mardi 15 octobre 2013

Lili bouquine : Le cercle des confidentes de Jennifer McGowan


Titre en VO : Maids of secrets, book 1.
Editeurs : Milan Macadam
Site de l’auteur :
http://www.jennifermcgowan.com/
Ma note : 8/10
Quatrième de couverture :
Lady Megan est le premier tome de cette série très originale qu’est le Cercle des confidentes. Elles sont cinq. Cinq jeunes femmes aux talents extraordinaires. Cinq espionnes de la reine Elisabeth 1re d’Angleterre. Elles sont ses yeux, ses oreilles. Chacune est unique. Voici l’histoire de la première d’entre elles, Lady Megan ! Ce 1er tome a pour personnage principal Meg Fellowes, 17 ans et voleuse désabusée. Elle rejoint un groupe d’espions féminins au service de la reine. Résoudre un meurtre, sauver la couronne et peut-être tomber amoureuse… de nombreux défis attendent notre héroïne !

MON AVIS SUR LE LIVRE

Une intrigue au cœur de l’Angleterre élisabéthaine, un cercle d’héroïnes indépendantes et intrépides, de l’action, des complots et une pointe de romance : en d’autres mots, le roman auquel je ne pouvais échapper !

Jennifer McGowan nous propose, avec sa saga Le cercle des confidentes, de suivre cinq jeunes femmes triées sur le volet pour intégrer une élite d’espionnes au service de la reine Elisabeth Ière. Chaque tome de cette saga sera dirigé selon le point de vue d’une des cinq filles, tandis que ce premier volume est dédié à Megan.

Toutefois, bien qu’il soit principalement centré sur Lady Megan, le tome est aussi celui de la découverte à la fois du cercle des cinq jeunes femmes et de la formation d’espionne qu’elles vont équitablement recevoir. On apprend à connaître chacune d’entre elles. On perçoit d’ores et déjà leur tempérament, elles sont par ailleurs diamétralement opposées, ce qui ajoute du piquant au roman. Elles réagiront toutes différemment aux diverses situations qu’elles devront affronter. Elles ne seront pas toujours d’accord les unes avec les autres mais apprendrons rapidement qu’elles doivent se souder pour que leur entreprise soit menée à bien. Elles n’ont également pas toute les même facultés, aussi leur alliance fonctionne comme un puzzle où chaque pièce a son importance pour que le tableau soit complet.

Ce qui est aussi intéressant de constater, c’est l’évolution de leur implication dans les tâches qui leur sont confiées. Au départ, elles sont plus ou moins enrôlées de force dans cette unité d’espionnes, et en particulier pour Megan qui a horreur des chaines qui entravent son esprit libertaire, et elles vont petit à petit prendre des responsabilités et adopter le slogan suivant : « Dieu sauve la reine, ou nous nous en chargerons ! ». Elles prennent conscience à mesure que le roman se construit de leur rôle et de la nécessité de protégé la reine Elisabeth Iere, y comprit d’elle même. La reine est en effet jeune et absolument pas à l’abris des choix malencontreux qu’elle peut faire, notamment en ce qui concerne ses prétendants.

La présence d’Elisabeth, bien que demeurant un personnage secondaire dans Le cercle des confidentes, est quasi-omniprésente. La reine est constamment dans l’esprit des cinq confidentes et principalement dans celui de Megan qui sera chargé de la surveiller de près. De plus, les brèves apparitions qu’elle peut faire sont assez emblématiques. La reine est certes très jeune mais elle possède déjà cette force de caractère qui a fait sa réputation. On constate sa poigne de fer et sa vision tranchante des choses qui l’entourent. Elisabeth était loin d’être une souveraine idiote, au contraire ! Elle prend assez souvent seule ses décisions – ce qui avait tendance à inquiéter ses conseillés d’ailleurs – et se fie à son propre instinct.

Pour en revenir au personnage de Megan, dite Meg ou « la fouine », c’est au départ une jeune femme discrète quand aux sentiments qu’elle nous confie, à nous lecteur, mais qui, petit à petit va se dévoiler. On connaît d’elle son passé de fille des rues. Orpheline de père et de mère, elle a été élevée par son grand père qui a toujours valorisé sa débrouillardise et sa mémoire extraordinaire. Megan est, au début du roman, membre d’une troupe de théâtre des rues. Des voleurs et arnaqueurs qui durant les représentations urbaines vident les poches des spectateurs. Megan a la malchance de se faire arrêter par un homme de la reine qui lui laissera deux options : subir la loi ou accepter de devenir espionne. Megan n’a cependant pas été choisie au hasard, mais bien pour sa faculté particulière. Le don de Meg est celui de retranscrire n’importe qu’elle conversation – en anglais ou non – à la lettre prés. L'espionne a beau ne pas savoir très bien lire ou écrire, elle est capable d’emmagasiner une nombre impressionnant d’informations qui sera utile à son équipe.

Megan est une jeune femme de nature méfiante et ce trait de caractère lui servira au cours de l’intrigue. Elle ne se laisse pas avoir facilement et en particulier par le beau Rafe dont elle ne parvient à déterminer les intentions. L’intrigue s’enroule autour de la venue des espagnols à Windsor, la reine demandera à ses espionnes de démanteler le complot qu’elle soupçonne. L’enquête est assez mouvementée et les pistes, multiples. On s’y emmêle d’ailleurs parfois un peu les pinceaux, mais rien de bien méchant. Ce qui est néanmoins très appréciables, c’est le suspens constant et la surprise qui demeure à la fin. Pour ma part, je n’avais vraiment pas vu le coup de venir !

Un excellent roman donc ! Je vous le recommande chaudement si vous aimez les intrigues très entrelacées et si vous avez un faible pour l’atmosphère de l’Angleterre de la reine Elisabeth Iere.


Image provenant site internet de Jennifer McGowan


ON ADORE : La formation des espionnes – les 5 caractères différents que l’on nous propose – l’univers.
ON REGRETTE : de se sentir parfois un peu perdu dans l’intrigue.


lundi 14 octobre 2013

Lili bouquine : Les chroniques de MacKayla Lane, t.1 : Fièvre noire de Karen M. Moning


Titre en VO : Dark Fever
Editeurs : J’ai lu
Site de l’auteur :
http://www.karenmoning.com/kmm/
Ma note : 9/10
Quatrième de couverture :
MacKayla Lane perd sa soeur Alina, victime à Dublin d'un assassinat aussi cruel qu'inexplicable. Devant la mollesse de la police locale, elle quitte le sud des Etats-Unis pour l'Irlande afin de mener sa propre enquête. Elle y découvre que sa soeur y menait une double vie pleine de mystère au milieu de créatures démoniaques.

MON AVIS SUR LE LIVRE

J’ai découverts Karen Marie Moning avec sa saga des Highlanders, et notamment avec le tome 1 : La malédiction de l’elfe noir (vous trouverez ma chronique : ici). J’avais apprécié ma lecture sans toutefois y trouver quelque chose de vraiment saisissant. Je me suis finalement laissée tenter par la série d’urban fantasy qui a fait connaître l’auteure et dont le thème était plutôt dans mes goûts. Les avis sur la toile à propos de ce livre fusent et ont su également exciter mon intérêt. Alors, quand Galleane a proposé la saga des Chroniques de MacKayla Lane pour le mois de Juillet dans son challenge 1 an/1 genre, je n’ai pas hésité plus longtemps !

Si le côté descriptif du roman, et particulièrement dans les premières pages, a été difficile à passer, je me suis ensuite laissée complètement embarquée dans l’histoire. L’univers et la mythologie développée – s’inspirant des légendes irlandaises – sont intéressants et recherchés. L’atmosphère, souvent pesante et par de nombreux moments terrifiante ajoute un réel cachet à l’histoire. Karen Marie Moning a su parfaitement donner la vie à son roman, elle lui a insufflé du caractère et elle nous captive totalement.

Nous embarquons, avec Fièvre Noire, pour l’Irlande et notamment Dublin où notre héroïne, Mac, vient enquêter sur la mort mystérieuse de sa sœur ainée. Mac va découvrir bien plus que ce à quoi elle s’attendait et basculer dans un monde où elle n’aurait jamais du entrer : celui des faës. Un peuple de créatures mystiques et ancestrales qui vit incognito parmi les humains. Mac découvrira qu’il existe tout type de faës mais que, quel qu’il soit, mieux vaut ne pas s’y frotter !

Les personnages sont atypiques. Nous allons particulièrement nous intéresser à Mac, notre héroïne, et Jéricho Barrons, un mystérieux libraire qui est visiblement bien plus que cela. Mac est une jeune femme entêtée, qui débarque d’un nuage tout rose – ou bien de Georgie, aux Etats-Unis, c’est selon les points de vue – en Irlande, pays dont elle ne sait rien. Elle est déterminée à découvrir la vérité qui englobe la mort de sa sœur. La jeune fille, dont les tenues pastel détonnent un peu sur l’arrière plan sombre du roman, mais dont l’unicité va au delà de l'apparence physique, va découvrir en Irlande ce qu’elle est vraiment et les pouvoirs qu’elle possède depuis toujours sans en avoir conscience. Son destin semble lié à celui des faës, qu’elle le souhaite ou non.

Jéricho Barrons, à la recherche d’une précieuse relique ayant appartenue aux faës verra en Mac un atout de premier choix. Bien qu’ils ne se fassent absolument pas confiance, l’un et l’autre, ils vont convenir d’une entente mutuelle et s’entraider. Leur accord est une nécessité, pour Mac il assure sa sécurité et consolide les faibles connaissances qu’elle a du monde dans laquelle elle plonge les pieds joints, pour Barrons, il lui offre de plus grandes chances de mettre la main sur ce qu’il cherche depuis des années. Jéricho Barrons est un mystère, on sait au final très peu de chose sur lui et c’est d’ailleurs ce qui déclenche tant de suspicion chez Mac à propos de son coéquipier. Elle ne sait pas si elle peut compter sur lui, et le lecteur se pose les mêmes questions. Cette incertitude au sujet du seul allié que notre héroïne semble avoir trouvé sur sa route va ajouter du piquant à l’intrigue qui n’en manque pourtant pas.

L’action n'est pas laissée sur la touche dans Fièvre Noire, car si l’auteure prend le temps d’exposer son univers avec beaucoup de détails, elle ne laisse pas l’action de côté. Le récit est très mouvementé et les situations très diverses. Le suspens également est omniprésent. L’auteur parvient à brouiller nos capteurs et l’on se voit bien souvent forcés de naviguer à vu. On ne voit rien venir, on n’imagine pas même une seconde ce qu’il va se dérouler dans les pages que l’on s’apprête à lire. Ce sentiment est assez grisant et motive notre lecture.

Fièvre noire est un premier tome stimulant dans lequel l’action n’est pas en reste et où l’on perçoit une amorce des tomes suivants. Le fantastique qui est developpé est assez original et très travaillé, c’est une bonne référence en matière d’urban fantasy !


ON ADORE : L’univers – la mythologie – les personnages et leur relation – l’intrigue – l’action.
ON REGRETTE :Un prin trop de description au début.


samedi 12 octobre 2013

Lili bouquine : Genesis Alpha de Rune Michaels


Titre en VO : Genesis Alpha
Editeurs : Milan - Macadam
Site de l’auteur :
http://www.runemichaels.com/
Ma note : 7/10
Quatrième de couverture :
Peut-on être génétiquement programmé à devenir un meurtrier ? Josh est un « bébé-médicament », un enfant conçu par ses parents dans le but de sauver son frère, Max, atteint d’un cancer. Sans Max, Josh n’existerait pas. Sans Josh, Max n’existerait plus. Alors, lorsque Max est arrêté pour le meurtre d’une jeune fille, Josh se demande si lui aussi a le crime inscrit dans les gènes.

MON AVIS SUR LE LIVRE

Genesis Alpha a été pour moi une agréable surprise ! Je m’y suis plongée au départ sans attentes particulières et suis ressortie de ma lecture complètement bluffée ! C’est un roman plein de psychologie où un jeune garçon est victime des choix de ses proches et qui se voit confronté à la dureté de la vie. C’est un roman très fluide, qui se lit presque d’une seule traite !

On suit Josh, un jeune garçon de treize ans dont la vie est bouleversée par l’arrestation de son frère ainé : Max, de qui il est extrêmement proche. La relation des deux frères est au cœur de ce roman. Josh ayant été un « bébé médicament », soit un enfant sélectionné parmi un lot de cellules œufs pour sa complémentarité génétique avec Max qui souffrait d’un cancer, est extrêmement lié à son ainé. Sans Josh, Max n’aurait pas survécu à sa maladie, puisque les cellules de son cordon ombilical ont permis de leur guérir. Sans Max, Josh n’aurait jamais vu le jour. Ils sont complémentaires, ils sont inséparables, ils sont même plus que cela. L’intrigue de ce roman nous en dévoilera davantage à ce sujet.

Rune Michaels, avec Genesis Alpha met les pieds dans le plat. Elle n’hésite pas à aborder des sujets tabous, comme le recours aux bébés médicaments, la place social des enfants à l’école, le regard des autres, le poids des rumeurs. L’auteure met en place des situations graves – il est tout de même question d’un meurtre – mais elles sont applicables a des cas de figure plus banals. Chaque enfant aura déjà été confronté au jugement hâtif de ses copains, ou à une situation qu’il ne métrise pas. Chaque enfant s’est déjà senti dépassé par les évènements, ou s’est posé des questions existentiels.

Josh, après la mise en garde à vu de son frère, est contraint de remettre en cause un bon nombre de choses dans sa vie. Il revoit notamment l’opinion qu’il avait de son frère, il se demande sans cesse s’il le connaît réellement. Josh qui pensait tout savoir par cœur de son ainé est soudainement emprunt au doute. Il ne sait plus où placer la vérité, ni sur quelle base il doit se poser. C’est comme si le sol s’effondrait sous ses pieds, et si ses parents son présent pour lui, on ressent la solitude intérieure du jeune homme.

L’esprit de Josh bouillonne d’interrogations, et le roman en devient d’ailleurs presque métaphysique. On explore la question de l’existence, de l’origine du mal. Le mal est-il ancré dans les gènes ou se développe-t-il d’une autre manière. D’où vient exactement le mal et à partir de quel moment, de quel événement bascule-t-on dans une engeance maléfique ? Le roman est ponctué de ce type de réflexions, il tourne autour des tourments psychologiques du protagoniste et, de ce fait, nous émeut beaucoup.

L’écriture est très fluide, et les chapitres défilent assez facilement. C’est un livre qu’on lit très facilement et duquel on ne peut lâcher les yeux. Je lui reproche toutefois une fin trop ouverte qui ne sonne pas véritablement comme un point final et qui ne donne aucune solution quand à la situation du garçon.

Un roman que je conseille à tous, et particulièrement aux garçons à partir de 13 ans qui y trouveront parfaitement leur compte !

ON ADORE : La psychologie du personnage – son histoire.
ON REGRETTE : la fin trop ouverte.


jeudi 3 octobre 2013

Lili fait sa rentrée



Livres lus ce mois-ci :

-La femme sans peur de Jean Philippe Touzeau
- La ville d'Ys, volume 1 : La folie Gradlon de Rodolphe et Alzate
-Le cercle des confidentes, t.1 : Lady Megan de Jennifer McGowann
-Entretien avec un vampire, l'histoire de Claudia de Anne Rice et Ashley Marie Witter (Roman Graphique)

Livres qui ont rejoint ma bibliothèque :


-Le cercle des confidentes, t.1 : Lady Megan de Jennifer McGowann
-Entretien avec un vampire, l'histoire de Claudia de Anne Rice et Ashley Marie Witter (Roman Graphique)
-Le lien maléfique de Anne Rice
-Les chroniques de MacKayla Lane, t.3 : Fièvre Faë de Karen M. Moning
-Les chroniques de MacKayla Lane, t.4 : Fièvre Fatale de Karen M. Moning
-Les chroniques de MacKayla Lane, t.5 : Fièvre d'Ombres de Karen M. Moning
-Les larmes rouges de Georgia Caldera
- Le don du loup de Anne Rice
- Le prince des Ténèbres, t.1 : La mort dans l'âme de Jeaniene Frost

Gagnez un sourire !

Bonjour tous le monde ! Je vous propose un poste un peu spécial aujourd'hui, puisque je vous annonce que mon blog, Lili bouquine participe cette année au Golden Blog Awards ! Pour cette quatrième édition, j'ai décidé de passer le pas et de tenter ma chance, bien que je me prête au jeu plus pour le fun que pour autre chose.

Je trouve cette évènement formidable car il a été crée dans le but de valoriser les bloggeurs, leur travail, ainsi que l'importance que la blogosphère est en train de se forger au sein de notre société. Les blogs semblent petit à petit s'implanter comme un LE média et un média assez réactif qui plus est ! J'aime cette idée ! Les blogs ont permis énormément de choses et notamment la possibilité de créer son propre job sur internet, idée qui n'était pas envisageable il y a tout juste dix ans !

Les blogs sont une manière unique de parler de tout sans filtre. Cela peut, bien sûr, être à double tranchant car sur internet, nous ne sommes pas à l'abris d'inepties en tout genre ou de propos diffamatoires par exemple. C'est le risque. Mais en règles général, les blogs, bien qu'encore assez méconnus, sont dans la tête des gens quelque chose de frais, de sincère et d'amical. On parle d'ailleurs généralement de "communauté", comme une vraie bande de potes qu'on a l'impression de connaitre derrière notre écran.

J'aime les blogs, j'aime ce qu'ils véhiculent et je trouve ça très chouette qu'une évènement comme les Golden Blog Awards les récompensent. Cette organisation nous permets également de découvrir d'autres blogs, d'élargir un peu notre cercle, une idée, encore une fois, que j'aime bien !

SOUTENEZ LILI BOUQUINE
Et gagnez un sourire!