dimanche 8 février 2015

▲ Lili bouquine ❘ L'Elite de Kiera Cass



Titre en VO :The Elite

Editeurs : Robert Laffont (Collection R)

Site de l’auteur : http://www.kieracass.com/

Ma note : 6/10

Quatrième de couverture :
La Sélection de trente-cinqt candidates s'est réduite comme peau de chagrin, et désormais l'Élite restante n'est plus composée que de six prétendantes. L'enjeu pour ces jeunes filles ? Convaincre le Prince Maxon, le Roi et la Reine ses parents, qu'elles sont les mieux à même de monter sur le trône d'Illeá, alors que deux factions de rebelles veulent faire tomber la monarchie.
Pour America Singer, demeurer au palais est encore plus compliqué : ses sentiments envers Maxon viennent se heurter à l'amour qu'elle éprouve depuis l'enfance pour Aspen, garde royal qu'elle croise tous les jours dans les galeries, et à son sens aigu de la justice trop souvent déçu par les décisions royales...
Entre intrigues de cour, dilemmes tragiques et loyautés divisées, America navigue à vue dans la tourmente, en quête du déclic qui changera à jamais le cours de sa vie...

MON AVIS SUR LE LIVRE

Le tome 2 de la Selection de Kiera Cass, titré « L’Elite », m’a laissée un peu perplexe. J’avoue avoir un avis assez mitigé sur cet opus là. J’ai toutefois des points très positifs à donner.


Tout d’abord, j’ai beaucoup apprécié d’en apprendre un peu plus sur Maxon et notamment à propos de la relation qu’il entretient avec son père. Le roi Clarkson est un personnage assez caractériel et froid. Il est le roi dans toute sa splendeur et ne supporte pas que les choses aillent dans le sens contraire de ses décisions. Maxon, quant à lui, est un personnage plus doux, plus à l’écoute. On sent qu’il deviendra un roi aimant et très impliqué dans le devenir de son peuple. C’est d’ailleurs ce qui le rend attendrissant aux yeux du lecteur. De plus, de part sa position de prince et ses responsabilités dans la Selection, Maxon affirme davantage son rang de souverain. Il est amené à faire des choix difficiles, souvent partagé entre sa propre opinion et celle, omniprésente, de son père. Le prince s’informe, il fait des recherches sur son pays, son passé et va découvrir des révélations qui vont changer sa vision du royaume et peut-être, la manière dont il espère gouverner.


J’ai également apprécié de voir qu’America s’implique au même titre que Maxon dans cet histoire. Originaire de la caste Cinq, soit l’une des classes les plus inférieures, elle apporte son expérience du terrain à Maxon qui, lui, n’est jamais sorti de sa prison dorée. En prime, elle ne se laisse pas endoctriner par le roi Clarkson qui préférerait que son fils choisisse un épouse docile, soit tout l’inverse de l’héroïne. América s’impose, elle donne son opinion en public au risque de s’attirer les foudres du souverain. Elle acquiert peu à peu l’attitude d’une princesse du peuple, ce qu’on aimerait la voir devenir si jamais elle est choisi par Maxon en tant qu’épouse.


Toutefois, si ces points là m’ont enchantée, j’en ai d’autres à déplorer. Notamment le fait que la Dystopie ne soit pas suffisamment exploitée. On assiste, certes, à des révoltes de rebelles qui sont plus nombreuses dans ce tome-ci mais qui n’ont pas, selon-moi, assez d’influence sur le reste du récit. Cela me fait l’effet d’un moustique dont le bourdonnement viendrait perturber la tranquillité du royaume mais que l’on a tôt fait de chasser d’un revers de main sans y accorder plus d’importance que cela. C’est dommage, il me semble pourtant qu’il y aurait énormément d’éléments à exploiter de ce côté là.


L’histoire est, à mon avis, parasitée par des mondanités qui ne me semblent pas très utiles à l’intrigue, ou encore au triangle amoureux que l’on voit se créer entre America, le prince Maxon et Aspen. Ce genre de situation, en plus de manquer cruellement d’originalité, n’apporte rien à l’histoire. Je comprends que Kiera Cass n’ait pas souhaitée tirer un trait trop rapidement sur Aspen qui, rappelons le, est l’ex petit ami d’America, néanmoins les doutes d’America à propos de ses sentiments pour l’un ou pour l’autre alourdissent l’intrigue. De plus, la confusion d’America à propos des deux garçons, ainsi que certaines de ses réactions ne sont pas toujours en adéquation avec son caractère et notamment l’audace et la détermination dont elle fait preuve dans le roman.


En clair, un roman qui comporte quelques défauts mais que l’on a finalement tôt fait d’oublier une fois que l’on a refermé le livre. Kiera Cass parvient à nous en mettre plein les yeux, et surtout, elle sait insuffler chez son lecteur, l’envie irrépressible de connaître la suite.


ON ADORE : Les révélation à propos du personnage de Maxon, la manière dont il s'implique dans son rôle de prince

ON REGRETTE : La dystopie n'est pas suffisamment poussée ;

2 commentaires:

  1. Salut Lili, juste un petit mot pour te dire que j'aime beaucoup ta façon d'écrire les chroniques, comment tu expliques les choses. J'ai justement lu ce bouquin début janvier (et écrit un article dessus mais pas aussi consistant que les tiens, va falloir que je m'améliore je pense) et j'avoue avoir été perplexe aussi (et même peut être déçu ?). Le triangle amoureux prend une place bien trop grande à mes yeux. Totallement d'accord pour America, ces actions et plaintes tout du long sont contradictoire avec son caractère à l'origine culoté, je l'ai trouvé bien trop râleuse. Pour ma part plus de point négatifs que positif sont resortis sur cette série mais la fin du T3 vaut le détour.
    Bisous !

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    1. Bonjour !
      Merci pour ce très gentil commentaire, c'est adorable :)
      Pour ma part, je pense que ce tome 2 est celui que j'ai le moins apprécié de la saga, bien que certains aspects, et notamment dans la deuxième partie de l'histoire, m'aient beaucoup plu.

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