mercredi 28 octobre 2015

★ Lili bouquine ❘ Les souliers de Mandela de Eza Paventi



Titre en VO :Les souliers de Mandela(VF)
Editeurs : Kennes
Site de l’auteur :
http://souliersdemandela.com/
Ma note : 8/10
Quatrième de couverture :
La vie de Fleur Fontaine s'effondre le jour où Grégory, l'homme de sa vie, la quitte. En plein désarroi, elle ne voit d'autre issue que de fuir ce passé qui l'obsède. Son choix se fixe rapidement : ce sera l'Afrique du Sud, le journalisme et l'humanitaire. Partie pour oublier, elle va se trouver face à une réalité qui va l'obliger à affronter ses propres fantômes.


Mon avis sur le livre


Les souliers de Mandela est une très belle aventure ! Je l’ai ouvert sans trop savoir à quoi m’attendre avant de plonger la tête en avant au cœur de l’Afrique du Sud. Fleur Fontaine, personnage principal et narratrice du roman, est en stage de journalisme pour six mois dans le pays de Mandela. Au début de l’histoire, la jeune fille n’a aucune véritable conviction, ni même l’ambition de devenir un grand reporter, elle cherche surtout à échapper à sa vie d’avant. En effet, Fleur a le cœur brisé, elle devra mener, tout au long de l’histoire, le deuil de cet amour passé. Ce qu’elle ne prévoit pas toutefois, c’est qu’un amour encore plus fort la prendra : celui de l’Afrique du Sud qui lui tend les bras.


Le roman est construit en quelque sorte à la manière d’un carnet de route. Sont griffonnés au coin des pages, quelques annotations qui rendent le récit authentique. Vivant. Les chapitres sont courts et de ce fait, l’intrigue est assez dynamique. Bien qu’on ne puisse pas vraiment parler d’intrigue puisque le seul fil conducteur du roman est son héroïne qui, au fil des pages, nous transporte avec elle dans ce pays plein d’amour et de haine mêlés.


On y rencontre des personnages divers, qui auront, chacun à leur manière, un rôle à jouer dans l’évolution de l’héroïne, car en effet, Fleur murit énormément dans ce roman. On la voit grandir presque au jour le jour avec l’œil bienveillant d’un proche. Je me suis moi-même sentie très liée à Fleur, qui, comme tout le monde, a des défauts qui la rendent humaine. Le premier est celui d’être occidentale dans un univers qui ne pense pas comme elle. Elle ressent à chaque rencontre le fossé qui divise son monde et celui des africains du sud. Etrangement, en dépit de cette différence, elle se revendique très rapidement comme africaine d’adoption. Elle se sent plus à l’aise que jamais dans cette Afrique du Sud qui la séduit davantage chaque jour qu’elle passe là bas. Elle en oublie même de donner des nouvelles à sa propre famille tellement elle se sent absorbée par le pays.


On découvre différents versants de cette Afrique du Sud encore extrêmement fragile où le souvenir de l’apartheid est encore très présent. Le régime n’est plus mais la discrimination reste. C’est même plus fort que cela, puisque c’est devenu un mode de vie. Les blancs et les noirs ne se mélangent pas, et d’un côté comme de l’autre ils ne semblent pas vouloir que cela change. Au début, Fleur ne saisit pas, son regard d’occidentale idéaliste l’aveuglant très probablement. Petit à petit, elle finit par s’imprégner des mœurs, des coutumes, de la pensée publique jusqu’à ce que l’Afrique du Sud n’ait plus aucun mystère pour elle.


On y rencontre également une poignée de personnages plus touchants les uns que des autres. Fleur, à travers son carnet de route, retrace leur histoire et nous invite ainsi à voir ceux qui font l’identité de l’Afrique du Sud. Un pays aux 1000 horizons, qui, malgré le pas de géant qu’il a déjà effectué avec Mandela, conserve un long chemin à parcourir. Un long chemin vers la liberté…



ON ADORE : La chaleur de l’Afrique du Sud – les témoignages que recueille Fleur – le roman en général.

ON REGRETTE : /

1 commentaire:

  1. Je ne connais pas du tout mais l'histoire à l'air très intéressante. Pourquoi pas ^^

    RépondreSupprimer