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Titre en VO : Half Wild
Editeurs : Milan Macadam
Site de l’auteur : http://www.halfbadworld.com/
Ma note : 7/10
Quatrième de couverture : Ça y est, Nathan est un vrai sorcier, il a reçu son don. Il va lutter à armes égales contre les sorciers blancs. Mais un terrible choix se présente à lui : choisir entre Marcus, son père, et Annalise, son amour. |
MON AVIS SUR LE LIVRE
Le tome 1 de Half Bad avait été pour moi une excellente découverte, je l’avais d’ailleurs présenté dans mes coups de cœur de l’année 2014. J’avais adoré l’univers, l’originalité de l’histoire et je m’étais prise d’empathie pour le personnage de Nathan. Sally Green a inventé ici une société de sorcier, une société divisée puisque deux lignages s’opposent, les sorciers blancs et les sorciers noires. Ici, la définition de magie blanche ou noire n’est pas entière liée aux agissements des sorciers. En effet, cette distinction se fait par le sang. On nait sorcier blanc ou sorcier noir, on n’a pas le choix. Les sorciers noirs sont considérés comme les parias de la société, pire, ils sont traqués, voire exterminés. Des unités d’élite, appelées Chasseurs ou Chasseresse, sont formées pour pourchasser les sorciers de lignage dit « impure ». Le mage noir le plus recherché se prénomme Marcus, il est puissant et redoutable, on prétend qu’il dévore les cœurs de sorciers, blancs ou noirs, qu’il tue pour s’approprier leur pouvoir. Marcus, en d’autres terme, est l’ennemi numéro 1, la tête à abattre et il est, de surcroit, le père de notre protagoniste, Nathan.
Nathan a grandi dans la confusion, sa mère, sorcière blanche, s’est donnée la mort peu après sa naissance. Ce geste, Nathan le soupçonne, a sans doute été influencé par le gouvernement que le jeune homme méprise. Il n’a, par ailleurs, jamais connu son père. Il ne l’a rencontré que le jour de ses dix-sept ans où ce dernier lui a offert son sang et remis trois présents, rite obligatoire pour chaque sorcier qui veut recevoir ses pouvoirs.
Au début de ce second tome, nous retrouvons donc Nathan, prenant petit à petit possession de son pouvoir. Il est seul, séparé de force de ses amis et en particulier de Gabriel, son complice, durant un lourd affrontement avec des chasseurs. Les doutes que le jeune homme nourrissait dans le premier tome ne se sont pas réellement résorbés. Marcus, le père qu’il espérait retrouver depuis son enfance, s’est montré froid et distant avec lui, il ne l’a vu que quelques minutes après quoi ce dernier s’est à nouveau évanoui dans la nature. Il sait désormais qu’il ne pourra jamais être considéré comme un sorcier blanc, les tatouages que lui a douloureusement infligés le gouvernement le lui rappellent chaque jour, mais til n’est pas certain d’avoir sa place dans la communauté des sorciers noirs. Cependant, le jeune homme devra choisi de se battre et donc s’unir à ceux qu’il le considère comme blanc malgré le sang noir hérité de son père, ou au contraire de fuir, mais il sait qu’aucun retour en arrière n’est possible.
Ce tome là nous dévoile davantage l’aspect « résistance » des sorciers noirs face à l’oppression des sorciers blancs, ou plus précisément du gouvernement, assez totalitaire quand même. On entre un peu plus dans le vif du sujet et l’action est un peu moins concentrée sur la quête d’identité de Nathan. C’est un point du roman que j’ai trouvé très intéressant malgré un début un peu longuet. Le dernier quart du roman, quant à lui, est palpitant. L’auteur achève son second tome sur un cliff hanger à peine soutenable ! Pour ma part, j’avais envie de me jeter sur le tome 3 – même pas encore publié en VO – dès que j’ai refermé celui-ci. En d’autres termes, ce tome 2 vaut vraiment la peine d’être lu, ne serait-ce que pour cette fin époustouflante !
ON ADORE : la fin très palpitant – la relation de Gabriel et Nathan – le personnage de Marcus – la plongée dans la résistance.
ON REGRETTE : Le longueur dans la première partie du roman