dimanche 31 juillet 2011

Lili bouquine : Les Gardiens de l'Eternité, tome 1 "Dante", d'Alexandra Ivy


Titre en VO : When darkness comes
Ma note : 6/10.
Quatrième de couverture : Abby Barlow était loin d'imaginer que travailler pour cette femme mystérieuse pourrait faire basculer sa vie. La mort de cette dernière va plonger Abby dans un monde de danger et de ténèbres, car elle est subitement chargée d'un bien lourd fardeau : elle est devenue le Calice, porteuse de la déesse du bien, cible de tous les démons.
Heureusement, elle dispose d'un allié de choix : Dante. Mortellement dangereux et outrageusement sexy.
Un couvent de sorcière à réduit ce vampire en esclavage quelques siècles auparavant et en a fait le gardien du Calice. Maintenant que c'est la belle et douce Abby qui est menacée, son dévouement ira bien au-delà des exigences de sa mission.


MON AVIS SUR LE LIVRE

Mon avis sur ce livre est assez mitigé, car, dans l’ensemble, les personnages et l’histoire en elle-même m’ont séduit. En revanche, énormément d’éléments, ou notamment le manque d’éléments, m’ont dérangés. Les Gardiens de l’Eternité est un roman fantastique mettant en scène une jeune femme, Abby Barlow, et un vampire, Dante. Ce sont les deux protagonistes que nous suivons au cours de la lecture. Abby, suite à un accident magique provoqué par Selena, la femme chez qui elle faisait le ménage, se retrouve avec un énorme fardeau sur les épaules. Elle est devenue le Calice, la porteuse d’une déesse bénéfique, dont on ne sait rien, nommée le Phénix. Dante, depuis près de trois siècle, en est le protecteur. Ayant changé de corps après la mort de Selena dans l’incendie, le Phénix est vulnérable et très vite les démons et autres créatures du mal affluent pour tenter de s’emparer du Calice et, du même coup, de la déesse bénéfique qu’elle garde en elle. Abby, prise au dépourvue, elle qui n’a jamais eu conscience du monde fantastique qui l’entoure, est forcée de fuir, sans vraiment savoir ce qui lui arrive, ni où elle va. Heureusement, Dante, éperdument amoureux d’elle depuis le premier jour, est là pour l’aider. Rapidement, les deux personnages tombent dans les bras l’un de l’autre et se mettent d’accord sur leur quête : ils ont la ferme intention de libérer cette pauvre Abby du Phénix. Pour ça, ils devront éviter les nombreux démons et le magicien noir, au service du dieu du mal, sur leur chemin, et retrouver les sorcières responsables de l’incantation qui, trois siècle auparavant, enferma le Phénix dans le corps de la première Calice. Ils recevront l’aide précieuse de Viper, ténébreux vampire aux cheveux d’argent et poète enflammé, pour déjouer les tours du magicien noir et parvenir à leur but.
À mon sens, l’auteure a eu de bonnes idées mais elle ne les a pas suffisamment travaillées. C’est l’élément principale qui manque à son roman : l’approfondissement. Nous suivons Abby et ce cher Dante dans leur course effrénée sans en apprendre davantage sur la déesse bénéfique, Phénix, ni à propos des démons qui les poursuivent. Personne ne sait ce pourquoi les forces du mal veulent s’emparer de la déesse, ni réellement les raisons qui poussèrent les sorcières à enfermer le Phénix dans le corps de la première Calice. Les questions que je me posais en début de lecture demeurent encore et j’espère, bien évidemment, que le tome suivant me donnera quelques réponses.
Pour ma part, je trouve que la romance d’Abby et Dante prend une place surdimensionnée par rapport au reste. Certes nous sommes heureux de les voir heureux, mais surtout déçus que ce côté un peu niais prenne le dessus sur le fond de l’histoire qu’on voudrait plus approfondi. Abby et Dante passent le plus clair du roman à se dévêtir l’un, l’autre et à se proclamer leur amour plutôt que de chercher à comprendre réellement ce qu’il se passe. Abby n’a plus d’yeux que pour son bien aimé vampire et oublie un peu la déesse qui sommeille en elle. L’histoire du Phénix se voit décerner la deuxième place par rapport à la romance des protagonistes et c’est bien dommage.
Toute fois, cela reste une lecture agréable et entrainante dont j’aimerais connaître la suite !


ON ADORE : Les personnages attachants (principaux et secondaire), les idées général du roman, une bonne trame. Le dynamique des chapitre, cela se lit vite ! La couverture *____* ! ^^
ON REGRETTE : La trop grande importance que prend la romance d'Abby et Dante, le manque d'information. Le faits que l'histoire ne soit pas suffisamment creusée, quelques propos parfois trop vulgaires.

jeudi 28 juillet 2011

Lili bouquine : Anita Blake, tome 1, 2, 3 et 4, de Laurell K. Hamilton






Titre en VO : Anita Blake - Guilty Pleasures (1), The Laughing corpse (2), Circus of Damned (3), The Lunatic Cafe (4)
Ma note : 8/10.
Quatrième de couverture : Mon nom est Blake. Anita Blake. Les vampires, eux, m'appellent "l'Exécutrice" et par égard pour les oreilles les plus chastes, je ne vous direz pas comment, moi, je les appelle. Ma spécialité, au départ, c'était plutôt les zombies. Je relève les morts la nuit tombée pour une petite PME. Ce n'est pas toujours très exaltant et mon patron m'exploite honteusement, mais quand on a un vrai don, ce serait idiot de ne pas s'en servir. Tuer des vampires, c'est autres choses, une vieille passion liée à des souvenirs d'enfance. Depuis qu'ils sont officiellement reconnu et ont pignon sur rue, ils se croient tout permis. Certes, il y en a des charmants, voire très sexy, mais il y en a aussi qui abusent. Ceux là, je les élimine. Rien de tel pour garder la forme : ça vous fouette le sang !


MON AVIS SUR LE LIVRE

Que vous dire sur Anita Blake, à part que c’est une série complètement additive, à couper le souffle, et où l’on ne s’ennui pas une seule seconde ! Laurell K. Hamilton est sans doute l’un des piliers fondateurs de la Bit-Lit, elle a publiée de nombreux romans fantastiques, dont la série Merry Gentry, en plus de celle d’Anita Blake, et quelques autres histoires.
Pour ce qui en on marre des romances entres humaines un peu gauches et vampires ténébreux, et qui ont envie de se réconcilier avec le genre, Anita Blake est une très bonne option. Oui, il y a de la romance, je ne vous le cache pas, mais pas que ! On y trouve aussi des intrigues policières à ressorts paranormaux dans chacun des tomes, des scènes d’actions décapantes et des dialogues débordant d’humour. Tout cela font de la série Anita Blake une lecture vraiment réjouissante. Vous y découvririez des personnages aux charismes époustouflants. En commençant par l’héroïne, un petit bout de femme d’1m60 qui se déplace toujours avec un ou deux flingues chargés de balle en argent sous ses vêtements. Anita a un caractère assez fort, elle n’apprécie pas qu’on lui donne des autres ou qu’on cherche à la dominer. Bien souvent, elle répond à son patron et va jusqu’à tenir tête à quelques vampires peu commode. Et c’est ce qui fait tout son charme, ainsi que son petit côté fi-fille, plein de tendresse. Elle nous dévoile être amoureuse des pingouins, elle possède une étalage de peluche, t-shirt et mug qui rende son personnage atypique, et attachant. Il y a également Jean-Claude, un vampire charismatique multi centenaire. Féroce homme d’affaire et amant ténébreux. Il est celui qu’Anita cherche à éviter, mais qu’elle fini par croiser sans arrêt au fil des tomes. Le désir qu’ils ont l’un pour l’autre est à couper au couteau et va bien entendu se concrétiser au fil des Aventures d’Anita Blake, Chasseuse de vampire. Pour notre plus grand plaisir, et surtout au damne de cette pauvre Anita qui dès le début exprime son dégout pour la race vampire et particulièrement pour Jean-Claude. On trouve également Richard Zeenman, professeur d’Histoire ultra-sexy, et loup-garou de surcroit qui a très vite fait craquer le cœur de notre chasseuse avec sa gueule de bad-boy et tempérament de feu. Ainsi qu’une multitude d’autre personnage, métamorphise, sorcière et autres tout plus tordant les uns que les autres.
Cher amateur de fantastique, je mettrais ma vie entre les doigts experts de ce cher Jean-Claude, pour vous garantir qu’Anita Blake saura vous séduire.


ON ADORE : Les personnages, particulièrement celui d'Anita. Les dialogue à mourir de rire, les répliques cinglantes ! les intrigues policières.
ON REGRETTE : Le manque d'informations (sur divers pratiques paranormales ou créature fantastiques, un peu trop mit de côté par rapport à l'action.

lundi 25 juillet 2011

Lili bouquine : Comment se débarrasser d'un vampire amoureux, de Beth Fantaskey




Titre en VO : Jessica's guide to dating on the dark side.
Ma note : 9/10.
Quatrième de couverture : Jessica attendait beaucoup de son année de Terminale : Indépendance, liberté, fêtes...Elle n'avait certainement pas vu venir Lucius Vladescu !

Adoptée seize ans plus tôt en Roumanie, Jessica découvre avec stupeur qu'elle est fiancée à un prince vampire depuis sa plus tendre enfance, et qu'il a bien l'intention de réclamer sa promise.

Séduisant, ténébreux, romantique, Lucius est persuadé que Jessica va lui tomber dans les bras. Mais la jeune a d'autres projets et pas la moindre envie de suivre un inconnu en Roumanie, tout prince vampire qu'il soit.

Beth Fantaskey signe là une comédie romantique riche en suspense et en rebondissement, où les amoureuses des vampires (et les autres) trouveront bon nombre de conseils avisés...


MON AVIS SUR LE LIVRE

Je n’avais jamais entendu parler de Beth Fantaskey avait de tomber sur Comment se débarrasser d’un vampire amoureux dans l’étalage des livres de poche chez mon libraire, et je dois dire que je ne suis pas déçue ! Si j’étais septique en lisant le titre, cette appréhension s’est évaporée dès la lecture des premières pages ! L’écriture de l’auteure Pennsylvanienne glisse comme de l’eau de source, et une fois qu’on a commencé, il est difficile de lâcher le livre. Beth Fantaskey nous plonge directement dans son univers, elle pose le ton sans attendre. L’intrigue débute dès les premières lignes. Jessica, une jeune lycéenne de dix-sept ans très terre-à-terre, remarque la présence d’un sombre inconnu, vêtu d’une étrange cape de velours noir tandis qu’elle attend le bus scolaire. Le mystère s’installe dès qu’elle entend ce dernier prononcer son « ancien prénom », comme elle l’appelle elle-même, le prénom qui lui avait choisi ses parents biologiques avant de la confier à un couple d’américain, venu en Roumanie pour leur recherche seize ans avant le début de l’intrigue. « Antanasia » entend-t-elle à plusieurs reprises. Jessica passe son chemin, mais l’inconnu continue d’occuper son esprit. Elle y pense péniblement, tout en essayant de se convaincre qu’elle a rêvé. Puis l’inconnu se manifeste de nouveau dans son cours de littérature anglaise. La suivrait-il ? Jessica commence à se poser des questions, d’autant que l’inconnu, Lucius Vladescu, semble se comporter étrangement. En parlant de lui à sa mère, la jeune lycéenne apprend qu’il est un prince roumain, un prince vampire de surcroit et aussi son fiancé depuis sa naissance. Jessica est bouleversée par cette nouvelle, d’autant que ses parents lui apprennent qu’elle est également une princesse vampire et qu’elle devra épouser Lucius Vladescu pour mettre fin à la guerre qui sévit entre sa famille vampire et celle de Lucius. Jessica refuse de prime abord, c’est alors que Lucius se promet de lui faire la cours. C’est un roman captivant, drôle. On le dévore aisément, sans mauvais jeu de mot. Deux personnages charismatiques que l’on voit évoluer sous nos yeux vont s’élancer dans une danse emplie de séduction, de doute et d’enjeux politiques qui les dépassent tout le deux. Les pages se tournent d’elles-mêmes, l’action ne s’arrête pas et l’on veut toujours en savoir plus. Mais hélas, il faudra attendre Janvier 2012 pour connaître la suite de cette formidable histoire d’amour…et de haine.

ON ADORE : Le charisme des personnages principaux, la rapidité à laquelle avance l'intrigue, les références "stokierienne", l'humour du roman, et la romance piquante des deux protagonistes.
ON REGRETTE : La brièveté de certains passages qu'on aimerait voir plus étoffés, le manque de perspicacité de certaines répliques.

vendredi 22 juillet 2011

Lili bouquine : Lestat le vampire, d'Anne Rice


Titre en VO : The vampire Lestat
Ma note : 10/10
Quatrième de couverture : Un vampire libertin et impie qui ne croit ni à Dieu, ni au diable ? Lestat de Lioncourt, benjamin d'une famille de hobereaux auvergnats ruinés, à été vampirisé dans vingtième année par un démon.

Deux siècles plus tard, en Californie, attiré des profondeurs de la terre par le climat dionysiaque qui règne dans le monde, il lance un défi aux puissances des ténèbres en jouant une musique à réveiller les morts...

Avec Lestat le vampire, Anne Rice a créé une créature unique et a révolutionné la littérature fantastique. Du San Francisco d'aujourd'hui à la Bretagne druidique en passant par la Venise du XVe siècle et le Paris pré révolutionnaire, un roman admirable et vertigineux, au cœur d'un univers fascinant de sensualité et d'angoise, peuplé d'êtres mi-anges, mi-démons qui nous ressemblent comme des frères...


MON AVIS SUR LE LIVRE

Ce livre m’a réellement transcendé, sans exagérer. Lestat et sa créatrice, Anne Rice, ont su me prendre dans leurs bras dès les premières pages. Pour ne me donner l’envie que d’une seule chose : y retourner au plus vite. La plume de la louisianaise est simplement sublime, accouplant avec brio le romantique et le gothique. Lestat le vampire est l’histoire, passionnante et enivrante, d’un jeune aristocrate ruiné, avide de liberté, qui se retrouve transformé en vampire dans le courant d’une nuit de sa vingtième année. La nuit de sa mort, Lestat voit son créateur se suicider sous ses yeux, et doit ainsi apprendre à s’en sortir seul. Livré à lui même, il découvre très vite qu’il n’a besoin que de sang pour se nourrir et pire, qu’il ne peut plus vivre parmi les humains. Lui qui ne rêvait que de gloire et de reconnaissance, le voilà contraint à se terrer dans l’ombre. Lestat refuse cette vie et va chercher à comprendre. Ainsi, après divers rebondissements dans la ville de Paris où sa vie à changée, Lestat entreprend un voyage à travers le monde à la recherche d’un certain Marius, un ancien vampire détenteur de certains secrets très bien gardés. Lestat est un jeune libertin, débordant de fougue, faisant fie de toutes règles, près à tout, jusqu’à s’attirer les foudres des autres vampires, pour faire entendre sa propre voix. Un personnage attendrissant, attachant dont on a envie de suivre les aventures jusqu’au bout. Lestat le vampire est un roman que je vous conseille chaudement, mais prenez garde, si vous commencez, vous risquez fort d’en devenir accro (ou à crocs... ;) )

ON ADORE : La syntaxe de l'auteure, son récit très bien ficelé, ses personnages plus charismatiques les uns que les autres, la mythologie vampirique...ET LESTAT !
ON REGRETTE : Que cela se termine ! ^^

jeudi 21 juillet 2011

Lili bouquine sur la blogosphère !



        J’aime lire, c’est un fait. Fut un temps où je dévorais les bouquins comme un américain ses précieux Big Mac. Oui je généralise, mais là n’est pas le sujet. Si je parle au passé, ce n’est pas que ma passion pour la lecture s’est affaiblie, que du contraire, elle s’est accrue. Mais hélas plus le temps passe et moins j’ai le temps de m’installer pour prendre un bouquin ! Néanmoins, ce blog est là pour contrer ce problème. Car, si tout d’abord, j’ai décidée de le démarrer pour partager mes lectures avec vous, c’est aussi une sorte de défit. Je souhaite lire davantage, et donc prendre le temps de le faire. Ce blog sera là pour m’y inciter.   
         Ce que je vous propose ici avec Lili bouquine est un blog sans la moindre prétention. Le but étant seulement de vous donner mon avis sur les livres que je lis. Vous y trouverez donc des revues, écrites, mais aussi en vidéo, qui n’engage que mon avis. Vous êtes bien évidemment libre d’avoir un regard différent sur les ouvrages que je vous présenterais sur ce blog, et j’aimerais d’ailleurs pouvoir discuter avec vous. Je trouve cela très intéressant de partager ses visions à propos de différents livres et différents auteurs. Comme un semblant de club de lecture. N’hésitez donc pas à laisser vos commentaires.


          Sur ce, je vous souhaite une bonne navigation sur mon blog et bonne lecture !