vendredi 28 octobre 2011

Lili bouquin : La peau des rêve, t.1 "Nuit tatouée" de Charlotte Bousquet


Titre en VO : La peau des rêves, tome 1 « Nuit tatouée »
Ma note : 5/10
Quatrième de couverture : Être libre de son destin. Venger ses parents massacrés par des chimères, alors qu’elle n’était qu’un bébé. Telles sont les ambitions de Cléo, orpheline élevée par le clan du Passage, ennemi juré des créatures hybrides. Jusqu’au jour où, combattant l’une d’elles, Cléo voit ses certitudes voler en éclats. D’où vient son tatouage au poignet, étrangement semblable à celui de la chimère ? Que signifient ces visions terribles liées à la mort des siens ?

Convaincue que son adversaire connaît la clé de son passé, l’adolescente se lance sur les traces. En chemin, elle affrontera la haine, la trahison…et son désir pour Axel, une ténébreux ailé.

MON AVIS SUR LE LIVRE

Mon avis est vraiment très mitigé en ce qui concerne ce roman jeunesse. J’ai beaucoup aimé l’histoire, je l’ai trouvé vraiment originale et assez attrayante, mais j’ai décelé pas mal de défaut dans le récit qui m’empêche de faire un coup de cœur de cette lecture.

Tout d’abord, le gros problème que j’ai rencontré dans ce roman, c’est le manque cruel d’informations. En effet, Le lecteur est plongé dans un univers nouveau, dans un monde post apocalyptique totalement différent de ce qu’on a coutume de voir et sans vraiment plus de renseignement sur celui-ci. C’est un peu difficile de se repérer, et le lexique que l’on trouve au début n’aide en rien. En règle général, je n’aime pas tellement que l’auteur ait recours un lexique car cela annonce clairement un manque d’informations dans le récit. Dans certain cas, comme dans la Confrérie de la Dague Noire par exemple, le lexique est un reperd, mais en aucun cas une excuse pour en oublier de faire des descriptions claires dans la récit lui même. Dans Nuit tatouée, j’ai eu l’impression de devoir compter sur le lexique du début pour nous expliquer son monde, c’est une solution de facilité que je n’ai pas du tout apprécier.

Ajouté à cela une intrigue qui se déroule trop rapidement à mon goût, nous n’avons pas le temps de saisir les éléments, de comprendre ce qui est en train de se tramer que les protagonistes sont déjà passé à autres autre. Ce qui m’amène à un autre point négatif que j’ai pu décelé : les transissions entre chaque événement ne sont pas toujours claires, ce qui m’a très vite perdue, surtout au début où je n’étais pas encore bien rentré dans l’univers.

Comme vous l’avez comprit, j’ai eu énormément de mal à m’y retrouver, et les multiples citations littéraires qui ponctuent le bouquin n’ont aidé en rien. Elles font ralentir l’histoire et n’ont, à mon sens, pas du tout leur place dans ce livre. C’est une incompréhension totale pour ma part. Shakespeare, Edmond de Rostand et les autres n’ont rien en commun avec l’univers du roman et j’ai trouvé que cela cassait l’ambiance et que cela ressemblait davantage à un étalage de culture qu’à autre chose. Réellement, j’ai été agacée par ce point.

Parlons maintenant de la fin, rassurez vous je ne dévoilerait rien pour ne pas vous spoiler, ce n’est pas mon but, elle me donne très envie de lire la suite, par ailleurs, j’ai trouvé qu’elle arrivait trop rapidement, moi qui commençait tout juste à me faire à l’univers voilà qu’on me casse à nouveau mon rythme de lecture. Je comprends néanmoins la coupure stratégique qu’à choisie l’auteur. Elle nous laisse en suspens pour le second tome qui promet d’être plus intéressant que le premier, j’espère ne pas me tromper.

Si j’ai trouvé beaucoup de points négatifs, je n’en n’ai pourtant pas moins aimé ma lecture. Étrangement, j’ai apprécier l’histoire et je suis finalement parvenue à m’attacher au personnage de Cléo, ce qui n’était pas gagné au début. J’ai hâte de la voir évoluer dans le tome 2 et de connaître un autre aspect de cette histoire. J’ai également beaucoup aimé que le mystère sur l’identité de la compteuse demeure, même après la fin de ce premier tome, cela entretiens le suspens.

En sommes, j’ai trouvé des défauts à ce roman, mais suis néanmoins pressée de connaître la suite car l’auteur développe – bien que trop peu – des éléments assez intéressants et originaux. Je vous conseille tout de même ce livre, rien que pour sa couverture qui est, avouons le, juste sublime.

ON ADORE : L’univers du roman, l’originalité de l’histoire.
ON REGRETTE : Le manque d’information, les références et citations littéraires qui n’ont rien à faire dans ce roman.


samedi 22 octobre 2011

C'est parti pour le readathon !


À dix heures ce matin a débuté le readathon, organisé par la blogueuse Tiboux, que je remercie d'avance pour cette organisation ! C'est une expérience à laquelle je me réjouis de participer. Je fais donc le plein de café pour mes prochaines 24h de lecture. J'ai pour ma part commencé à lire L'Amant révélé le tome 4 de la Confrérie de la dague noire, de J.R. Wards. Je tâcherais de vous donner régulièrement des nouvelles sur le blog tout au long de mon périples littéraire ! Enjoy !


AVANCÉE DU READATHON


BILAN DE MI-PARCOURS (22h) : Eh, bien, il semblerait que j'ai eu les yeux plus gros que le ventre ! 12h de lecture (avec un retard de 40 minutes au départ pour moi) et je n'ai pas encore fini le premier livre de ma PAL. Me voilà toujours en train de lire L'Amant Révélé de J.R. Wards, je viens de terminer la 350ème pages sur les 524 que comporte le roman. 67% de ma lecture, comme l'indique Livraddict. j'espère le finir d'ici deux petites heures.

15 HEURES DE LECTURE - PREMIÈRE FATIGUE (1h13) : Je sens que mes yeux fatiguent légèrement. Il me reste 70 pages à lire pour terminer L'Amant Révélé, je pense que ça va aller vite maintenant. Un petit thé pour se requinquer et c'est reparti !

16H30 DE LECTURE - PREMIER ROMAN TERMINÉ (2h36): Ca y est ! Je suis enfin arrivée à bout de l'Amant Révélé de J.R. Wards après avoir vaincu, à coup d'english breakfast tea, ma fatigue passagère. Je me lance maintenant dans la lecture du premier tome de Divergent, de Veronica Roth.

18H DE LECTURE - AU 3/4 DU READATHON (4h08): Petite collation après la page 37 de Divergent. Cela devient de plus en plus difficile de résister à la fatigue, c'est le moment de montrer que la volonté est plus forte que le reste !

PETITE PAUSE (4h23) : Je fais un petit tour sur les blogs pour voir où en sont les copin/es ! Allez, allez ! Plus que six petites heures, on se motive !

PRESQUE 22H DE LECTURE ET SURTOUT BEAUCOUP DE PAUSES (7H51) : J'en suis seulement à la 114ème page sur 436 de Divergent de Veronica Roth, je commence tout juste à rentrer dans l'histoire et j'avoue que je lutte pour rester éveillée. Non pas parce que l'histoire ne me plait pas, que du contraire, mais parce mon corps à du sommeil à rattraper et me le fais bien savoir. J'ai beau le gavé de caféine en tout genre, café, coca, thé, il ne veut rien savoir. Je ne compte tout de même pas m'assoupir maintenant, plus que deux heures à tenir ! On y croit !

BILAN FINAL DE CE READATHON : Hélas, comme une imbécile, je suis tombée dans le piège du "Je me repose les yeux dix minutes et je m'y remets". Comme tout le monde sans doute, les dix minutes prévues se sont transformées en heures. Endormie dans les alentour de 8h30, je me suis réveillée à 14h. C'est dommage, j'aurais aimé au moins arriver jusqu'au bout des 24H, mais bon, 22H30 c'est tout de même pas mal et puis voyons tout de même le bon côté des choses, j'ai vu le jour se lever et c'était très beau. Moi ? Fleure bleue ? Nooooon !
En ce qui concerne la lecture, j'ai seulement terminé l'Amant Révélé de J.R. Wards (524 pages), puis j'ai commencé Divergent de Veronica Roth jusqu'à la page 133. Ce qui me fait un total de : 657 pages de lu. Mouais, peut mieux faire !
J'avoue que j'ai eu un mal fou à me concentrer, et particulièrement vers la fin où le moindre bruit, la moindre petite pensée parasite suffisaient à me tirer de ma lecture. J'ai également trouvé que cette expérience était un brin trop solitaire, je m'y attendais, bien sur, mais même en faisant de temps en temps la tournée des blogs je me suis sentit seule. J'ai vu que pas mal de participant ont arrêter de donner des nouvelles au fil de la nuit et ça n'aide pas à ce concentrer soit même.
Aussi, je pense que je n'étais pas suffisamment préparée, je ne me suis absolument pas conditionnée la veille, incapable de me coucher avant 1h en règles général, c'était mon tout premier readathon et 24h d'un coup, cela fait un peu beaucoup, mais si 12h, pour moi n'aurait pas suffit !
Néanmoins, grâce à ce readathon, j'ai découvert un blog vraiment sympa, La pause lecture, j'ai beaucoup aimé les photos avec lequel la jeune lectrice ponctuait ses billets !
En conclusion, je pense que je renouvellerais l'expérience, mais en connaissance de cause cette fois ci ! Je me coucherais tôt la veille et n'aurais pas les yeux plus gros que le ventre en ce qui concerne le choix de mes lectures. Merci à Tiboux de m'avoir permis de participer à cet aventure !

jeudi 20 octobre 2011

Lili bouquine : Entretiens avec une tueuse, d'Andréa H. Japp


Titre en VO : Entretiens avec une tueuse
Ma note : 7/10
Quatrième de couverture : On la paye. Elle tue. Son contact est un nommé Jean, il dirige le mystérieux « Institut » où elle a été élevée, ou plutôt dressée à tuer.
Elle a vécu aussi dans une caravane, en compagnie de Marigold, une prostituée. Puis parmi une bande de drogués marginaux.
Rien ne lui fait peur. C’est sa vie. Elle n’en sait pas plus. Il y a pourtant quelques éclairs d’amour. Lorsqu’elle recueille Angel, le bébé d’une toxicomane. Et lorsqu’elle rencontre Thomas, un jeune journaliste désireux de recueillir ses confidences. Mais une vie placée sous le signe de la violence peut-elle jamais y échappée.
La romancière de La Femelle de l’espèce va plus loin que jamais avec ce livre en coup de poing, hallucinante plongé dans la psychologue d’une tueuse.


MON AVIS SUR LE LIVRE
C’est le premier roman de l’auteure que je lis, cela fait pourtant très longtemps que j’ai envie de découvrir la plume d’Andréa H. Japp, auteure de nombreux polars et de nationalité française ! C’est vrai que d’ordinaire, j’ai plutôt tendance à me tourner vers les écrivains de nationalité étrangère, et particulièrement américaine je l’avoue, pour une raison que je ne définis pas très bien moi-même. J’ai été enchantée de découvrir l’écriture délicieuse de Japp, un véritable bonheur à la lecture !

D’un autre côté, je reste septique qu’à la manière d’aborder l’histoire, car comme son titre l’indique, le roman parle des entretiens qu’une tueuse a eut avec un journaliste, un certain Thomas qui a besoin de recueillir son témoignage pour écrire un livre sur les tueurs à gage. Andréa Japp a choisi d’utiliser la première personne et donc de faire parler son héroïne, Théa, la tueuse qui retranscrit par écrit, dans une sorte de journal, ces fameux entretiens dont elle garde une trace en vidéo. Ainsi, on distingue trois temps dans ce roman. Le premier qui concerne le passé de Théa que cette dernière raconte à Thomas, le deuxième qui se déroule durant les douze jours d’entretiens que les deux protagonistes passent, et le troisième qui correspond au moment où Théa retranscrit elle-même les entretiens. Au début, j’avoue avoir eu un peu de mal à m’y retrouver, mais on s’y fait relativement vite une fois qu’on a prit nos marques.

Venons-en maintenant à l’histoire de Théa puisque c’est cela qui nous intéresse réellement. Cette dernière nous raconte sa vie depuis ses cinq ans jusqu’à environ ses quarante. Théa est retrouvée à l’âge de cinq ans, seule et livrée à elle même, dans les métros de Paris, et envoyée, par la suite, dans ce qu’elle appelle « L’Institut » où elle demeurera jusqu’à ses douze ans. Elle recevra alors son éducation de tueuse, malheureusement passé sous silence. Elle commet son premier meurtre à douze ans, c’est alors qu’elle se met à fuir, pour une raison que je n’ai pas trop saisie, et se réfugie dans la caravane d’une prostituée du nom de Marigold. Elle restera au côté de cette femme quelques temps avant de se retourner une nouvelle fois dans le métro, puis, très vite, au sein d’un gang de drogués violent où elle restera quelques temps. Les évènements s’enchaineront de la même manière tout au long de sa vie. Rien n’est rose dans son monde et pourtant, j’ai décelé une certaine tendresse dans ce roman. Un sentiment qui surprend assez au cœur d’un univers si sombre. En effet, Théa, du faite que sa vie est assez singulière, possède une vision différente de la notre des choses qui l’entourent. Notamment de la mort, du monde de la drogue, de la violence etc. Elle aborde ces thèmes avec légèreté et ne se fait d’illusion sur rien. Les choses sont comme elles sont. Point. J’ai beaucoup aimé la manière de penser de la tueuse et cette tendresse qu’elle porte justement à ses victimes. Elle donne la mort sans haine, elle tue parce qu’il faut le faire (parce qu’elle est payé pour cela, ou pour une raison X qui justifie son meurtre). Un point d’autant plus étrange quand on sait que cette histoire est une histoire de vengeance. Si l’on doutait qu’il pouvait exister une vengeance sans haine, il suffit de lire Entretiens avec une tueuse pour changer d’avis. La révélation finale est aussi un gros point fort du roman, un rebondissement auquel je ne m’attendais pas ! Je n’en dis pas plus pour vous laisser la surprise ! C’est exactement cela qui m’a fait aimé ma lecture.

Passons aux éléments qui m’ont le moins séduite. Tout d’abord, de part le titre du roman, je m’attendais à découvrir la formation d’une tueuse à gage, sa vie de tueuse, ses meurtres, ses contrat mais bizarrement cela ne concerne qu’une infime partie de l’histoire. Je comprends la démarche d’Andréa H. Japp qui a voulu privilégier le côté humain et non machine à tuer de son personnage, et cela rend Théa beaucoup plus touchante, néanmoins, je suis un peu déçue. À demi, cela dit. J’aurais souhaité lire plus de pages aux sujets de sa formation et de ce fameux Institut. Je m’interroge également au sujet du prologue qui, à mon sens, est de trop et n’apporte rien de plus à l’histoire. Pourquoi Andréa a-t-elle choisit de clore son roman de la sorte ? Une question qui demeurera sans réponse puis qu’elle n’a écrit aucune suite.

Entretiens avec une tueuse n’est pas réellement un coup de cœur, mais j’ai beaucoup apprécié la douceur de la plume d’Andréa et renouvellerais volontiers l’expérience.



mercredi 19 octobre 2011

Lili bouquine : La Confrérie de la dague noire, t.3, "L'Amant furieux", de JR Wards


Titre en VO : Lover Awakened
Ma note : 10/10
Quatrième de couverture : La guerre fait rage à l’insu des humains. Six vampires protègent leur espèce contre la société des éradiqueurs. Ils sont regroupés au sein de la mystérieuse Confrérie de la dague noire.
Zadiste, ancien esclave de sang, est le plus effrayant des membres de la Confrérie. Réputé pour sa fureur intarissable, ce sauvage est craint des humains et des vampires. La terrer est sa seule compagne, la souffrance sa seule passion…jusqu’à ce qu’il tire une ravissante femelle des griffes des éradiqueurs. Tout pourrait changer mais le guerrier est rattrapé par son passé et se sent glisser lentement vers la folie. Animé par un désir de vengeance, il fera tout pour protéger Bella de ses bourreaux et surtout…de lui même.

MON AVIS SUR LE LIVRE
Un coup de cœur comme je n’en ai pas eu depuis très longtemps. Pour moi, c’est le meilleure tome de la Confrérie que j’ai lu jusque là. J’ai été littéralement transportée dans cette lecture. Emue parfois jusqu’au larmes, ce volume m’est rester longtemps dans la tête de sortes que la lecture qui a suivit a été très difficile à démarrer tellement les personnages de l’Amant furieux restaient présent dans mon esprit.

J’étais déjà curieuse au sujet du personnage de Zadiste, que je trouvais jusqu’alors relativement troublant, effrayant mais néanmoins intriguant, il m’a véritablement séduite dans ce tome ci. J’avais déjà commencé à entrevoir, bien que de loin, ce personnage énigmatique qui jusqu’alors demeurait le guerrier balafré de la Confrérie, un peu détraqué et flippant sur les bords, que tous, ses « frères » y comprit, définissaient comme étant une bête sauvage dénué du moindre sentiment. Comme Bella, j’avais été frappée par la description que Fhurie fait de son jumeau dans le tome 2 : « Il est détruit, pas cassé », il avait souligné également qu’il n’existait aucun espoir de reconstruction. Que Zadiste était un cas désespéré, une âme en perdition. Et comme la jeune femme, je n’avais pas envie d’y croire. Elle et moi avons eu raison semble-t-il ! J’ai vraiment beaucoup aimé découvrir Zadiste, et particulièrement son passé. Ce qui a fait de lui le vampire qu’il est aujourd’hui, l’origine des marques qu’il porte sur le corps, de la balafre qui lui barre le visage etc. J’ai également apprécié de voir la relation entre lui et son frère jumeau, le tout aussi énigmatique Fhurie, s’étoffer. Leur fraternité, la fidélité l’un envers l’autre, l’amour qu’ils se portent m’a beaucoup touchée. J’ai aimé également être témoin de sa résurrection, le voir se redécouvrir lui-même, faire des efforts. On s’aperçoit au final que s’il est resté dans ce mutisme pendant tant d’année, c’est parce que quelque chose, de pourtant banal, l’empêchait de sortir. Le chemin sera long pour lui, mais délicieux pour nous. C’est un personnage troublant auquel on s’attache à coup sur.

Passons maintenant au personnage de Bella que nous avions précédemment rencontrée dans le tome 2. C’est une vampire aristocrate qui, malgré son désir d’indépendance assez fort, est trop habituée à la surprotection de son frère ainé pour réellement s’envoler dans ses propres ailles. Elle a horreur d’être sous son commandement, mais n’a pas suffisamment de courage, ou peut-être trop de respect pour s’insurger. Malgré tout, elle aime son frère et la seule chose qu’elle regrette c’est qu’il ne lui laisse pas suffisamment d’air pour respirer comme elle l’entend. Nous avons affaire ici à une jeune femme bouillonnante de vie mais qui ne demande qu’à laisser sortir tout ce qu’elle a en elle. Ce qu’elle désire plus que tout, rencontrer un mâle qui saurait tenir tête à son frère, rien que pour elle. Dès le début, elle est obnubilée par Zadiste et est persuadée qu’il est le genre d’homme qui ne reculera pas devant son ainé trop protecteur et possessif. Seulement voilà, Zadiste la repousse et pourtant, Bella sent bien qu’elle ne le laisse pas si indifférent qu’il le prétend. Comme nous, lectrices, elle veut apprendre à le connaître, mais lui ne lui laisse entrevoir que la carcasse. Bella tombe d’abord sur un mur, puis deux, puis trois et ainsi de suite. Puis vint le moment où elle est enlevée par un éradiqueur dérangé et amoureux transi. Bella lui rappelle son amour déchu et le chasseur de vampire veut la garder pour lui. Ici, Bella nous démontrera son courage car, bien que fourrée dans une situation plus qu’hasardeuse, elle parvint à manipuler M.O, son ravisseur, dans le but unique de rester en vie. Elle lui dit ce qu’il veut entendre, le caresse dans le sens du poil tout en nourrissant intérieurement l’espoir qu’un jour, on viendra la délivrer de ce traquenard odieux. Et pourquoi pas Zadiste ? Finalement secourue après des semaines de captivité par son preux chevalier en cuir, Bella se retrouve au manoir de Confrérie. C’est là qu’elle entrevoit une éclaircie dans sa relation avec Zadiste. Là aussi, ce ne fut pas facile, une route semée d’embuches que le guerrier plaçait lui même sur la chaussée, mais au final, avec la dextérité et la tendresse qu’on lui connaît, Bella parviendra à adoucir le cœur de pierre du vampire.

Leur romance m’a beaucoup touché, déjà de part sa complexité, mais aussi et surtout pour la relation presque fusionnelle qu’ils vont construire ensemble, parfois même à leur insu. Un autre élément qui m’a séduite, c’est que l’intrigue principal et intrigue amoureuse se mêle. Les deux protagonistes prennent par à l’action puisqu’ils sont directement concernés, un point que j’ai beaucoup apprécier.

Du côté des éradiqueurs, là aussi on se régale. M.O est un personnage que j’ai aimé voir évoluer, déjà de part sa différence qu’il semble vouloir entretenir : il se teint les cheveux, refuse de perde son identité et n’apprécie pas tout à fait l’Oméga (grande puissance maléfique que les éradiqueurs ont juré de servir), de fait, il n’est pas un éradiqueur ordinaire. Mais ne vous méprenez pas, ce n’est pas un gentil pour autant, loin de là. Il vient puisez sa cruauté et sa folie dans une vieille psychose amoureuse et en cela, il est dangereux. Persuadée que Bella est sa femme, il utilise d’ailleurs ce terme à plusieurs reprises dans le roman, il tentera de se l’accaparer en la dérobant aux siens, en la séquestrant puis, même après sa libération, il continuera d’être obnubilé par elle, allant jusqu’à oublier son rôle d’éradiquer qui est celui de chasser les vampires. Un point de vue intéressant que j’avais aperçu dans le second tome et que j’ai beaucoup aimé voir se développer dans celui ci.

Beaucoup de point positif pour ce tome ci, comme je l’ai dit plus haut, c’est un véritable coup de cœur, néanmoins, je lui trouve également quelques défauts notables. Tout d’abord, le même que dans le second tome : les personnages qui ont déjà eu leur tome sont mit à l’écart et relayé au rang de personnage secondaire, comme ici Kohler (qui pourtant occupe un place importante dans la Confrérie puisqu’il est devenu le roi), Beth, Rhage et Mary, ce que je trouve vraiment dommage. J’aurais aimé savoir ce qu’ils deviennent ensuite et si J.R. Wards parvint à mettre en scène les autres personnages, je parle notamment de Viszs, Butch, John, Thor et tout les autres qui n’ont pas encore eu un tome consacré à leur personnage, pourquoi ne pas continuer avec ceux dont on déjà entendu parler dans les volumes précédent ? C’est une question qui, pour moi, demeure sans réponse.

Un deuxième point sur lequel j’ai un peu tiqué, bien que ce ne soit pas totalement un point négatif. La fin me laisse perplexe, en effet, je me demande comment J.R. Wards va rebondir pour ma suite. Comment elle compte enchaîner les évènements, autant du côté des guerriers que de celui des éradiqueurs. Néanmoins cela annonce un renouveau dans l’intrigue qui promet d’être intéressant. Je ne demande qu’à voir cela de plus près.

Un bilan très positif pour L’Amant furieux, cependant, j’appréhende de m’attaquer à L’Amant Révélé, par peur d’être déçue après ce coup de cœur. D’un autre côté, je brûle de connaître la suite.

ON ADORE : Zadiste, la complexité de sa phycologie. Sa relation avec Fhurie. Sa romance avec Bella. L’intrigue générale.
ON REGRETTE : Que l’on mette de côté les couples qui ont déjà eu leur tome. Kohler, Beth, Rhage et Mary sont relayé au rang de personnages secondaires, c’est dommage !

Top Ten Tuesday


À mon tour je me lance dans le Top Ten Tuesday, rendez-vous hedbomadaire que j’essayerais de tenir tout les mardi. Je me base sur le blog anglo saxon de The broke and the bookish qui propose une liste de Top Ten en rapport avec les livres pour chaque mardi. Ce mardi, le thème est « Les dix livres que tu as acheté en étant principalement influencé(e) par la couverture ou le titre. » Découvrez ma réponse en vidéo ! Je vous retrouve mardi prochaine pour répondre à la question « Les dix livres à lire pendant Halloween ». Enjoy !

vendredi 14 octobre 2011

Lili bouquine : Les Vampires de Chicago t.3 "Mordre n'est pas jouer", de Chloé Neill


Titre en VO : Twice Bitten
Ma note : 10/10
Quatrième de couverture : Mon nouveau job : garde du corps d’un alpha, Gabriel Keene, l’organisateur d’une convention qui rassemble les quatres Meutes du continent, ici, à Chicago. Je suis censée le protéger…et l’espionner pour le compte d’Ethan.
Point positifs : pour me préparer, ce dernier m’offre des entrainements plutôt chauds. Une fois sur le terrain, tout ce complique. Quelqu’un cherche à tuer Gabriel.
Métamorphe ou non, quand on me confie une mission, je fais tout pour la mener à bien. Et sur ce coup là, je vais avoir besoin d’aide. Mais la tension montre entre les surnats…

MON AVIS SUR LE LIVRE
Un véritable coup de cœur pour moi ! Cette saga va crescendo à mesure des tomes, c’est un pur délice ! Mordre n’est pas jouer est selon moi, vous l’aurez comprit, le meilleur des tomes déjà parus des Vampire de Chicago. On y retrouve la plume gracieuse de Chloé Neill, son humour et sa manière exquise de nous transmettre les émotions de ces personnages. Une nouvelle fois, j’ai été charmé par Merit, que j’ai trouvé changée dans ce troisième volume. Changée, mais pas dénaturée. Elle n’a bien entendu rien perdu de sa grande gueule et du tempérament de feu que l’on aime tant, mais a acquit une maturité qui donne à son personnage teneur plus intéressante. Elle ne semble plus regretter pour le moins du monde sa nature humaine, et a accepté sa soumission à la maison Cadogan et donc à Ethan. Elle lui est loyal, bien que cette loyauté soit durement mise à l’épreuve durant ce tome.

Ethan, au contraire, montre enfin sa faiblesse. Un revirement de situation fascinant ! On découvre enfin un part du caractère du Chef de la maison Cadogan qui jusque là nous été caché. Et pourtant, cela ne nous aide pas davantage à comprendre ses réactions. Du moins, il parvint à nous faire sortir de nos gonds tellement il nous laisse dans l’incompréhension.

On apprend également à connaître un personnage que l’on avait fait qu’entrevoir dans le second tome, le chef des métamorphes de Chicago : Gabriel Keene, un personnage haut en couleur qui m’a fait beaucoup rire. En plus de Merit. Individu autour duquel gravite la nouvelle intrigue.

Une intrigue qui redonne un nouveau souffle à l’histoire. Jusque là elle tournait principalement autour de la menace de Célina, et bien que ce point demeure en toile de fond, on s’attarde davantage sur les métamorphes que l’on apprend mieux à connaître. Leur mode de vie, leurs coutumes, jusqu’à leurs magies. Un point de vue novateur et intéressant pour le roman. On retrouve également énormément de scène d’action, et comme dans les deux tomes précédent, un suspens qui dure jusqu’au dénouement ! Là encore j’ai été bluffé, Chloé Neill a, pour moi, un véritable talent. Elle parvint à nous tenir en haleine jusqu’à la dernière page et cela sans faiblir en cours de route.

Une autre de ses aptitudes est celle de nous insuffler directement les émotions de ses personnages, de sorte à ce qu’on se sente impliqué dans ce qui leur arrive. J’ai rit et j’ai pleurer au cours de ce tome et en lisant les dernières pages, je n’avais qu’une envie : lire la suite. Comme à chaque tome de cette saga. Pour moi, un chef d’œuvre de la littératre bit-lit.

ON ADORE : L’évolution du personnage de Merit. L’intrigue qui tourne autour des métamorphes.
ON REGRETTE : Rien.

dimanche 9 octobre 2011

Lili bouquine : La Confrérie de la dague noire, t.2 "L'Amant Eternel", de J.R. Wards



Titre en VO : Eternal Lover
Ma note : 9/10
Quatrième de couverture : La guerre fait rage à l’insu des humains. Six vampires protègent leur espèce contre la société des éradiqueurs. Ils sont regroupés au sein de la mystérieuse Confrérie de la dague noire.
Rhage est le plus redoutable et le plus dangereux d’entre eux, car il est victime d’une terrible malédiction : son démon peut s’éveiller à tout moment et mettre en péril eux qui l’entourent. Pourtant, lorsqu’il est un jour chargé de la protection de Mary, une humaine, Rhage voit en elle son destin et son salut.
Quant à Mary, atteinte d’un mal incurable, elle a depuis longtemps cessé de croire au destin et aux miracles, et la vie éternelle n’est à ses yeux qu’une douce illusion. Tout va changer lorsqu’elle rencontrera les guerriers de la Confrérie…et surtout Rhage.

MON AVIS SUR LE LIVRE
Les guerriers sont comme le chocolat, une fois qu’on y a gouté, on est accro ! J’étais déjà tombée sous le charme de Kohler, gros nounours un peu bougon en carapace, mais tendre à l’intérieur, que j’avais découvert dans le premier tome, quel ne fut pas mon ravissement lorsque j’ai apprit à connaître Rhage dans celui-ci ! Ce personnage m’intriguait déjà beaucoup dans le tome 1, nous savions alors qu’il était le beau gosse de Confrérie, le coureur de jupons, mais aussi frappé par une dangereuse malédiction qui le faisait se changer en bête dès qu’il perdait le contrôle de lui même. Une bête aux allures de dragon aux yeux blanc et aux dents aussi aiguisées que celle d’un tyrannosaure, de quoi faire très peur en sommes.

L’Amant éternel est centré sur ce personnage énigmatique et profondément torturé, ainsi que sur sa romance avec une jeune femme courageuse du nom de Mary. J’ai beaucoup apprécié le personnage de la jeune femme, elle est à la fois faible, à cause de sa leucémie qui la ronge à petit feu, et forte par ce que, mine de rien, c’est une battante. C’est précisément ce que j’ai aimé chez elle, elle m’a beaucoup touchée. Elle et Rhage se ressemblent d’une certaine manière, ils portent tous les deux en eux un mal qui leur pourrit la vie, et ensemble, mais qu'ils arriveront à combattre ensemble. C’est en ça que l’amour entre le vampire et l’humaine m’a bouleversé, parfois même jusqu’aux larmes. Ils se complètent, s’aident à surmonter la douleur, même si ça n’a pas été très facile au début, le temps qu’ils se fassent confiance et s’avouent leur peur mutuelle, bien que, très vite, on sent très clairement naitre un amour invisible, à toute épreuve.

Dans ce second tome, nous apprenons aussi à déchiffrer, ne serait-ce qu’en façade, le personnage de Zadiste, le guerrier qu’on décrit comme le plus instable de la Confrérie, le plus dangereux et qu’on considère presque comme une bête sauvage. Le vampire marqué d’une longue balafre en travers du visage rencontre Bella, une vampire civile qui, tout de suite, se sent irrésistiblement attirée par lui. Cette rencontre amorce indubitablement les événements du tome 3.

En parallèle, nous suivons les éradiqueurs qui œuvrent, comme à leur habitude, contre la Confrérie, mais cette fois, d’une manière plus discrète. Peu de meurtres, contrairement à ce qu'il se passe dans premier tome, mais pour les amateurs de bonnes bagarres, ne vous inquiétez pas, vous en aurez pour votre compte. Nous entrons également davantage dans l’univers de M.O, un éradiqueur pas tout à fait comme les autres, qui se muent, à mesure de l’avancée du roman, en une espèce d’amoureux psychopathe légèrement flippant sur les bords. Néanmoins, on peut lui trouver une certaine sensibilité, car on découvre qu'il n’est pas totalement corrompu par l’Oméga, grande puissance maléfique. C’est, à mon sens, un point de vue intéressant que l'auteure développe avec brio.

C’est un livre qui témoigne également d’une grande amitié, notamment celle qu’on voit naitre entre Rhage, Viszs et l’humain, Butch. Une amitié sincère, sans arrières pensées. Les trois hommes s’entraident sans réfléchir, et cela m’a beaucoup touché, notamment au début lorsqu’on voit Rhage se métamorphoser pour la première fois dans le second tome. Les deux autres n’hésitent pas une seule seconde à venir à son secours et à prendre soin de lui. J.R. Wards possède indéniablement le don de nous faire ressentir très clairement les émotions de ses personnages, comme s’il s’agissait des nôtres. C’est, à mon avis, ce qui nous charme tant en lisant ses mots, plus que les guerriers eux même.

En outre, un roman riche en suspens et qui, d’ailleurs, perdure même après avoir lu la fin, de sorte que l’on ait qu’une seule envie : lire la suite impérativement ! Très bonne stratégie de la part de l’auteure, mais qui nous laisse néanmoins sur notre fin. Mon seul regret est que Rhage et Mary ne participent pas plus que cela à l’intrigue principale, comme s’ils vivaient leur romance à l’écart de tout ça. Ainsi, on peut voire deux intrigues se détacher très clairement : la romance de Rhage et Mary, d’un côté, et la chasse aux éradiqueurs de l’autre, qui implique les autres membres de la Confrérie et plus particulièrement Zadiste. La suite dans le prochain tome…

ON ADORE : Rhage, les guerriers, la personnalité de Mary, l’amitié entre Rhage, Viszs et Butch, la force de l’amour entre Rhage et Mary.
ON REGRETTE : Que cela se termine d’une manière si brutal, que l’intrigue soit coupée en pleine élan, bien que cela nous donne envie de lire la suite immédiatement.