mercredi 28 décembre 2011

Lili bouquine : Les anges mordent aussi, de Sophie Jomain.


Titre en VO : Felicity Atcock, tome 1, Les anges mordent aussi.
Editeurs : Editions Rebelle, dans la collection Lipstick
Site du livre/de l’auteur : http://rebelleeditions.com/SITE/
Ma note : 10/10
Quatrième de couverture : « J’ai vraiment pas de bol, il aura suffi d’une morsure, d’une seule, pour que je me retrouve embarquée dans une histoire sans queue ni tête. Je ne sais pas exactement comment ça a commencé, et je ne sais pas non plus de quelle manière tout cela va finir. Quoi qu’il en soit, celui qui fera en sorte que les jeunes vampires arrêtent de s’enterrer dans mon jardin, sera mon héros. Et si en plus il est beau, riche et intelligent, je ne me plaindrai pas ! Je veux retrouver ma vie d’avant, tranquille et… ennuyeuse à mourir. »
Sauf qu’en voulant éloigner les ennuis, il arrive qu’on en attire d’autres… à plumes.


MON AVIS SUR LE LIVRE

Ce livre m’a littéralement transporté ! Et Sophie Jomain avec. À force d’entendre des louanges sur cette auteure – française ! Soulignons-le. – j’ai eu envie de la connaître. A commencer par son roman, Les anges mordent aussi, le premier tome de la série Felicity Atcock paru aux éditions Rebelle (disponible sur le net).

Un univers attrayant dans lequel j’ai eu le plaisir d’être plongé durant près de 300 pages. Un pur bonheur, comme une bonne tasse de thé au coin d’un feu crépitant. Une histoire de vampire, oui mais pas que, car, comme le titre l’indique, on y retrouve aussi des anges, et pas n’importe lesquels. Croyez-moi, mes enfants, rien à voir avec ces petits bébé joufflus que l’on peut apercevoir dans une peinture de Michel Ange, non, ceux là envoient la purée – sans mauvais jeu de mots, bien sûr – ; ils se baladent parmi les mortels, prenant divers apparences – hommes, femmes, animaux – et se font appeler les « gardiens ». Il existe également des anges déchus qui eux sont des démons, ainsi que des entre-deux, ceux là sont des anges qui n’ont pas encore choisi leur camp, un seul acte, soit en faveur de Dieu, soit en faveur du diable, les dirigea définitivement vers l’un ou vers l’autre. Une mythologie assez biblique que j’ai aimé voir se développer au fil des pages. Sophie construit son récit d’une manière remarquable, elle nous entraine corps et âme dans son univers et c’est très plaisant.
J’aime beaucoup également la manière dont est introduit Dieu (le « patron » des anges, donc) et notamment lorsqu’un des personnages le qualifie de « très conciliant » concernant le train de vie – et notamment de la sexualité – des gardiens. On se moque ici un peu des grenouilles de bénitier qui défrisent à la vue d’un malheureux petit genou. Cela m’a fait sourire.

Les personnages font également partie des raisons pour lesquels on aime ce roman. Felicity, Daphnée, Tony, Terrence et les autres. Ils forment un tout hilarant, s’échangent des réparties cinglantes à la Anita Blake, se cassent continuellement, j’ai beaucoup ri. Je me suis également beaucoup attachée à eux et j’ai apprécié les liens qui se tissent entre eux. La relation Felicity/Terrence est un pur délice, et l’ambigüité qui se dessine entre Daphnée et Tony est un vrai bonbon, on se régale, et on en redemande !
Quelques autres personnages atypiques attirent également notre attention, comme la fameuse tante de Felicity, Margareth, un personnage assez repoussant qu’on nous décrit comme ressemblant très fortement à Madame Mim de Merlin l’Enchanteur (Disney) – un petit clin d’œil qui m’a d’ailleurs rendue nostalgique –. On peut également parler de Stanislas, l’homme mystérieux que Felicity rencontre au tout début du roman et qui amorce toute l’histoire. On se pose des questions sur lui, jusqu’au moment où Felicity le retrouve enfin. Un personnage qui vaut vraiment le détour, je vous laisse le plaisir de lire les pages qui lui sont consacrées. Vous ne serez pas déçu(e)s

L’ensemble du roman est assez drôle, avec nombreuses scènes plutôt cocasses et des personnages hauts en couleurs, néanmoins, mon œil pointilleux a su dénicher quelques petits défauts qui, je vous rassure, n’enlèvent rien au plaisir que j’ai prit à lire le roman. Tout d’abord, j’ai trouvé que l’histoire manquait de suspens, on devine à l’avance ce qu’il va se passer, et c’est un peu dommage, de même que l’intrigue policières s’estompe à mesure que le roman avance. Les événements qui tournent autour des personnages, et notamment de Felicity, puisqu’il s’agit de l’héroïne, prennent le dessus. Ce n’est pas désagréable, néanmoins. Aussi, je vous conseille tout de même fortement ce roman, vous m’en direz des nouvelles !


ON ADORE : La répartie des personnages, la mythologie.
ON REGRETTE : le manque de suspens.


vendredi 16 décembre 2011

Lili bouquine : Comment sauver un vampire amoureux, de Beth Fantaskey


Titre en VO : Jessica rules the dark side
Editeurs : Editions du Masque, collection MSK
Site du livre/de l’auteur : www.vampireamoureux.fr
Ma note : 10/10
Quatrième de couverture : Le jour où Jessica Packwood a découvert qu’elle appartenait à une famille de vampires, sa vie à changé à jamais. À présent mariée au prince Lucius Vladescu, elle doit s’imposer en tant que souveraine face à une famille de vampire aux dents longues qui ne demandent qu’à l’écarter du trône.
Quand un des Anciens est retrouvés assassiné avec le pieu de Lucius, tout accuse le prince vampire. Emprisonné dans le château, affaibli par le manque de sang, il dépérit peu à peu, laissant Jessica seule face à son destin. Bien décidée à sauver son mari, elle demande de l’aide à ses seuls alliés : sa meilleure amie Mindy et Raniero, le cousin de Lucius.
Mais a-t-elle raison de leur accorder sa confiance ? Quels secrets cachent-il ?

MON AVIS SUR LE LIVRE

La première chose que j’ai pensé en refermant le livre a été que ce tome valait vraiment le coup d’attendre ! Oui, souvenez-vous, j’avais littéralement craqué pour le premier opus de cette formidable saga que nous livre Beth Fantaskey, l’été dernier. En juillet, je m’étais plongé corps et âme dans Comment se débarrasser d’un vampire amoureux et d’apprendre que l’auteure écrivait une suite m’a réellement emballée. Après quatre mois interminables, j’ai finalement pu me procurer ce second tome que j’ai démarré presque automatiquement après l’avoir acheté.

Retrouver Jessica et Lucius m’a été vraiment agréable, j’avoue que l’attente m’avait fait oublié leur caractère et les découvrir à nouveau a été pour moi comme un coup de foudre. Je suis tombée amoureuse du couple exactement comme dans le premier volume, si ce n’est plus.

Le roman s’ouvre sur un univers différent du premier, loin de l’atmosphère High school et fleur bleue, nos deux protagonistes évoluent désormais dans la cour des grands. En Roumanie, Lucius et Antanasia (le prénom de naissance de Jessica) sont prince et princesse à la tête d’un royaume légèrement disloqué. Malgré l’union de nos héros, les deux familles de vampire, Dragomir et Vladescu, continuent de s’affronter. Les coups se font en douce, sous la table et à l’abri des regards, contrairement à l’accoutumé, mais ce n’est guère mieux, au contraire, les dégâts sont amplifiés. La tension est palpable. Ajoutez à cela la maladresse de Jessica qui, élevée dans un monde tout à fait différent de celui qui l'incombe de gouverner, soulève les interrogations de ses sujets. Est-elle vraiment à la hauteur de son trône ?
Lucius, lui, a l’âme d’un chef et revêtit à merveille son costume de dirigeant, on le voit dès les premières scènes, alors que Jessica faillit à sa tâche en s’éclipsant d’un procès qu’elle aurait dû présider, agir à la manière d’un roi, intransigeant et impartial. Lucius est néanmoins dans une position critique, il a beau garder la tête haute, la faiblesse que son épouse dévoile en publique met en péril ses ambitions de couronnement. Pour devenir roi et reine, l’un comme l’autre doivent faire leurs preuves et ce n’est pas gagné d’avance. D’un autre côté, le prince des Carpates aime sincèrement Jessica et refuse de la brusquer, il sait à quel point cela peut être dur pour elle.
Lucius cherche à régir son royaume à la manière du gouvernement des Etats-Unis, qu’il a découvert dans le premier tome de la saga, avec des lois plus juste et non selon celle du plus fort.
Malheureusement, il sera contraint d’y faire lui même face, puisqu’il sera accusé du meurtre d’un ainé. Un vampire très ancien et respecté. Souhaitant montrer l’exemple et prouver que la loi est la même pour tous, également pour les princes, il se soumet, et se retrouve finalement incarcéré au sein de son propre château.
Antanasia est alors livrée à elle même. Commander l’arrestation de son époux lui arrache le cœur, mais elle doit faire face et se montrer digne. Néanmoins, elle se doit de mener l’enquête afin de disculper Lucius, car il est impensable qu'elle le laisse croupir en prison. Avec l’aide de Raniero, cousin de son époux, elle tâchera de découvrir l’identité du coupable.

J’ai beaucoup aimé être témoin du chemin que fera Antanasia pour enfin assumer son titre et prendre conscience que les princesses ne sont pas celles que l’on voit dans les Disneys mais bien des femmes à responsabilités. En l’espace de 320 pages, elle passera du statut de jeune femme tout juste diplômée à celui d’une véritable dirigeante. La transformation est remarquable. Lucius peut-être fier de son épouse, car elle mènera la barque à bout de bras, mais n’abandonnera jamais. Cette épreuve l’a rendu forte et c’est exactement ce que le lecteur attendait.

D’autre part, l’intrigue est réellement envoutante, on se prend au jeu et les pages se tournent presque instinctivement. Le style de Beth Fantaskey reste agréable et fidèle à ce qu’on avait lu dans le premier tome, ça se déguste comme de bonnes grosses cuillères de nutela et l’on ne s’en lasse pas ! Néanmoins, je déplore un peu trop de prévisibilité, l’auteure nous tend des perches incroyables et on a vite fait de construire des soupçons.

Un autre point négatif, que je reproche cependant davantage à la maison d’édition qu’à l’auteure, cette saga comporte des chapitres inédits uniquement disponibles sur le site du vampire amoureux (ou bien sur le site anglophone de l’auteure) et qu’il faut absolument lire avant de débuter ce deuxième tome, sans quoi on risque d’être un peu perdu, notamment au début. Des chapitres qui ont tout de même leur importance, puisque qu’ils introduisent le personnage de Raniero qui sera très important dans la suite des événements. Des chapitres gratuits, mis à disposition des lecteurs, une démarche très généreuse certes, mais peu judicieuse, car en effet, il est indiqué nulle part que l’on peut les consulter. Quelques lignes ajoutées dans les premières pages du livre auraient suffit, ainsi je ne comprends pas pourquoi cela n’a pas été fait.

Néanmoins, ce livre est un véritable coup de cœur, plus encore que le premier, aussi je ne peux que vous le conseiller !


ON ADORE : Retrouver les personnages de Jessica et Lucius, l’univers un peu plus sombre, l’évolution du personnage de Jessica.
ON REGRETTE : La prévisibilité de l’histoire


lundi 5 décembre 2011

Lili bouquine : Morsure Secrète, les ombres de la nuit t.1, de Kresley Cole


Titre en VO : A hunger like no other
Editeurs : J’ai lu
Site du livre/de l’auteur : http://kresleycole.com/
Ma note : 07/10
Quatrième de couverture : Pendant cent cinquante ans, Lachlain le Lycae a été emprisonné dans les catacombes par des vampires. Jusqu’au jour où il hume le parfum de son âme sœur. Mais pourquoi le destin s’acharne-t-il sur lui ? Pourquoi sa promise est-elle une buveuse de sang ? Pourtant, cette frêle créature qui se débat quand il l’approche est celle qu’il cherche depuis près de mille ans. Elle lui appartient. Dès lors, il est prêt à tout pour faire d’elle sa reine. Quitte à la nourrir de son propre sang. Quitte à affronter une horde de vampire déchainés…

MON AVIS SUR LE LIVRE

Loin d’être un coup de cœur, j’ai néanmoins apprécié ma lecture. Je n’y ai rien trouvé d’exceptionnel, mais cela se lit tout seul, sans prise de tête. Une romance fantastique assez banale mais qui parvint tout de même à nous tenir en haleine durant près de quarte cent pages. Ce qui n’est pas une mince affaire.

Nos deux protagonistes, Lachlain, roi des lycae que l’on a enfermé comme une bête sauvage durant cent cinquante ans, aux prises d’une souffrance perpétuelle, vient de se libérer de ses chaine pour retrouver Emmaline, jeune hybride, moitié vampire, moitié valkyrie, un peu gauche et ignorante des choses de la vie, qu’il croit être son « âme sœur ». Terme qui signifie, dans le jargon des loups-garous, la seule et unique femme à laquelle Lachlain pourra se lier. Sa destinée. Ils ne se connaissent pas, Emmaline étant né durant la captivité du roi lycae, et sont censés être ennemis de part leur nature, pourtant Lachlain est sur de son intuition, elle est celle qu’il attendait depuis près de mille ans.

Une romance interdite en d’autres termes, ce qui n’est pas réellement innovant, néanmoins, les caractères de nos deux héros vont ajouter du piment à la situation. Lachlain, rendu fou par la torture constante qu’il a subit pendant plus d’un siècle et demi, agit comme un bête sauvage, ni plus, ni moins, au début du roman. On a alors un peu de mal à éprouver de l’empathie au cours des premières pages pour ce personnage un peu brute qui surgit de nulle part, mais à mesure qu’il reprend ses esprits, jusqu’à retrouver enfin sa posture majestueuse de roi, Lachlain devient un personnage assez intéressant et intriguant. Emmaline, quant à elle garde quelques temps son côté un peu cruche et impuissante, face au grand méchant loup qui s’empare d’elle sans lui demander la permission, elle tremble sans trouver mieux à faire, mais à mesure que l’intrigue avance, elle va prendre du poil de la bête – sans mauvais jeu de mot – et acquérir une certaine répartie. Les personnages du roman sont en constante évolution et c’est ce que j’ai particulièrement apprécié, ils se cherchent, essayent de se comprendre l’un, l’autre. Cela donne une dynamique intéressante au roman.

Un univers plutôt novateur, basé sur ce que l’auteure appelle le Mythos, l’ensemble des créatures non-humaines. Les créatures du Mythos semblent regroupés dans divers clans – les vampires, les lycae, les valkaries… – qui sont en perpétuelle querelle. Cet univers est assez original et propre à Kresley Cole, néanmoins, j’ai manqué quelques fois d’informations au cours de ma lecture, c’est dommage, mais on peut accorder un peu de marge à l’auteure étant donné qu’il s’agit d’un premier tome et ainsi espérer en apprendre davantage dans les prochains opus. Notamment plus d’indication sur le peuple de valkyrie, ou encore sur l’origine des querelles entre différents peuples.

J’ai également trouvé l’intrigue, et particulièrement son dénouement, trop prévisible. Je déplore de ne pas avoir été surprise. Mais puisqu’il s’agit surtout d’une romance, on peut laisser de côté ce défaut et se contenter du couple de Lachlain et Emmaline qui, tout au long du roman, nous en ont fait voir de toutes les couleurs.

ON ADORE : La romance de Lachlain et Emmaline
ON REGRETTE : Trop de prévisibilité, peu d’information sur l’univers.



Lili bouquine : La Confrérie de la dague noire, t.5, "L'Amant Délivré", de JR Ward


Titre en VO : Black Dagger Brotherhood, book 5 : Lover Unbound
Editeurs : Editions Milady
Site du livre/de l’auteur : http://www.jrward.com/
Ma note : 10/10
Quatrième de couverture : Une guerre fait rage à l’insu des humains. Six vampires protègent leur espèce contre la Société des éradiqueurs.
Ils sont regroupés au sein de la mystérieuse Confrérie de la dague noire. Impitoyable et brillant, Viszs est doté d’un pouvoir de destruction incroyable et d’une aptitude terrifiante à prédire l’avenir. Torturé par son passé, il ne fait pas dans les sentiments. La lutte contre les éradiqueurs est sa seule passion… jusqu’au jour où il croise la route du docteur Jane Whitcomb. Tout pourrait changer grâce à elle, mais Viszs est rattrapé par un destin incompatible avec celui de la jeune humaine…

MON AVIS SUR LE LIVRE

Ce tome cinq de la Confrérie de la dague noire m’a littéralement transporté, il demeurera sans doute pendant très longtemps parmi mes préférés, avec le tome trois que j’avais adoré. J’ai aimé découvrir le personnage de Viszs au fil des pages, un individu qui, déjà dans les opus précédents, m’intriguait énormément.

Le guerrier est un personnage assez singulier, et extrêmement déchiré. L’esprit continuellement en éveil, il ne semble jamais s’accorder de répit. Pire que cela, il s’inflige lui même des souffrances mentales plutôt que de s’en protéger, comme toute autre personne normal. Son pouvoir de lire l’avenir et cette main lumineuse qu’il trimbale comme une malédiction depuis l’enfance le mine énormément, il se renferme sur lui même et se pense incapable de créer la moindre relation avec une autre personne. Elevé dans la violence par un père odieux et cruel, il croit être lui-même un monstre, tandis qu’il est tout le contraire. Au fil des pages, on découvre qu’il est davantage quelqu’un de loyal et dévoué, qui pense aux autres avant lui même : il garde pour lui l’attirance qu’il a pour son meilleur amie Butch afin de préserver sa relation que ce dernier entretien avec sa dulcinée, Marissa. Puis, il accepte sans broncher de devenir le Primâle afin de perpétrer la lignée des vampires, et notamment d’engendrer de futurs guerriers pour la Confrérie. Le Primâle étant le mâle qui se devra de féconder les élues, femelles au service de la Vierge scribe, ainsi que des guerriers de la Confrérie.
Viszs est également un personnage à l’intelligence remarquable, il n’est pas la brute qu’il pense être et c’est d’ailleurs ce qui séduira Jane, celle qui deviendra, au cours du roman, son âme-sœur.

Jane apporte, elle aussi, du peps au roman. La jeune femme, chirurgienne et passionnée d’anatomie, porte également son lot de misères, ayant perdu sa sœur à l’âge de treize ans, ainsi que ses deux parents plus tard, elle est seule au monde mais aussi incroyablement indépendante. C’est un personnage fort et extrêmement courageux, elle a un caractère bien trempé et va de paire avec Viszs, qui, lui-aussi, est une tête brûlée. Ils se ressemblent, ils se complètent. D’ailleurs, leur rencontre était prédestinée et dès qu’ils se sont trouvés, ils ont quasiment fusionnés l’un avec l’autre, pour ne faire qu’un. Leur amour est puissant et sincère, du genre qui vous tombe dessus sans crier gare et auquel il est impossible de résister.

J’ai également été très touchée par la relation entre Viszs et son meilleur ami, nouvellement membre de la Confrérie de la dague noire, Butch O’Neal. Le flic est devenu, depuis sa transformation, le Dhestructeur, Viszs quant à lui est sa moitié. Comme le yin et le yang, les deux compères agiront toujours l’un avec l’autre, et ce pour l’éternité. Butch a acquit le pouvoir d’aspirer l’ « âme » des éradiqueurs et de les détruire de cette manière, néanmoins cette épreuve est néfaste pour Butch si Viszs ne le soigne pas à temps grâce à sa main lumineuse. De plus, on perçoit très clairement l’attirance que Viszs éprouve envers son ami, quant à Butch, rien n’est bien défini, bien qu’il aime profondément Marissa, il reste très attaché à Viszs. Une situation des plus complexe que l’on avait commencé à entrevoir dans le tome quatre, consacré à Butch, et qui s’étoffe dans celui-ci. On développe à coup sur une certaine tendresse pour les deux amis.

Si ce tome cinq est principalement tourné autour du personnage de Viszs, J. R. Ward ne laisse pas de côté les autres guerriers, notamment Fhurie, très présent dans ce roman, mais aussi Bella et Zadiste que l’on voit apparaître à plusieurs reprises, et également le clan des novices : John Matthews, Blaylock et Vhif qui commencent à se faire une place de plus en plus importante au cours des tomes. Khôler, le roi vampire, apparaît également quelque fois. En revanche, l’auteure semble avoir presque totalement occulté le personnage de Rhage dont on n’entend que très peu parlé depuis le tome deux qui lui était consacré. La vierge Scribe, en revanche, est beaucoup plus présente que dans les précédents opus, on la découvre également sous un autre jour, peut-être plus humaine qu’à son accoutumée. Ce point de vue m’a parut intéressant, et innovant par rapport aux appariations que l’on avait d’elle depuis le début. Un personnage qui jusqu’alors nous paraissait froid, presque maléfique, tandis qu’ici elle se montre beaucoup plus compréhensive, et bienveillante.

Un autre point qui, selon moi, fait de ce tome-ci un tome vraiment différent, est la pause que font les guerriers, bien qu’involotairement, dans leur combat contre les éradiqueurs. Les soldats de l’Oméga sont beaucoup moins présents dans ce cinquième volume, et de ce fait, l’action est davantage centrée sur la vie des membres de la Confrérie de la dague noire, un point de vue que j’ai beaucoup apprécié. Le lecteur souffle au même titre que les guerriers et c’est d’ailleurs plutôt agréable.

Pour finir, ce tome cinq amorce également les événements du suivant, un opus qui mettra en avant le personnage énigmatique de Fhurie, ainsi que la nouvelle venue au manoir, l’élue Cormia. On a hâte d’en savoir plus !

ON ADORE : Le personnage de Viszs, sa romance avec Jane, sa relation avec Butch, la pause dans le combat avec les éradiqueurs
ON REGRETTE : Certains personnages sont toujours mis à l’écart, notamment Rhage qui n’apparaît presque plus.



dimanche 4 décembre 2011

Qu'ai-je fait de ce mois de Novembre ?


Un mois de Novembre légèrement moins fructueux que le mois précédent avec seulement quatre romans de lu en tout, mais néanmoins de très belles découvertes livresques. Un bilan satisfaisant dans l’ensemble, notamment grâce au thriller fantastique de Manon Toulemont, Symfonia, l’Ouverture dont je me suis régalé durant une bonne semaine et demi. J’ai terminé ce mois de Novembre avec deux petites lectures « bit-lit » qui m’ont redonnées un rythme plus soutenu, rythme que je compte tenir durant le mois de Décembre dans l’espoir de faire baisser ma pile à lire qui ne cesse d’augmenter, et qui, en vue de cet période de fête qui approche à grand pas, n’est pas prête de s’arrêter là…