Titre en VO : Lady Pirate, tome 1 : « Les valets du roi » Editeurs : Pocket Site de l’auteur : http://www.mireillecalmel.com/ Ma note : 8/10 Quatrième de couverture : Elle se prénomme Mary Jane. Dix-sept ans à peine et déjà un destin hors du commun : habillée en garçon depuis son plus jeune âge, maniant aussi bien le fleuret que l'alexandrin, elle a été élevée comme un lord, au nez et à la barbe de sa riche et puissante grand-mère. Mais en cette année 1696, il existe peu de place pour les histoires merveilleuses dans la capitale anglaise : devenue brusquement orpheline, elle-même menacée car détentrice d'un objet menant à un fabuleux trésor, l'intrépide Mary doit s'enfuir, direction Douvres. Après une escale chez une sulfureuse espionne, elle embarque à bord de La Perle, majestueuse frégate corsaire qui va déterminer le reste de sa vie... |
Mon avis sur le livre
Depuis assez longtemps, j’avais envie de découvrir les ouvrages de Mireille Calmel qui est un auteur de ma région. Elle écrit qui plus est des romans historiques, un genre que j’apprécie beaucoup. C’est donc avec Lady Pirate, son dyptique racontant les aventures fascinantes d’une jeune femme de dix-sept ans au XVIIe siècle que je décidé de m’y mettre. Avec ce premier tome, Les valets du roi, l’auteure nous offre un récit palpitant, ponctué d'une multitude de rebondissements.
Nous suivons Mary Jane qui, au début du roman et alors qu’elle est encore enfant, prend l’identité de son demi-frère décédé. Ce défunt frère étant le fils d’un noble de Londres – mort en mer bien avant le début de l’histoire – Mary Jane endosse également son lignage et obtient de sa fausse grand-mère, une femme très riche et respectable, une éducation bourgeoise. Mary Jane, devenue Mary Oliver pour obtenir la chance d’être éduqué, apprend la grammaire, l’algèbre, la géographie, la politique, la philosophie ainsi que l’escrime. Elle échappe également à la famine de laquelle elle aurait succombé si elle avait continuer à vivre dans les rues avec sa mère, et jouit du savoir des meilleurs précepteur jusqu’à ses seize ou dix-sept ans, âge auquel elle perd sa grand-mère et où le fils de cette dernière, la force à fuir. Mary Jane, en plus d’attiser la jalousie d’un héritier qui, sans elle, aurait du être unique, se voit impliquait dans une chasse au trésor assez particulière.
Je ne vous expose ici que la partie visible de l’ice-berg car, en effet, le récit est extrêmement riche et très mouvementé. On peut dire que Mary Jane a vécu sept vies en une seule, tant l’histoire est dense. La jeune femme est sans attache, un peu (trop) volage, et va où le vent la mène. Au fil de ses aventures, elle acquiert des connaissances et a suffisamment d’intelligence pour savoir sans servir. Elle a connu la vie des rues, une éducation bourgeoise, elle devient ensuite matelot sur un navire corsaire, puis reprends ses jupons pour devenir une lady à la cour, elle coiffe à nouveau son bonnet de marin pour ensuite expérimenter la guerre et son univers impitoyable. Mary Jane a cette capacité étonnante de s’adapter rapidement à chaque nouvelle situation, d’endosser n’importe quel costume et de s’approprier une vie qui n’est pas la sienne. C’est un personnage débrouillard, dynamique et qui ne baisse les bras en aucune circonstance. C’est une vraie force de la nature, et bien que son cœur d’artichaut m’ait parfois un peu agacé, c’est une héroïne que j’ai vraiment appréciée.
Mireille Calmel a indéniablement le sens du rythme, le récit est formidablement bien orchestré, de telle sorte que l’on n’a pas le temps de s’ennuyer. Elle nous mène d’un bout à l’autre de son histoire d’une souplesse fine. C’est très agréable de se laisser ballotter ainsi et seulement d’apprécier un récit bien construit et bien écrit.
En résumé, Lady Pirate est une aventure palpitante dans laquelle évoluent des personnage bien décrits et assez approfondis. L’intrigue est rythmé et les pages défilent d’elles même.
ON ADORE : Le rythme de l’intrigue – les différentes aventures que vivent les personnages – la profondeur des personnages
ON REGRETTE : Le côté un peu trop volage de l’héroïne.
Nous suivons Mary Jane qui, au début du roman et alors qu’elle est encore enfant, prend l’identité de son demi-frère décédé. Ce défunt frère étant le fils d’un noble de Londres – mort en mer bien avant le début de l’histoire – Mary Jane endosse également son lignage et obtient de sa fausse grand-mère, une femme très riche et respectable, une éducation bourgeoise. Mary Jane, devenue Mary Oliver pour obtenir la chance d’être éduqué, apprend la grammaire, l’algèbre, la géographie, la politique, la philosophie ainsi que l’escrime. Elle échappe également à la famine de laquelle elle aurait succombé si elle avait continuer à vivre dans les rues avec sa mère, et jouit du savoir des meilleurs précepteur jusqu’à ses seize ou dix-sept ans, âge auquel elle perd sa grand-mère et où le fils de cette dernière, la force à fuir. Mary Jane, en plus d’attiser la jalousie d’un héritier qui, sans elle, aurait du être unique, se voit impliquait dans une chasse au trésor assez particulière.
Je ne vous expose ici que la partie visible de l’ice-berg car, en effet, le récit est extrêmement riche et très mouvementé. On peut dire que Mary Jane a vécu sept vies en une seule, tant l’histoire est dense. La jeune femme est sans attache, un peu (trop) volage, et va où le vent la mène. Au fil de ses aventures, elle acquiert des connaissances et a suffisamment d’intelligence pour savoir sans servir. Elle a connu la vie des rues, une éducation bourgeoise, elle devient ensuite matelot sur un navire corsaire, puis reprends ses jupons pour devenir une lady à la cour, elle coiffe à nouveau son bonnet de marin pour ensuite expérimenter la guerre et son univers impitoyable. Mary Jane a cette capacité étonnante de s’adapter rapidement à chaque nouvelle situation, d’endosser n’importe quel costume et de s’approprier une vie qui n’est pas la sienne. C’est un personnage débrouillard, dynamique et qui ne baisse les bras en aucune circonstance. C’est une vraie force de la nature, et bien que son cœur d’artichaut m’ait parfois un peu agacé, c’est une héroïne que j’ai vraiment appréciée.
Mireille Calmel a indéniablement le sens du rythme, le récit est formidablement bien orchestré, de telle sorte que l’on n’a pas le temps de s’ennuyer. Elle nous mène d’un bout à l’autre de son histoire d’une souplesse fine. C’est très agréable de se laisser ballotter ainsi et seulement d’apprécier un récit bien construit et bien écrit.
En résumé, Lady Pirate est une aventure palpitante dans laquelle évoluent des personnage bien décrits et assez approfondis. L’intrigue est rythmé et les pages défilent d’elles même.
ON ADORE : Le rythme de l’intrigue – les différentes aventures que vivent les personnages – la profondeur des personnages
ON REGRETTE : Le côté un peu trop volage de l’héroïne.