Titre en VO :Love letters to the dead Editeurs : Michel Lafon Site de l’auteur : http://avadellaira.com/ Ma note : 9/10 Quatrième de couverture : « Je sais que May est morte. Je veux dire, j’en suis consciente mais j’ai l’impression que c’est pas pour de vrai. Qu’elle est toujours là, avec moi. Qu’une nuit, elle rentrera par la fenêtre après avoir fait le mur et me racontera ses aventures. Peut-être que si j’arrive à lui ressembler plus, je saurai mieux vivre sans elle. » À son arrivée au lycée, Laurel a comme premier devoir de rédiger une lettre pour un mort. Elle décide d’écrire à Kurt Cobain, et c’est ainsi que débute une année de correspondance à sens unique avec des acteurs, musiciens et poètes disparus, qui ont tous joué un rôle important dans la vie de la jeune fille. Au travers de ses lettres, elle dresse son propre portrait de lycéenne, celui de ses nouveaux amis, de son premier amour… Et révèle, surtout, comment elle parvient à surmonter la mort de sa sœur. Mais pour faire son deuil, Laurel devra se confronter au secret qui la tourmente et faire face à ce qui s’est réellement passé la nuit où May est décédée. |
MON AVIS SUR LE LIVRE
Si j’ai pris beaucoup de temps pour lire Love letters to the Dead, il n’en demeure pas moins un excellent roman pour moi. Ce livre n’est pas un coup de cœur, mais il n’en est vraiment pas loin. Il évoque remarquablement bien le deuil , mêlé à la dure période de l’adolescence et d’autres sujets très poignants que je n’énumérerais pas pour laisser une place au mystère. C’est un roman complet qui parle de sentiments réels et authentiques, il est épistolaire et de manière assez particulière puisque Laurel, l’auteur des lettres et héroïne de cette histoire, écrit à des personnes décédés, comme Kurt Cobain, Amy Winehouse, Judy Garland…en attendant de pouvoir en écrire une à la seule et unique personne à qui elle envie de parler : sa sœur May, morte un peu moins d’un an avant le début de ce roman.
Au départ, on ne sait pas grand chose de Laurel ou de ce qui s’est passé le jour où May est morte. Laurel, elle même, refuse d’y penser. Elle n’est pas réellement dans le déni, mais elle n’a « pas encore fait le deuil » de sa sœur. Ce terme est, selon moi, un peu vulgaire car j’estime qu’on ne fait jamais réellement le deuil d’une personne qu’on aime.On apprend à vivre avec son absence mais on ne guérît jamais vraiment de la douleur de l’avoir perdue . Ce roman reflète parfaitement bien cette pensée
Laurel entre au lycée, c’est un monde nouveau qui s’offre à elle. Une page blanche qu’elle compte bien noircir. Le fantôme de sa sœur est omniprésent toutefois, on le récent à chaque page du roman comme s’il planait au dessus de la tête de Laurel qui, pourtant, ne cherche pas à s’en défaire mais plutôt à se l’approprier. Laurel admirait sa sœur, cette dernière était pour elle un modèle.Elle cherchera à copier jusqu’à son look vestimentaire et son attitude . Elle se laisse pousser des ailes, ou plutôt elle emprunte celle de sa sœur quand bien même elles ne soient pas à sa taille.
Un autre élément très présent dans le livre : La culpabilité. Si Laurel ne parle jamais de sa sœur, même avec ses proches, c’est bel et bien parce qu’elle se sent coupable de sa mort. On ignore ce qu’il s’est réellement produit ce jour là, on ignore si la jeune fille à réellement à voir avec le décès de son ainée.On le découvrira au cours de la lecture du roman .
L’univers familial dans lequel est plongé l’adolescente est également pour elle une source de souffrance. L’amour est présent, certes, maissa famille est entièrement disloquée . Des parents divorcés, d’abord. Une mère qui a quitté la ville pour aller vivre un vieux rêve en Californie, laissant la garde de sa fille à son ex-mari et à sa sœur. Laurel subi une garde alternée difficile entre son père, peu bavard, et sa tante Amy, extrêmement pieuse qui semble attendre l’envoyé de Jesus depuis des lustres.< /br>
Laurel trouve ainsi une sorte d’échappatoire dans les lettres qu’elle envoie à plusieurs personnalités décédés. Elle s’en fait des amis et elle se dévoile à eux comme si elle les connaissait personnellement. Elle est parfois heureuse, parfois triste et parfois même en colère. Une lettre particulièrement virulente qu’elle destine à Kurt Cobain (qui demeure son correspondant principal) m’a profondément marquée. Elle est en colère, contre Kurt, certes, mais surtout contre sa propre sœur. C’est la première fois dans le roman qu’elle l’exprime, car elle se sent abandonnée par ce modèle que May a toujours été pour elle. On ressent sa détresse comme si elle était la notre et une profonde empathie se créer entre Laurel et le lecteur.
C’est une roman que je conseille à tous, il m’a beaucoup touchée et si j’ai pu déplorer quelques longueurs au début, le jeu en vaut vraiment la chandelle. À lire impérativement !
ON ADORE : La narration épistolaire – la proximité avec Laurel.
ON REGRETTE : Quelques longueurs au début
Au départ, on ne sait pas grand chose de Laurel ou de ce qui s’est passé le jour où May est morte. Laurel, elle même, refuse d’y penser. Elle n’est pas réellement dans le déni, mais elle n’a « pas encore fait le deuil » de sa sœur. Ce terme est, selon moi, un peu vulgaire car j’estime qu’on ne fait jamais réellement le deuil d’une personne qu’on aime.
Laurel entre au lycée, c’est un monde nouveau qui s’offre à elle. Une page blanche qu’elle compte bien noircir. Le fantôme de sa sœur est omniprésent toutefois, on le récent à chaque page du roman comme s’il planait au dessus de la tête de Laurel qui, pourtant, ne cherche pas à s’en défaire mais plutôt à se l’approprier. Laurel admirait sa sœur, cette dernière était pour elle un modèle.
Un autre élément très présent dans le livre : La culpabilité. Si Laurel ne parle jamais de sa sœur, même avec ses proches, c’est bel et bien parce qu’elle se sent coupable de sa mort. On ignore ce qu’il s’est réellement produit ce jour là, on ignore si la jeune fille à réellement à voir avec le décès de son ainée.
L’univers familial dans lequel est plongé l’adolescente est également pour elle une source de souffrance. L’amour est présent, certes, mais
C’est une roman que je conseille à tous, il m’a beaucoup touchée et si j’ai pu déplorer quelques longueurs au début, le jeu en vaut vraiment la chandelle. À lire impérativement !
ON ADORE : La narration épistolaire – la proximité avec Laurel.
ON REGRETTE : Quelques longueurs au début
Il me tente énormément celui-ci !! Et j'adore la couverture ^^
RépondreSupprimerOui, la couverture est très intrigante ! Le contenu l'est tout autant :)
SupprimerJ'ai également été très touchée par ce roman. Je vois de quelle lettre tu parle (celle adressée à Kurt Cobain) et c'est vrai qu'elle est marquante. Pour ma part la lettre finale m'a également touché. J'ai également beaucoup aimé la lettre adressée à Heath Ledger :) Très beau roman en effet je suis bien d'accord avec toi.
RépondreSupprimerCoucou !
SupprimerOui, on ressent très bien la souffrance de Laurel dans cette lettre, c'est assez émouvant !
Merci pour ton commentaire ! Bises :)
Depuis le temps que je le vois partout, je vais finir par craquer. De plus, cette couverture! Svp!
RépondreSupprimerJe tenais à souligner, à quel point tu rédiges tes chroniques d'une plume parfaite. C'est tellement agréable de te lire. Des bisous
Oui, la couverture est superbe ! Je suis très contente que Michel Lafon ait gardé l'originale. Je te conseille vraiment ce roman, il est assez bien construit et transmet beaucoup d'émotions.
SupprimerMerci pour ce joli compliment, Margaud, ça me fait très plaisir :)
Bisous !
J'ai eu un gros coup de coeur pour ce roman, pour moi c'était une très belle leçon de vie et de... enfin il m'a vraiment ému tout comme toi. Je ne sais pas si c'est parce que je suis trop sensible ou quelque chose comme ça mais... j'ai même versé ma petite larme quand elle révèle ce qui s'est passé.
RépondreSupprimerCoucou ! Oui, ce roman est bourré d'émotions ! Je n'ai pas pleuré pour ma part, mais cela m'arrive rarement pour un roman ^^
SupprimerMerci pour ton commentaire ! Bises :)
Ce livre est dans ma pal depuis sa sortie et ton avis me donne envie de le sortir très vite.
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