure. Il est également plutôt intelligent, et parvint à se faire une idée très clair – et souvent très juste – des gens en un seul regard. C’est cet homme là qui va défaire tout les principes de notre chère Marissa, et lui apprendre, en somme, ce qu’est la vie.

Vous conviendrez que les personnages, et principalement leur relation – deux être que tout oppose qui vont apprendre petit à petit à s’apprivoiser l’un, l’autre –, manque cruellement d’inventivité, ni même de réelle spontanéité. En effet, je n’ai jamais été vraiment surprise par ce roman. Ni par les actes des personnages, ni réellement par l’intrigue elle-même. C’est une lecture qui suit son cours, sans trop de complications. Mais si il n’y a rien de vraiment transcendant ici, cela reste tout de même relativement agréable. Une bonne lecture de détente, mais rien de plus.

ON ADORE : Le personnage de Jude.
ON REGRETTE : Le manque d’originalité


mercredi 11 juillet 2012

Lili bouquine : La boite de June de Déborah Galopin

Titre en VO :La boite de June
Editeurs :Kirographaire
Site de l’auteur :
http://www.edkiro.fr/Calogue-general-Fictions/la-boite-de-june.html
http://www.deborah-galopin.com
Ma note : 5/10
Quatrième de couverture : Lorsque June, jeune fille énigmatique et rêveuse, couche sur papier ce qui lui emplit le coeur et l’esprit, elle enveloppe ses mots d’émotions pour livrer des textes poignants. Personne torturée et constamment en quête d’elle-même, elle dévoile ses maux et ses sentiments les plus intimes à travers son journal, y mêlant amour, amitié, solitude et mal-être intérieur. La boîte de June est le récit quotidien d’une jeune fille qui pourrait bien se cacher au fond de tous, elle évoque les souffrances de l’adolescence et les réflexions sur l’essence même de la vie. Perdue parmi l’encre de ses mots, elle n’aspire qu’à une chose : être en paix et en harmonie avec son âme.

MON AVIS SUR LE LIVRE


Cet ouvrage, comme son titre l’indique, est une boite, au sens métaphorique du terme. Elle referme, en effet, certains secrets, des pensées, des souhaits inavoués, des peurs cachées, des pleurs, des joies, et tout ce qui compose le cœur d’une jeune fille de dix-sept ans. Ce récit, c’est celui que fait presque quotidiennement June, personnage principal et avatar de Déborah Galopin. Déborah n’écrit pas, ici, pour donner du rêve au gens. Ce n’est pas une fiction. Elle n’écrit pas non plus pour laisser sa trace dans l’Histoire, à dix-sept ans, nous n’avons que faire de ces choses là. Non. Déborah écrit car c’est pour elle comme un remède à tous ses maux. Des mots pour guérir des maux, quoi de plus poétique ? Sans compter que cela coûte bien moins cher qu’une séance chez le psy ou une boite de prozac. Et en plus de cela, cela semble fonctionner !

Effectivement, si La boite de June n’est pas une histoire à proprement parler et donc ne suit pas de cours particulier, on dénote néanmoins une certaine évolution. Notamment au niveau du personnage, ou devrait-on dire la personne puisqu’il s’agit d’une œuvre autobiographique, de June. On la voit en effet murir à mesure des pages et construire une véritable opinion. Elle se construit, elle devient plus adulte et on ne peut s’empêcher de songer que l’écriture l’y a beaucoup aidé. Car si au début, June voyait l’écriture comme un exutoire, au fil du temps, l’écriture devient un but, une véritable entreprise et peut-être une perspective d’avenir.

Après avoir parler de la genèse de La boite de June, laissez-moi vous écrire quelques mots au sujet de l’œuvre en elle-même. Chronologiquement parlant, le récit se déroule environ sur un an et demi/ deux ans, ainsi, nous suivons June de ses seize ans jusqu’à environ ses dix-huit. Autrement dit, durant son année de terminal, puis ensuite au cours ses études supérieur, et donc ses premiers pas dans sa nouvelle vie d’adulte en devenir. Personnellement, la première partie de ce livre, qui correspond à ses années lycée, m’a beaucoup moins plu que la seconde où j’ai préféré la jeune fille mature que June était devenue.

La première partie, certes, évoque habillement les maux de l’adolescence mais demeure parfois un peu trop puéril à mon goût. Néanmoins, c’est un défaut que l’on peut excuser si l’on prend en compte le jeune âge auquel l’auteure a écrit ces lignes. Déborah énumère plusieurs des tracas qui peut accabler une adolescente de notre génération, comme le manque de confiance en soi, la peur de l’avenir, le sentiment absurde d’être isolée du reste du monde, celui d’être incomprise et parfois mal-aimée. Elle nous démontre également, de part ses constations ou son propre comportement, le lunatisme exacerbé des adolescents. Le fait de passer du rire aux larmes en un instant ou bien de changer d’opinion comme de chemise. La propension à se raccrocher, comme à une bouée de sauvetage, à une œuvre, un film, une chanson et laisser cela régenter sa vie, comme si c’était le remède à tout. Déborah dresse, ici, un portrait très authentique et clairvoyant de l’adolescence, toutefois, certains assauts de puérilité et les scènes qui en découlent font défaut à cette première partie du roman qui, sans cela, aurait obtenu un sans faute.

La seconde moitié du livre est beaucoup plus intéressante. Comme je l’ai évoqué précédemment, June a murie et relativise davantage les choses. Elle a d’autres priorités et une vision plus étoffée du monde qui l’entoure. Certes, elle s’interroge toujours sur l’avenir mais de manière plus posée qu’auparavant, elle demeure mélancolique (à l’instar de sa plume) et garde encore quelques idées noires parfois, mais elle parvint très vite à reprendre le dessus, à réfléchir calmement et aussi à se remettre en question (ce qui manquait un peu dans la première partie). C’est cette jeune fille qui m’a davantage plu.

Ainsi, La boite de June possède des qualités indéniables, des thèmes intéressants à aborder – d’autant plus avec la vision d’une adolescente, cela rend la chose plus véridique –, une plume poétique et soignée, des références qui parlent au plus grand nombre, notamment de la même tranche d’âge que l’auteure (la saga Twilight, le programme scolaire Littéraire 2009, films, musique etc) mais pour ma part, j’ai également trouvé des défauts à ce livre et je dois avouer que mon avis général est plutôt mitigé.

Tout d’abord, cette mélancolie constamment présente dans le livre. C’est, certes, de prime abord un atout, puisque c’est le parti qu’à choisi de prendre l’auteur mais, néanmoins, on doit tenir compte du fait que cela peut vite nous lasser. Certains passages du roman m’ont parfois fait l’effet de longues plaintes, un genre de concours au plus malheureux, et j’avoue que cela m’a quelque peu agacée parfois. Cela peut également paraître un peu lourd à la lecture, ce n’est indéniablement pas un livre qui se lit d’une traite (par ailleurs, il n’est absolument pas fait pour être lu d’une traite)

En dehors de ça, j’ai également été dérangée par le caractère peut-être trop personnel de l’œuvre. C’était à la base un journal intime qui n’avait pas pour vue d’être publiés et donc lu par un grand nombre de gens. Cela se ressent parfois - en dehors du fait que l’on se sente un peu comme un voyeur - car à plusieurs reprises je me suis faite la reflection que ce roman était destiné à un cercle restrinct de personnes. Les proches de l’auteure par exemple, qui sont plus à même que nous de comprendre l’univers de La boite de June., car ils partagent cet univers avec l'auteure au contraire de nous, lecteurs.

En définitive, je relierai probablement du Déborah Galopin, car j’aime beaucoup sa plume ainsi que sa réflexion, mais pas de journal intime pour les raisons que je viens d’évoquer.

ON ADORE : les thèmes abordés, la plume de l’auteure.
ON REGRETTE : La mélancolie qui se dégage du roman et qui nous apparaît parfois comme une longue plainte, la connotation trop intime du livre.


dimanche 8 juillet 2012

Lili bouquine : Creuser sa tombe de Jeaniene Frost

Titre en VO :Destined for an Early Grave
Editeurs : Milady
Site de l’auteur :
http://jeanienefrost.com/
Ma note : 7/10
Quatrième de couverture : Cat Crawfield et Bones ont bien mérité quelques jours de vacances à Paris. Mais Cat se met à faire d’étranges cauchemars. Elle a des visions d’un vampire du nom de Gregor, un Maître plus puissant que Bones et qui semble avoir un lien avec son propre passé. Même si elle ne garde aucun souvenir de lui, Gregor la revendique comme sa femme et semble prêt à tout pour la récupérer.
Seule Cat est capable de briser le lien qui la retient à lui. Elle devra faire appel à toute sa puissance pour terrasser le plus redoutable buveur de sang qu’elle ait jamais croisé… même si elle doit pour cela sacrifier ce qui lui est le plus cher et creuser ainsi sa propre tombe.

MON AVIS SUR LE LIVRE

Le quatrième tome de Chasseuse de la nuit écrit par Jeaniene Frost, intitulé Creuser sa tombe, suit la lignée des trois premiers. On y retrouve, bien sûr, nos deux héros : Cat et Bones, ainsi que leurs alliés : Spade, Ian, Vlad, Mencheres et d’autres. Néanmoins, ce tome est assez différent des précédents, de part son intrigue principale notamment. Un peu tirée par les cheveux cela dit, bien que Jeaniene parvienne à faire passer la pilule avec brio. L’auteure prend des risques, mais assure parfaitement ses arrières et c'est ce que j'ai particulièrement apprécié.

L’intrigue va se baser sur l’apparition d’un seul personnage : Grégor. Un vampire qui se fait connaître sous le nom de « marchant de sable » car il possède la capacité de s’immiscer dans les rêves des mortels et ainsi de contrôler leur subconscient, jusqu’au point de pouvoir les « capturer » littéralement dans leur sommeil. Grégor, bien entendu, en aura après Cat dont il prétend être l’époux légitime. Cat, comme chacun peut s’y attendre, ne se souvient absolument pas d’avoir épousé un tel personnage, or cet évènement aurait bel et bien eu lieu durant son adolescence, avant même qu’elle ne décide de chasser les vampires. Un élément qui aurait, par la suite, été habilement supprimé de sa mémoire par Mencheres pour que notre chasseuse préférée puisse accomplir sa destinée, rencontrer Bones et devenir la Faucheuse Rousse. Mais Grégor n’a pas dit son dernier mot, car si Cat nie tout en bloc, il escompte bien lui faire recouvrer la mémoire et ainsi réclamer son « dû ».

Une situation assez singulière à laquelle sont confrontés nos héros et dont on adore les voir se dépêtrer. Ils devront redoubler d’effort, et faire preuve d’une grande témérité. Jeaniene Frost ne leur fait pas de cadeaux dans ce tome-ci et ce procédé a pour effet de nous impliquer davantage dans ce qui leur arrive. Aussi, ce quatrième tome devient un véritable page turner à mesure que l’histoire se met en place. On ne peut plus le lâcher ! L’auteure nous avait déjà habituée aux sensations fortes avec Froid comme une tombe, ici, elle remet le couvert et joue habillement avec nos nerfs.

Dans Creuser sa tombe, j’ai apprécié de voir Cat se débrouiller toute seule. En effet, elle se retrouve parfois livrée à elle même, sans les épaules de Bones sur lesquelles se reposer, et la voir évoluer de cette manière est plutôt intéressant. Elle prend davantage de décisions et nous paraît plus forte qu’elle ne l’est déjà. Cette histoire la conserne personnellement, et elle nous le prouve de part ses agissements. Elle trouve néanmoins un second allié, ce qui n’est pas pour me déplaire puisqu’il s’agit de l’un de mes personnages favori, j’ai nommé le prince des ténèbres : Vlad Tepes ! Cette nouvelle amitié qu’entretiennent Cat et Vlad nous permet d’en savoir plus au sujet de ce personnage mythique et de découvrir son célèbre château en Roumanie. J’aime beaucoup la manière dont Jeaniene Frost exploite le mythe de Dracula. Elle en fait un personnage moderne et lui donne, pour ainsi dire, une nouvelle jeunesse (bien qu’il ne l’ai vraisemblablement jamais perdue ;))

On retrouve également une implication plus importante des goules dans Creuser sa tombe et peut-être, avec cela, ce qui pourrait être les prémices du tome 5 de Chasseuse de la nuit. Jeaniene Frost explore ici de nouveaux horizons, elle offre un nouveau souffle à sa série et bien que l’issue de son intrigue soit un peu brève et peut-être un brin trop facile à mon goût, elle tient son pari comme à chaque fois.

ON ADORE : Une intrigue novatrice, nouveau souffle. Le fait que Cat agisse seule et de son propre chef. L’amitié que la chasseuse nourrit envers Vlad. Le personnage de Vlad et la dimension que lui donne Jeaniene. Les différents rebondissements.
ON REGRETTE : Un fin un peu trop brève.


vendredi 6 juillet 2012

Le soleil arrive ! Et l'envie de lire aussi !

Hello tout le monde, Me revoici, avec un billet très rapide pour vous présenter la PAL que je me suis confectionnée pour l'été. Vous trouverez tout ça en vidéo, bien sûr, comme d'habitude. Néanmois, je vous note la liste des livres que je comptes lire ci-dessous si jamais l'un d'eux vous intéresse.

- La vie cachée de Katrina Bishop, tome 2 "Criminels d'exception" d'Ally Carter
- Rouge Rubis de Kerstin Gier
- Delirium de Lauren Oliver
- Le Parfum de Patrick Süsking
- Les Hauts de Hurle Vent d'Emily Brontë
- Lucrèce Borgia de Victor Hugo
- La Dame et le Poète de Maeve Haran
- Les Highlanders, tome 1 "Malédiction de l'elf noir" de Karen Marie Moning
- Les gardiens de l'éternité, tome 3 "Styx" de Alexandra Ivy
- La communauté du Sud, tome 1 "Quand le danger rode" de Charlaine Harris.
- Anita Blake, tome 5 "Squelette Sanglant" de Laurell K. Hammilton
- L'entreprise des Indes de Eric Orsenna
- Lady Pirate, tome 1, de Mireille Calmel
- Quand souffle le vent du nord de Daniel Glattauer
- Alchimie de Beth Fantaskey
- Anamorphose de Nathy
- À l'encre de mes veines, de Céline Rosenheim

mercredi 4 juillet 2012

Et si on parlait du mois de Juin ?


Un mois de Juin un peu en dessous du mois de Mai, en termes de lecture : 3 romans de lus, ainsi que 2 albums de BD. Que de bonne lecture cela dit. J'ai commencé avec le tome 3, tant attendu, des Etoiles de Noss Head de Sophie Jomain et rien que ça, les amis, cela suffit pour vous mettre de bonne humeur pour le mois entier. J'ai enchaîné avec le tome 5 de Chasseuse de la nuit de Jeaniene Frost (le moins bon de la saga selon moi) et le tome 2 de Francesca de Sara Poole. Les deux BD que j'ai lues, Confession d'une GLITTER addict de Diglee et END, tome 1 "Elisabeth" de Barbaba Canepa ont su m'apporter un peu de détente autre deux pavés de description de Francesca, la trahison des Borgia. Un mois assez satisfaisant, malgré mon échec en ce qui concerne la baisse de ma PAL.

Les p'tits nouveaux dans ma PAL :

- Les aventures de Katrina Bishop, t.2 "Criminels d'exception" d'Ally Carter
- La rivière des âmes de Mirelle Calmel
- Du côté de Pondicherry de Dominique Marny
- Baton Rouge de Patricia Cronwell
- Un cadeau du ciel de Cécilia Ahern
- Confession d'une GLITTER Addict (BD) de Diglee
- END, tome 1 "Elisabeth" (BD) de Barbara Canepa et Anna Merli
- Go to hell de Oxanna Hope (Ebook)
- Je veux une deuxième vie de Jean-Philippe Touzaeau (Ebook)
- Le dernier des optimistes de Jean-Philippe Touzeau (Ebook)
- Angela, tome 1 "mortel secret" de Julia M. Tean (Ebook, sortie prochaine en Septembre)

dimanche 1 juillet 2012

Lili bouquine : Froid comme une tombe de Jeaniene Frost

Titre en VO :At Grave’s End
Editeurs : Milady
Site de l’auteur :
http://jeanienefrost.com/
Ma note : 8/10
Quatrième de couverture : Cat Crawfield est en danger : les vampires l’ont démasquée !
Et, alors que sa relation avec son amant suceur de sang était au top, voilà qu’une femme resurgit du passé de Bones, bien décidée à se débarrasser de lui.
Prise au piège de la vengeance de ce vampire et en même temps déterminée à aider Bones à empêcher l’explosion d’une véritable bombe magique, Cat ne peut même pas recourir à ses trucs habituels d’agent spécial. Pour s’en sortir, elle devra s’abandonner à ses instincts de vampire, ce qu’elle redoute tant…

MON AVIS SUR LE LIVRE

Froid comme une tombe, troisième volume de la saga Chasseuse de la nuit écrit par Jeaniene Frost, est probablement mon préféré. Il ne compte que quatre cent pages à peine mais déborde littéralement de péripéties. De l’action, et encore de l’action ! À peine a-t-on le temps de reprendre notre souffle que l’auteur nous embarque déjà dans une nouvelle déferlante. On retrouve ici notre couple fétiche, Cat et Bones, plus soudé que jamais et agissant de concert. Un duo de choc comme nous le savons déjà, on ne s’en lasse pas !

Cat est toujours à la tête de sa petite troupe de chasseurs de vampire qui compte désormais ce cher Bones parmi ses rangs. Et connaissant la propension de nos petits chouchous à attirer les ennuis jusqu’à leur porte, on se doute bien que leur petites parties de chasse ne vont pas se dérouler sans accroc. De son côté Cat doit faire face au vampire qu’elle hait le plus au monde : son père, et autant dire que leur retrouvaille ne se fait pas vraiment dans la dentelle. Quant à Bones, il apprendra, un peu plus tard dans le roman, qu’une femme tout droit venue de son passé, et beaucoup plus puissante que lui par ailleurs, veut sa tête sur un plateau. Charming ! Ainsi notre beau ténébreux devra faire preuve d’ingéniosité et s’allier aux bonnes personnes afin d’éviter le pieu qu’on menace de lui planter dans le cœur.

Cette constante épée de Damoclès qui plane au dessus de la tête de nos héros donne du tonus au roman. Les intrigues s’entremêlent tant et si bien que l’on n’a plus une seule seconde de répit. Le rythme est agréablement essoufflant et les pages se tournent instinctivement. Jeaniene Frost nous fait également passer par un panel d’émotion assez spectaculaire et peut-être un peu déstabilisant. On s’implique davantage dans la vie des protagonistes, et passons du rire, aux larmes, à un sentiment d’effroi abominable, à la colère aussi parfois. Bref, un roman plein de vie. Littéralement.

On apprécie également que l’action soit centré sur le personnage de Bones, et non plus uniquement sur celui de Cat. Le vampire partage ainsi l’affiche avec son amoureuse, et c’est une très bonne carte qu’a choisie de jouer ici Jeaniene Frost. Bones étant assez populaire au sein des lecteurs de Chasseuse de la nuit, le voir relayé au rang de personnage principal ne peut être que les ravir

Par ailleurs, cela souligne également un deuxième point. Le couple est à présent sur les rails et rien n’y personne ne saura dévier sa trajectoire. Ainsi, l’intrigue prend une avance considérable sur la romance, et l’on ne peut pas dire cela de toutes les séries bit-lit. Car si certains auteurs choisissent de faire durer la relation de leurs personnages dans le système surexploité du « je t’aime, moi non plus », consistant à faire se rapprocher, puis s’éloigner deux êtres faits pour s’aimer au cœur d’une sorte de cercle sans fin, avec l’espoir présomptueux de toujours tenir le lecteur en haleine, ce n’est pas du tout ce que préconise Jeaniene Frost dans Chasseuse de la nuit. Au contraire, l’auteure pose les bases dès le départ et tout est parfaitement clair entre les deux héros, ils s’aiment, point à la ligne, pas la peine de tergiverser pendant deux siècles et demi. On ne tourne pas autour du pot, les choses sont dites clairement, et bien assimilées. C’est une qualité non négligeable que l’on peut attribuer à cette série. Ainsi, si la romance demeure en toile de fond - et de manière toujours très agréable - c'est l'action et l'intrigue principale qui obtient la première place.

Un tome un peu plus noir que les précédents mais pour lequel on prend toujours autant de plaisir à lire. On en apprend également un peu plus sur la mythologie vampirique, sur leur uses et coutume, le détail d’une transformation. Tout est parfaitement bien exploité. L’univers de la chasseuse de la nuit s’étoffe littéralement sous nos yeux et ce pour notre bon plaisir. On rencontre aussi de nouveaux personnages, dont un certain Vlad qui m’a énormément plus et qui, je pense, saura en séduire beaucoup d’autres ! Encore une fois, je recommande chaudement la saga de Chasseuse de la nuit à ceux qui n’ont pas encore osé s’y plonger. Je la compte parmi les meilleures sagas bit - lit du marché, et croyez-moi sur parole, les tomes se bonifient réellement avec le temps, aussi, il n’y a plus de raison d’hésiter ! LISEZ-LES !

ON ADORE :
L’univers de Jeaniene Frost qui ne cesse de grandir, la mythologie, le couple de Cat et Bones, le personnage de Vlad, l’intrigue essoufflante et grisante.
ON REGRETTE : Rien, ce tome est le meilleur que j’ai lu jusqu’ici.