vendredi 28 juin 2013

Résultat du concours spécial 300 likes sur Facebook !

Nous voici donc à l'heure des résultats pour le concours "Spécial 300 likes" sur ma page facebook (Lilibouquine), je vous proposais de remporter l'un des deux marques-pages dédicacés que j'avais récoltés pour vous lors du Salon du Livre. Vous aviez donc le choix entre un marque page signé de la main de C.J. Daugherty ou bien un signé de celle de Cassandra O'Donnell. Vous avez été 20 personnes à participer et je vous en remercie ! De ma main innocente, j'ai donc procédé au tirage au sors et voici les résultats :

La gagnante du marque-page dédicacé de C.J. Daugherty est...Emilie Leone ! Bravo à toi :) Et celle qui remporte le marque-page signé par Cassandra O'Donnell est..G. Camus ! Félicitation ! (Oui, bon...je sais, cela le fait moins bien à l'écris qu'en vidéo mais le coeur y est ;))

Je vous enverrais vos lots dès que vous m'aurez contactée par email à cette adresse : lilibouquine@gmail.com, puis laissé un commentaire sous cet article et sous celui-ci seulement pour m'indiquer que vous avez bel et bien envoyé cet email (histoire d'éviter les tricheries ;)) !

Merci encore à tous pour vos participations !

Lili bouquine : Chasseuse de la nuit, t.6 : D'outre tombe de Jeaniene Frost


Titre en VO : One grave at a time
Editeurs : Milady
Site de l’auteur : http://jeanienefrost.com/
Ma note : 8/10
Quatrième de couverture :
Heinrich Kramer était chasseur de sorcières à l’époque de l’Inquisition. Chaque année, le soir de Halloween, il reprend forme humaine pour torturer des femmes innocentes avant de les brûler vives. Mais cette année, Cat est prête à tout pour le renvoyer dans l’au-delà de manière permanente. Sauf que le don de la reine vaudou de La Nouvelle-Orléans va se tarir au moment le plus inopportun, laissant Cat face à une énigme : comment tuer ce qui est déjà mort ?

MON AVIS SUR LE LIVRE

Jeaniene Frost fait partie de mes chouchous en ce qui concerne la bit-lit. J’aime notamment l’univers original qu’elle a su créer au travers de la Chasseuse de la nuit ou de ses spin-offs, ainsi que l’aplomb de ses personnages. Toutefois, elle m’avait un peu déçue avec le tome 5 de sa saga, et je n’avais pas été plus emballée que cela par ses spin-off, ou du moins je ne les avais pas trouvé à la hauteur de ce que l’écrivain avait coutume de faire. Je l’attendais donc au tournant avec ce sixième opus de la Chasseuse de la nuit, et si je n’irais pas jusqu’à dire que celui-ci m’a transcendée, Jeaniene Frost a selon moi rattraper les points qu’elle avait perdu avec Réunis dans la tombe.

J’ai retrouvé dans cet épisode le dynamisme qui m’avait manqué dans le précédent. L’intrigue a plus de piquant et Cat se retrouve lâchée presque sans filet dans une situation qui lui est inconnue. Jeaniene Frost axe son sixième tome sur les fantômes, une catégorie de « créatures » surnaturelles qu’elle n’avait jusqu’alors que très peu exploités, car si Cat et Bones comptent parmi leurs amis un esprit, Fabian, jamais les fantômes n’avaient fait l’objet d’une intrigue toute entière.

Là, il n’est question que des spectres, et de l’un des leur en particulier : Heinrich Kramer, un chasseur de sorcière sociopathe provenant de l’époque de l’Inquisition. Ce personnage est particulièrement terrifiant, il incarne le méchant parfait. Il est détestable au possible, il voue une haine viscérale aux sorcières et aux femmes en général qu’il considère comme telle. Il est prêt à tout, et surtout aux pires horreurs, pour parvenir à ses fins : sacrifier chaque année trois femmes innocentes sur un buché.

Cat se trouve très impliquée dans cette poursuite après l’inquisiteur fantôme, d’abord parce qu’elle voit en lui une véritable ordure et qu’elle met un point d’honneur à le coincer, mais aussi parce que ce dernier en aura après elle. Elle se voit confrontée à des difficultés qu’elle n’avait jusqu’alors pas envisagées car elle doit trouver le moyen d’empêcher un fantôme aussi puissant que Kramer de nuire à quiconque. Elle doit développer une énergie considérable, et faire appel à tous ses amis, dont Ian qui sera assez présent dans cette intrigue, et faire preuve d’inventivité. Ses plans tomberont très souvent à l’eau et elle sera forcée d’en élaborer de nouveau, et tout cela en avançant entièrement à tâtons, car vaincre un fantôme n’est pas si simple puisqu’il est, par définition, déjà mort.

À cela s’ajoutent d’autres complications, de nature plus politique toutefois car depuis la mort de Don, l’oncle de Cat, la fraction sécrète du gouvernement américain qui était chargée des affaires surnaturelles se voit chapeauté d’un nouveau chef. Ce dernier, pour ne rien arranger, n’est évidemment pas favorable aux agissements à la limite de la légalité de Cat, Bones et de leurs compères. Il n’apprécie d’ailleurs que très peu les vampires et va leur mettre constamment des bâtons dans les roues. Un souci dont les vampires auraient préféré être dispensé.
L’intrigue est donc assez mouvementée, malgré un brin de transparence. Ce sixième tome rehausse le ton et nous met en confiance pour le tome suivant.

ON ADORE : L’intrigue – l’implication des fantômes – le dynamisme – les difficultés que doit surnonté Cat – le méchant de l’histoire que l’on veut à tout prix voir disparaître.
ON REGRETTE : Un peu de transparence dans l’intrigue.


jeudi 27 juin 2013

Rencontre avec les éditions Milan à Bordeaux.

Hello tous le monde !

Je reviens aujourd'hui pour vous parlez d'un évènement un peu spécial auquel j'ai pu participer ! Eh oui, comme vous l'aurez deviné, grâce au titre de l'article - très recherché n'est-ce pas ? -, j'ai assisté à la soirée "Rencontre avec les éditions Milan" organisée à Bordeaux, hier soir : le Mardi 25 Juin 2013 donc. Etant Bordelaise, ou peu s'en faut, je ne pouvais décemment pas rater la fête !

Cette rencontre avait lieu au H36, un bar spécialisé dans l'évènementiel que j'ai bien faillit ne pas trouver malgré le GROS NEON BLEU qui orne sa devanture.

Ancien hangar, situé au coeur de bassin à flots, le cadre est vraiment atypique avec une déco intérieure façon "épave de sous-marin chic" - apparemment, ça existe XD -, et une cour ambiance St Tropez. Bref, autant vous dire qu'ils ne font pas les choses à moitié chez Milan.

Fraichement arrivée sur les lieux, j'ai bien cru que j'avais zappé le dress-code. Croisant plusieurs personnes, toutes flanquée de boas verts fluo, de fleurs émeraude dans les cheveux ou de cravate couleur laitue, je me suis sentie comme une intruse, et j'ai pensé m'être trompée de porte. Mais non, il semblait simplement que nous devions partager la salle avec une soirée Cetelem (d'où cette opulence de vert, ça tombe sous le sens) avec en special guest le fameux bonhomme vert et des invités particulièrement bruyants.

Après avoir été chaleureusement accueillie par l'équipe de Milan, je m'installe à une première table ronde. Tout d'abord, Amélie Sarn, auteure des Proies et traductrice de Malorie Blackman, entre autre, nous parle de son métier, des contraintes que la traduction implique, de la marge de manoeuvre qu'elle peut prendre sur chaque livre tout en restant la plus proche possible du texte original. J'ai trouvé cette discussion vraiment intéressante.

Je passe ensuite à la deuxième table ronde tenue par Cécile Petit, éditrice au pôle Albums et Contes des éditions Milan. Elle nous présente deux projets, prévus pour la rentrée littéraire. Le premier est un album illustré, Mowgli, dont les textes sont issus du Livre de la jungle, nous avons la possibilité de voir en exclusivité quelques planches réalisées par la talentueuse Justine Brax (Histoires comme ça) et qui sont à couper le souffle. Littéralement. Un conseil, jetez vous sur ce petit bijou dès sa sortie ! Cécile Petit évoque ensuite un projet original et notamment la création d'une application à partir d'un livre jeunesse, La rue des mystères, qui permettra à l'enfant, à partir de deux ans, d'évoluer de manière interactive dans l'histoire qui connait déjà grâce au support papier.

L'heure du cocktail sonne enfin et nous devons nous frayer un chemin dans la foule verdoyante de la soirée Cetelem avant de pouvoir déguster du vin et des petits-fours face à la piscine du H36. J'apprécie de pouvoir faire des rencontres avec des libraires et des professionnels de métiers du livres, de pouvoir discuter avec eux de livres ou d'autre chose. Je passe un très bon moment et ne vois pas le temps passer.

Je ne me rends pas compte de l'heure qu'il est, si bien que la nuit tombe lorsque je quitte finalement le H36.

Je repars vraiment ravie de ma soirée et avec entre les mains un somptueux ouvrage offert par les éditions Milan : Paris, promenade animée au coeur de la plus belle ville du monde par Arnaud Roi et Sylvie Bressard. C'est, pour résumé, une visite de la capitale en 3D de laquelle se dégage une certaine poésie. Ce livre est très plaisant à parcourir, il est très ludique et convient à tous les âges. Je me régale, pour ma part, à chaque page de ce petit souvenir de la soirée de rencontre avec les éditions Milan.

Paris : promenade animée au coeur de la plus belle ville du monde en image :

jeudi 20 juin 2013

Concours 300 likes sur Facebook


Hello mes cocos ! Comme promis, voici un petit concours où vous pourrez remporter l'un des deux marques-pages dédicacés que j'avais récolté pour vous au Salon du Livre de Paris 2013, et que j'avais gardé bien au chaud jusqu'ici. Il est temps, donc, à l'occasion des 300 fan de ma page facebook (Lili bouquine), de vous les faire partager. Vous avez l'occasion de gagner un marque page signé de la main de Cassandra O'Donnell (Rebecca Kean, Sans orgueil ni préjugés) ou bien de celle C. J. Daugherty (Night School). Pour cela, on ne peut plus simple, il suffit d'aimer la page facebook et de laisser un commentaire sous cet article en indiquant que vous participez (pas de choix à faire cette fois-ci, votre participation sera prise en compte automatiquement pour les deux lots, mais vous n'en remporterez qu'un seul ;)). Le concours est ouvert jusqu'au Jeudi 27 Juin à minuit. Bonne chance à tous !

mardi 18 juin 2013

Top Ten Tuesday du 18 Juin 2013

Le top ten tuesday est de retour, pour vous jouer un mauvais tour (Ah ah ah !...n..non ? Bon.)
Je ne sais pas ce qu'il s'est produit subitement, l'alignement des planètes devait être favorable en gémeaux en ce mardi 18 juin car j'ai finalement pu vous pondre un Top Ten Tuesday ! Je rappelle que ce challenge est instauré par The brooke and the bookish, et repris en français par Iani. Chaque semaine, un thème de top ten nous est délivré et l'on doit se dépatouiller avec. Aujourd'hui, je devais vous citer les 10 livres à lire cet été et comme je ne suis pas du genre à établir des PAL (enfin...si, mais je ne m'y tiens que très rarement), j'ai du me creuser les méninges afin de trouver dix bouquins à vous présenter. Si vous souhaitez les découvrir, je vous laisse regarder la vidéo ;)

dimanche 16 juin 2013

Lili bouquine : Once upon a time, t.1 : Renaissance de Odette Beane

Titre en VO :Once upon a time tale, book 1 : Reawakened
Editeurs : Michel Lafon
Site de l’auteur : /
Ma note : 3/10
Quatrième de couverture :
Il existe une ville dans le Maine où tous les personnages de contes de notre enfance sont piégés entre deux mondes, sous l'emprise de la terrible malédiction de la Méchante Reine. Pour Henry, dix ans, seule Emma, sa mère biologique qu'il n'a jamais connue, peut les délivrer. Lorsque le garçon la retrouve et lui annonce qu'elle est la fille de Blanche-Neige et du Prince Charmant, Emma pense qu'il s'invente des histoires. Inquiète, elle décide de le ramener chez lui, à Storybrooke, où elle fait la rencontre de Regina, l'inquiétante mère adoptive de Henry. Dans cette ville à l'atmosphère irréelle, Emma devra accepter son destin, car face à l'amour véritable, même les pires maléfices sont impuissants.

MON AVIS SUR LE LIVRE

Suivant assidûment la série télévisée créée par Eddy Kitsis et Adam Horowitz, je ne pouvais passer à côté de cette novélisation écrite par Odette Beane, Once upon a time, tome 1 : Renaissance. Malheureusement, il confirme mon avis sur ce genre qu’est la novélisation, ce n’est pas la première fois que je suis déçue par ce type de récit. Ce roman a, pour moi, manqué de profondeur. Il retranscrit l’univers de la série mais en occultant, semblerait-il, tout sentiment, toute émotion. C’est presque trop scolaire, trop linéaire. Le style est sans relief, les différentes scènes bien moins explicites et compréhensibles qu’en format vidéo. Cette novélisation n’a, à mon avis, pas grand intérêt.

Pour les fans de la série télévisés, le livre paraitra trop fade, trop épuré et l’univers pas suffisamment exploité. Tout d’abord, l’auteure prend ici le parti de réduire les points de vue, tandis que dans la série ils sont multiples. Là, seuls ceux d’Emma Swan et Mary-Margaret Blanchard/ Blanche Neige semblent primer, ainsi les histoires des autres personnages, tels que Rumplestilskin, Belle, Cendrillon, Archie ou même Regina ne nous sont racontées que par Henry qui initie Emma, sa mère adoptive, aux véritables contes de fée et donc au passé des habitants de Storybrooke – ville dans laquelle chaque personnage des contes ont été transmuté après la mise en place de la malédiction par la Méchante Reine/Regina. Ces histoires sont en plus de cela assez bâclée, on passe très rapidement sur chacune d’elle, et pour celui qui n’est pas initié, elles n’auront aucun intérêt alors qu’elles sont souvent les points clefs de la série télévisée. J’ai été moi-même très déçue par ce côté là, d’autant que je suis d’avis que le format initial – et donc sous forme d’épisodes – ne se prête pas réellement au genre romanesque. Cela donne une impression décousue, hachée.

De plus, j’ai été dérangée par certaines omissions et une précipitation dans le déroulement de l’intrigue qui, selon mon point de vue, mettent en péril la compréhension du lecteur. Je me suis de nombreuses fois référée à la série télévisée pour éviter de m’embrouiller, et je pense qu’un novice – j’entends par là quelqu’un qui n’a pas connaissance de cet univers – se sentirait très vite perdu.

L’auteure n’a a priori pas capté l’atmosphère qui se dégage de la série initiale, ou du moins, n’est pas parvenue à nous la transmettre à travers sa plume. Elle n’a pas suffisamment fouillé son sujet et l’a rendu trop niais. Un livre que je ne conseille pas vraiment, en particulier si vous ne connaissez pas la série et que vous souhaitez mettre un pied dedans, en commençant d’abord par cet ouvrage. Regardez la série, elle est bien meilleure.

ON ADORE : /
ON REGRETTE : L’incompréhension de l’auteure quand à l’univers inital de la série télévisée.


lundi 10 juin 2013

Lili bouquine : The perks of being a wallflower (Le monde de Charlie) de Stephen Chbosky


Titre en VO : The perks of being a wallflower
Editeurs : Pocket books
Site de l’auteur : /
Ma note : /
Quatrième de couverture :
Au lycée,où il vient d'entrer, on trouve Charlie bizarre. Trop sensible, pas "raccord". Pour son prof de Lettres, c'est sans doute un prodige ; pour les autres c'est juste un "freak". En attendant, il reste en marge, jusqu'au jour où deux terminales, Patrick et la jolie Sam, le prennent sous leur aile. La musique, le sexe, les fêtes : le voilà entré dans la danse...et tout s'accélère.

MON AVIS SUR LE LIVRE

Aborder ce livre est assez compliqué pour moi, car je ne sais pas bien définir mon avis à son sujet. Je ne saurais dire si j’aime aimé ou non, cela va au delà de ça. Je pense que The perks of being a wallflower (Pas raccord ou Le monde de Charlie en version française) de Stephen Chbosky fait parti de ses livres que l’on n’assimile qu’après coup. En effet, je ne peux pas affirmer que ma lecture fut agréable, néanmoins, je ne peux pas non plus vous dire que je n’ai pas apprécié le livre un seul instant. J’ai eu bien des fois envie de soupirer, de secouer le personnage de Charlie, voire de laisser ma lecture en suspend mais lorsque j’y pense, je dois admettre que The perks of being a wallflower m’a laissé des souvenirs assez vifs. C’est un livre particulier, un ovni et en cela, il est presque l’expression réelle de son protagoniste (oui, je sais, je vais loin :p).

Charlie est, en effet, un jeune homme à part. On le découvre au fil des pages où il nous dévoile, sans le moindre filtre, sa personnalité introvertie. Il écrit des lettres à un ami (imaginaire ou non, l’auteur ne dévoilera rien à ce sujet) comme il écrirait dans un journal intime. Il livre ses pensées en bloc, évoque aussi bien ses joies que ses peines et cela avec la simplicité d’un enfant. Ses réactions sont très souvent enfantines malgré la maturité de ses réflexions à certains moments. Charlie est assez indéfinissable, on ne peut pourtant pas s’empêcher de s’attacher à lui. Il est particulier, et sa différence est vraisemblablement la cause de son isolement par rapport aux personnes de son âge. En dépit de cela, certains personnages, dont Sam et Patrick qui deviendront ses amis les plus chers, sauront lire en lui et l’apprécier à sa juste valeur. Ce seront les premiers à le qualifier de « wallflower », ce qui se traduit littéralement par « giroflée » mais qui est interprété dans la version française comme « une éponge », capable de voir les choses, de les recevoir et de les comprendre. « (You’re) a wallflower (…) You see things. You keep quiet about them. And you understand. » déclare Patrick à un moment clef du roman. Charlie a le don de voir les gens, de les voir vraiment, avec une candeur d’enfant qui rend les choses plus véridiques qu’à travers un regard d’adulte empli d’idées reçues, d’influences et de préjugés.

Le roman couvre l’année de seconde qu’entame Charlie au lycée, c’est visiblement une année charnière pour lui. Il développera notamment sa socialisation, presque malgré lui d’ailleurs. C’est l’occasion que trouvera l’auteure pour explorer des sujets touchants les adolescents – dans les années 90 ici –, comme le sexe, l’amour, l’homosexualité, l’insertion au sein d’un groupe, l’influence des autres, le regard d’autrui, l’alcool, la drogue, les études, l’avenir, le deuil, l’intolérance…et tant d’autres. Le roman se base principalement sur l’acceptation de l’autre, et de sa différence. L’auteur souhaite mettre en valeur la divergence de chacun, et ainsi l’absurdité du terme « différent ». Aucun être vivant ne ressemble à son voisin, et par définition est différent. The perks of being a wallflower peut ainsi être interprété comme une invitation de l’auteur à sortir du carcan conventionnel qu’on tacherait de nous imposer à la naissance. Stephen Chbosky nous conforte dans l’idée qu’en chacun de nous réside un être exceptionnel et qu’il ne tient qu’à nous d’en exploiter les possibilités.

Le point fort du roman réside pour moi dans l’épilogue et la grande révélation qu’il contient. L’auteur nous révèle ici le sujet sous-jacent du roman et en fait, de cette manière, quelque chose de très poignant. On tombe des nus, au même titre que les proches de Charlie face à cette découverte qui nous saute à la figure comme un boulet de canon. On comprend ainsi toute la teneur du roman, comme si on était passé à côté d’une chose primordiale tout au long de notre lecture, et qu’on réalise enfin sa présence. C’est un procédé très efficace et que, pour ma part, j’ai trouvé extrêmement intéressant.

The perks of being a wallflower est époustouflant par bien des côtés et assez mémorable car il ne ressemble à aucun autre roman ; du moins, il ne ressemble pas à ceux que j’ai pu lire jusqu’ici. Néanmoins, je dois avouer que je n’ai réellement compris ce livre qu’après l’avoir refermé. Je pense que cette histoire a besoin de murir dans notre esprit avant qu’on ne la saisisse correctement et dans son entièreté, car au cours de ma lecture, je me suis davantage focalisée sur les personnages et sur le rythme haché du roman. Une lenteur assez monotone qui m’a parfois dérangée, ainsi que la difficulté que j’ai ressentis à faire le distinguo entre rêve et réalité qui découle de la complexité de la réflexion de Charlie. J’ai eu du mal à en venir à bout, mais je suis heureuse de l’avoir fait car je peux affirmer que The perks of being a wallflower est une découverte très singulière pour moi.


ON ADORE : Les idées diffusées par l’auteur – sa manière de les amener – le personnage de Charlie – les émotions que l’auteur nous transmet à travers son personnage.
ON REGRETTE : Un rythme trop monotone – une difficulté à distinguer le vrai du faux.


samedi 8 juin 2013

Lili bouquine : Le secret des Medicis de Theresa Breslin.


Titre en VO : The medicis seal
Editeurs : Milan Macadam
Site de l’auteur : http://www.theresabreslin.co.uk/
Ma note : 9/10
Quatrième de couverture :
Matteo s’est longtemps demandé qui il est vraiment. Sans famille, il a toujours vécu un peu à part. Un jour, un gentilhomme le prend sous sa protection. Avec lui, Matteo va tout apprendre, découvrir Florence, entrer à la cours des Médicis, rencontrer la mystérieuse Eléonore. En gardant, toujours accroché à la ceinture un mystérieux sceau, comme un secret autour de sa naissance.

MON AVIS SUR LE LIVRE

Le secret des Médicis est l’histoire d’un jeune garçon, Matteo, que l’on suivra durant huit années au cours de ce roman. Ce garçon est un lambda – plus ou moins, on apprendra cela au cours de notre lecture – qui croisera la route de quelques personnages historiques célèbres et qui nous permettra, par ce biais, de nous faire découvrir un brun d’Histoire. Car ce roman, si son personnage principal et l’intrigue qu’il relate sont purement fictifs, s’encre dans un contexte très réel et relativement bien documenté.

L’Italie au début du XVIe siècle subit de fortes tensions politiques, elle est d’ailleurs divisée en plusieurs cités-Etats qui chacune à leur tour tâchent d’imposer leur lois, et c’est à cela que les personnages du roman font face. Matteo se retrouve parfois au cœur de conflits décisifs, comme nombreux italiens de l’époque. On assiste aux prises de certaines villes, à la résistance de quelques autres. On constate le pouvoir que les seigneurs et les grandes familles telle que les Medicis, les Sforza, les Ferrare ou les Borgia ont sur le peuple italien et son territoire. On voit également se succéder les souverains pontifes et constatons leur différence quand à leur implication dans ces guerres de territoire qui font rage sur le sol italien. Nous est décrit principalement la volonté de Jules II (Pape qui succéda à Pie III qui lui même avait succédé à Alexandre VI (Rodrigo Borgia)) d’unifier l’Italie, il s’y prend d’ailleurs pas l’offensive et n’hésitera pas à créer diverses alliance pour y parvenir.

Sont imbriqués dans le roman quelques personnages célèbres dont un très présent : Leornard De Vinci. Matteo, dès les premières pages du livre, est recueillit par le peintre qui le prendra sous son aile. De Vinci éduquera le garçon sans famille, lui ouvrira des horizons qu’il n’aurait jusqu’alors jamais envisagés. Cette proximité avec le peintre nous permet d’entrer dans son intimité et de le découvrir sous un jour que l’on ne lui connaissait peut-être pas. On l’assiste dans la majorité de ses entreprises. On le suit dans ses curiosités médicales et son entêtement à vouloir comprendre le fonctionnement du corps humain, dans sa persévérance à vouloir faire voler les êtres humains grâce à la confection d’une machine volante qui n’aboutira jamais, ou bien dans la passion qu’il met à peindre. Nous faisons tla rencontre de Mona Lisa que De Vinci représentera sur sa toile avec une formidable délicatesse, à l’image de l’amitié que l’auteure prête aux deux personnages.

D’autres personnages historiques nous sont présentés dans ce roman dont César et Lucrèce Borgia, Machiavel, Michel-Ange, Louis II de France, Jules II est bien d’autres. Le secret des Médicis est riche de la situation de l’Italie au début de la renaissance, c’est un véritable tableau qui se dresse sous nos yeux. On assiste en effet au grands faits historiques, mais également au mode de vie des anonymes. La peste qui fait rage, la famine, la difficulté que les familles ont à s’en sortir, le ballotage dont elles sont victimes et qui n’est le découlement que de ces guerres entre grandes familles italiennes se disputant le territoire. Tout cela est incroyablement bien retranscrit dans Le secret des Médicis qui est véritablement un livre étonnant.
Pour finir, le personnage de Matteo est réellement attachant. C’est un petit garçon d’à peine une dizaine d’année au début de cette histoire, et le suivre durant huit ans nous fait tisser des liens avec ce dernier. C’est un jeune homme curieux, loyal, inventif, extrêmement courageux et juste. Sur lui flotte un grand mystère, et en cela réside l’intrigue principale, bien qu’assez estompée, du roman. Il gardera sur lui tout au long du livre un sceau, un sceau appartenant à la grande famille Médicis dont il ne sait rien. Un sceau qui se révèlera être la clé de cette histoire.

ON ADORE : Le contexte historique formidablement bien exploité – le lien privélégié que le lecteur créer avec des personnages historique comme Leornard De Vinci – la plume de l’auteure – le personnage de Matteo – le suspens autour du sceau, maintenu jusqu’à la fin.
ON REGRETTE : /


mardi 4 juin 2013

Que de découvertes livresques en ce mois de mai !



Coucou mes canards, Un petit bilan du mois de Mai s'impose. Je ne suis pas mécontente de ma performance, bien que j'ai été freinée une bonne partie du mois avec une lecture que j'ai pourtant beaucoup appréciée, Le secret des Médicis de Theresa Breslin. Heureusement pour moi, Mai a été marqué par le challenge Week-end à 1000 organisé sur le blog du 31 Mai au 02 Juin, qui m'a permis d'ajouter quelques titres au compteur et de vider ma PAL par la même occasion. J'ai rarement été déçue par mes lectures au cours du mois, pour ne pas dire pas du tout. J'ai fait d'agréables découvertes, comme la saga de Cécilia Correia Les aventures d'Aliette Renoir dont j'ai dévoré les deux tomes, Le secret des Médicis de Theresa Breslin que j'ai cité plus haut et Beautiful Bastard par Christina Lauren (qui est le pseudo de deux co-écrivains). J'ai également ponctué mon mois avec quelques bandes dessinées. Un mois assez satisfaisant en sommes et aussi riche en nouvelles acquisitions !

Livres lus ce mois-ci :

- Les aventures d'Aliette Renoir, tome 1 : La secte d'Abaddon de Cécilia Correia
- Le secret des Médicis de Theresa Breslin
- La tectonique des plaques de Margaux Motin (BD)
- Elfes, tome 2 : L'honneur des elfes sylvains de Jarry (scenariste), Maconi (dessinateur) et Saito (coloriste) (BD)
- Les aventures d'Aliette Renoir, tome 2 : Dans l'ombre du roi de Cécilia Correia

- Beautiful Bastard de Christina Lauren

Livres qui ont rejoint ma bibliothèque :

- Les voies d'Anubis de Tim Powers
- Le trône de fer, intégrales 1, 2 et 3 de George R. R. Martin
- Beautiful Bastard de Christina Lauren
- Les aventures d'Aliette Renoir, tome 2 : Dans l'ombre du roi de Cécilia Correia
- Miroir de d'Alick
- Côté Face de Anne Denier
- L'Elite de Kiera Cass
- Les Hauts Conteurs, tome 1 : La voix des rois de Oliver Peru et Patrick McSpare
- Nightrunner, tome 1 : Les maitres de l'ombre de Lynn Flewelling
- Le Docteur Faust de Christopher Marlowe
- Le roi Lear de William Shakespeare
- Macbeth de William Shakespeare
- La maison de Bernarda Alba de Frederico Garcia Lorca - Le Prince de Machiavel
- Freaks squeele, tome 1 : Funerailles de Florent Maudoux (BD) - La tectonique des plaques de Margaux Motin (BD)
- Elfes, tome 2 : L'honneur des elfes sylvains de Jarry (scenariste), Maconi (dessinateur) et Saito (coloriste)