Titre en VO : The perks of being a wallflower Editeurs : Pocket books Site de l’auteur : / Ma note : / Quatrième de couverture : Au lycée,où il vient d'entrer, on trouve Charlie bizarre. Trop sensible, pas "raccord". Pour son prof de Lettres, c'est sans doute un prodige ; pour les autres c'est juste un "freak". En attendant, il reste en marge, jusqu'au jour où deux terminales, Patrick et la jolie Sam, le prennent sous leur aile. La musique, le sexe, les fêtes : le voilà entré dans la danse...et tout s'accélère.
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MON AVIS SUR LE LIVRE
Aborder ce livre est assez compliqué pour moi, car je ne sais pas bien définir mon avis à son sujet. Je ne saurais dire si j’aime aimé ou non, cela va au delà de ça. Je pense que The perks of being a wallflower (Pas raccord ou Le monde de Charlie en version française) de Stephen Chbosky fait parti de ses livres que l’on n’assimile qu’après coup . En effet, je ne peux pas affirmer que ma lecture fut agréable, néanmoins, je ne peux pas non plus vous dire que je n’ai pas apprécié le livre un seul instant. J’ai eu bien des fois envie de soupirer, de secouer le personnage de Charlie, voire de laisser ma lecture en suspend mais lorsque j’y pense, je dois admettre que The perks of being a wallflower m’a laissé des souvenirs assez vifs. C’est un livre particulier, un ovni et en cela, il est presque l’expression réelle de son protagoniste (oui, je sais, je vais loin :p).
Charlie est, en effet, un jeune homme à part. On le découvre au fil des pages oùil nous dévoile, sans le moindre filtre, sa personnalité introvertie . Il écrit des lettres à un ami (imaginaire ou non, l’auteur ne dévoilera rien à ce sujet) comme il écrirait dans un journal intime. Il livre ses pensées en bloc, évoque aussi bien ses joies que ses peines et cela avec la simplicité d’un enfant. Ses réactions sont très souvent enfantines malgré la maturité de ses réflexions à certains moments. Charlie est assez indéfinissable , on ne peut pourtant pas s’empêcher de s’attacher à lui. Il est particulier, et sa différence est vraisemblablement la cause de son isolement par rapport aux personnes de son âge. En dépit de cela, certains personnages, dont Sam et Patrick qui deviendront ses amis les plus chers, sauront lire en lui et l’apprécier à sa juste valeur. Ce seront les premiers à le qualifier de « wallflower », ce qui se traduit littéralement par « giroflée » mais qui est interprété dans la version française comme « une éponge », capable de voir les choses, de les recevoir et de les comprendre. « (You’re) a wallflower (…) You see things. You keep quiet about them. And you understand. » déclare Patrick à un moment clef du roman. Charlie a le don de voir les gens , de les voir vraiment, avec une candeur d’enfant qui rend les choses plus véridiques qu’à travers un regard d’adulte empli d’idées reçues, d’influences et de préjugés.
Le roman couvre l’année de seconde qu’entame Charlie au lycée, c’est visiblement une année charnière pour lui. Il développera notamment sa socialisation, presque malgré lui d’ailleurs. C’est l’occasion que trouvera l’auteure pour explorer des sujets touchants les adolescents – dans les années 90 ici –, comme le sexe, l’amour, l’homosexualité, l’insertion au sein d’un groupe, l’influence des autres, le regard d’autrui, l’alcool, la drogue, les études, l’avenir, le deuil, l’intolérance…et tant d’autres.Le roman se base principalement sur l’acceptation de l’autre, et de sa différence. L’auteur souhaite mettre en valeur la divergence de chacun, et ainsi l’absurdité du terme « différent ». Aucun être vivant ne ressemble à son voisin, et par définition est différent. The perks of being a wallflower peut ainsi être interprété comme une invitation de l’auteur à sortir du carcan conventionnel qu’on tacherait de nous imposer à la naissance . Stephen Chbosky nous conforte dans l’idée qu’en chacun de nous réside un être exceptionnel et qu’il ne tient qu’à nous d’en exploiter les possibilités.
Le point fort du roman réside pour moi dans l’épilogue et la grande révélation qu’il contient. L’auteur nous révèle ici le sujet sous-jacent du roman et en fait, de cette manière, quelque chose detrès poignant . On tombe des nus, au même titre que les proches de Charlie face à cette découverte qui nous saute à la figure comme un boulet de canon. On comprend ainsi toute la teneur du roman , comme si on était passé à côté d’une chose primordiale tout au long de notre lecture, et qu’on réalise enfin sa présence. C’est un procédé très efficace et que, pour ma part, j’ai trouvé extrêmement intéressant.
The perks of being a wallflower estépoustouflant par bien des côtés et assez mémorable car il ne ressemble à aucun autre roman ; du moins, il ne ressemble pas à ceux que j’ai pu lire jusqu’ici. Néanmoins, je dois avouer que je n’ai réellement compris ce livre qu’après l’avoir refermé. Je pense que cette histoire a besoin de murir dans notre esprit avant qu’on ne la saisisse correctement et dans son entièreté, car au cours de ma lecture, je me suis davantage focalisée sur les personnages et sur le rythme haché du roman. Une lenteur assez monotone qui m’a parfois dérangée, ainsi que la difficulté que j’ai ressentis à faire le distinguo entre rêve et réalité qui découle de la complexité de la réflexion de Charlie. J’ai eu du mal à en venir à bout, mais je suis heureuse de l’avoir fait car je peux affirmer que The perks of being a wallflower est une découverte très singulière pour moi .
ON ADORE : Les idées diffusées par l’auteur – sa manière de les amener – le personnage de Charlie – les émotions que l’auteur nous transmet à travers son personnage. ON REGRETTE : Un rythme trop monotone – une difficulté à distinguer le vrai du faux.
Charlie est, en effet, un jeune homme à part. On le découvre au fil des pages où
Le roman couvre l’année de seconde qu’entame Charlie au lycée, c’est visiblement une année charnière pour lui. Il développera notamment sa socialisation, presque malgré lui d’ailleurs. C’est l’occasion que trouvera l’auteure pour explorer des sujets touchants les adolescents – dans les années 90 ici –, comme le sexe, l’amour, l’homosexualité, l’insertion au sein d’un groupe, l’influence des autres, le regard d’autrui, l’alcool, la drogue, les études, l’avenir, le deuil, l’intolérance…et tant d’autres.
Le point fort du roman réside pour moi dans l’épilogue et la grande révélation qu’il contient. L’auteur nous révèle ici le sujet sous-jacent du roman et en fait, de cette manière, quelque chose de
The perks of being a wallflower est
ON ADORE : Les idées diffusées par l’auteur – sa manière de les amener – le personnage de Charlie – les émotions que l’auteur nous transmet à travers son personnage. ON REGRETTE : Un rythme trop monotone – une difficulté à distinguer le vrai du faux.
Coucou =) Je te suis depuis un bon bout de temps sur ta chaine Youtube et ici, et je saute enfin le pas en postant un commentaire.
RépondreSupprimerJ'ai lu ce livre il y a quelques années, et je me souviens que j'avais été décontenancée par cette aspect un peu haché du roman, et par le fait que l'on ne sache pas réellement si tout ce qui se passe soit du rêve ou de la réalité. Car finalement cela pourrait très bien être les deux, et l'auteur arrive à nous mettre le doute jusqu'à la fin. Charlie, son personnage, m'avait laissée un peu perplexe, je n'arrivais pas à le comprendre. Mais je pense que tu as raison, c'est un livre qui à besoin de se laisser décanter après la lecture pour apprécier les tenants et aboutissants.
Excuse moi de ce gros pavé =)
ps : j'aime beaucoup ce que tu fais sur ta chaine et sur ton blog, c'est très agréable à lire.
Bisous !
Bonjour !
SupprimerMerci d'avoir pris le temps de me laisser un commentaire, ça fait toujours très plaisir :)
Je pense que j'ai le même ressentis que toi par rapport à ce livre, c'est vrai qu'on à du mal à situer l'action, à départager le vrai du faux. Charlie est particulier aussi, à certain moment il me touchait beaucoup et puis d'autre m'agaçait. C'est un sentiment étrange ^^
Merci à toi pour ces compliments :)
Bises.
Coucou 😊 je suis totalement d'accord avec toi, j'ai ressenti pareille et la fin est juste horrible, j'ai eus vraiment du mal à accepter ce qui s'était passé mais en même temps je comprenais Charlie, je lui es excuse tout les moment où je ne l'aimait pas avec cette fin. Je ne sais pas si tu as lu Love Letters to the dead d'Ava Dellaira mais ce livre y ressemble énormément, mais j'ai quand même plus aime Love Letters To The Dead. Bisous
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