Titre en VO : Release-Me Editeurs : Michel Lafon Site de l’auteur : http://juliekenner.com/ Ma note : 6/10 Quatrième de couverture : Damien Stark est un riche homme d'affaires, d'une rare séduction. Tout ce qu'il veut, il l'obtient. Et ce qu'il veut par-dessus tout, c'est Nikki. Quand il lui fait une proposition qu'elle ne peut refuser - poser nue pour un tableau en échange d'un million de dollars -, la jeune femme est terriblement troublée. Elle ne comprend pas l'étrange attirance que cet homme exerce sur elle. Elle ignore aussi qu'il la soutient à son insu depuis des années et que cette offre n'est pas un hasard.
Elle voudrait fuir, mais elle accepte... en espérant qu'elle ne perdra pas son âme dans ce marché.
Car le simple frôlement de Damien la consume et ses yeux semblent cacher de sombres desseins.
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MON AVIS SUR LE LIVRE
Après vous avoir parlé de Cinquante nuances, me revoici avec un autre exemple du même genre : Délivre-moi de J. Kenner. Un cas de figure assez similaire où la passion des deux personnages principaux est mise au premier plan. Néanmoins, si le pitch de ce roman laisse présager un copié-collé, il n’en est rien.
Certes nous reprenons, avec Damien Stark, la figure du milliardaire habitué à ce que tout lui tombe tout cru dans les bras. Un homme qui refuse qu’on lui tienne tête et qui intrigue les lectrices de part le mystère qui plane sur son personnage. L’archétype même du mâle idéal qu’on retrouve dans les romances érotiques chics et qui fait le succès de bien des séries.
On voit également naitre une attirance assez malsaine, ainsi qu’une forme de domination, ce qui pourrait éventuellement rappeler le best-seller de E. L. James. Toutefois, J. Kenner parvint très bien à se différencier et à se faire une vraie place dans la romance érotique.
L’enjeu de cette histoire en est, d’ailleurs, en grande partie responsable. En effet, l’auteure pousse ses personnages à se dépasser. Notamment, celui de Nikki que J. Kenner confronte sans scrupule à sa conscience dérangée. L’auteure joue avec l’immoral et le socialement correct. Si les choix qu’insuffle l’auteure à ses personnages en dérange certain, pour d’autres, ils sont l’atout de ce livre. Ils en font toute l’originalité.
Il est question ici d’assouvissement sexuel et émotionnel contre de l’argent. Beaucoup d’argent. Ainsi, vous comprendrez que J. Kenner n’a pas froid aux yeux et ose tout. Ce procédé fait bien entendu penser à de la prostitution – c’est du moins mon point de vue –, néanmoins il n’est jamais rien évoqué de tel dans le livre. L’auteure parvint à tourner les choses différemment, et de ce fait on en oublie le canard qu’elle veut nous faire prendre pour un cygne.
Ses personnages sont aussi suffisamment bien construits et approfondis pour qu’on s’y attache, le temps d’une lecture tout du moins. Nikki, particulièrement, est une jeune femme forte, déterminée, ambitieuse, intelligente et qui, outre son attirance pour le sombre Stark, fait souvent preuve de bon sens. Elle traine également derrière elle un vécu qui la fragilise aux yeux des lecteurs et qui lui donne une dimension assez tendre et attachante. Damien, quant à lui, n’a rien de très original. Toutefois, J. Kenner, en ajoutant une ombre mystérieuse sur son passé est arrivée à attiser la curiosité de ses lecteurs à son sujet. Ce ne sont pas seulement deux personnages torturés, dont la rencontre va bousculer l’existence, ils sont d’ores et déjà au cœur d’une intrigue floue qui menace d’éclater à tout instant. C’est de cette manière qu’en complément de la romance l’auteure parvient à nous tenir en haleine.
J’ai noté une certaine vraisemblance dans ce récit, que je n’avais pas retrouvé chez E. L. James dans Cinquante nuances de Grey. Les personnages, au même titre que l’univers dans lequel ils évoluent sont cohérents et nous ancrent dans la réalité. J’ai apprécié de voir les choses se faire à leur rythme, sans bousculade. Rien n’est précipité, autant dans la mise en place de la relation des protagonistes que dans l’intrigue en elle même. L’auteure prend le temps de nous emmener là où elle le souhaite et ainsi on prend davantage parti pour l’histoire.
Dans l’ensemble, ce fut une meilleure découverte que Cinquante nuances, mais je dois déplorer le vocabulaire trop vulgaire qui m’a dérangé. L’auteure semble oublié l’utilisation des synonymes, notamment lorsqu’elle décrit – assez crûment d’ailleurs – des scènes érotiques et c’est pour moi un gros bémol.C'est dommage.
ON ADORE : Nikki, une héroïne forte, indépendante et pleine d’ambition. ON REGRETTE : Les caprices parfois horripilants de Stark – la vulgarité trop présente dans le texte.
Certes nous reprenons, avec Damien Stark, la figure du milliardaire habitué à ce que tout lui tombe tout cru dans les bras. Un homme qui refuse qu’on lui tienne tête et qui intrigue les lectrices de part le mystère qui plane sur son personnage. L’archétype même du mâle idéal qu’on retrouve dans les romances érotiques chics et qui fait le succès de bien des séries.
On voit également naitre une attirance assez malsaine, ainsi qu’une forme de domination, ce qui pourrait éventuellement rappeler le best-seller de E. L. James. Toutefois, J. Kenner parvint très bien à se différencier et à se faire une vraie place dans la romance érotique.
L’enjeu de cette histoire en est, d’ailleurs, en grande partie responsable. En effet, l’auteure pousse ses personnages à se dépasser. Notamment, celui de Nikki que J. Kenner confronte sans scrupule à sa conscience dérangée. L’auteure joue avec l’immoral et le socialement correct. Si les choix qu’insuffle l’auteure à ses personnages en dérange certain, pour d’autres, ils sont l’atout de ce livre. Ils en font toute l’originalité.
Il est question ici d’assouvissement sexuel et émotionnel contre de l’argent. Beaucoup d’argent. Ainsi, vous comprendrez que J. Kenner n’a pas froid aux yeux et ose tout. Ce procédé fait bien entendu penser à de la prostitution – c’est du moins mon point de vue –, néanmoins il n’est jamais rien évoqué de tel dans le livre. L’auteure parvint à tourner les choses différemment, et de ce fait on en oublie le canard qu’elle veut nous faire prendre pour un cygne.
Ses personnages sont aussi suffisamment bien construits et approfondis pour qu’on s’y attache, le temps d’une lecture tout du moins. Nikki, particulièrement, est une jeune femme forte, déterminée, ambitieuse, intelligente et qui, outre son attirance pour le sombre Stark, fait souvent preuve de bon sens. Elle traine également derrière elle un vécu qui la fragilise aux yeux des lecteurs et qui lui donne une dimension assez tendre et attachante. Damien, quant à lui, n’a rien de très original. Toutefois, J. Kenner, en ajoutant une ombre mystérieuse sur son passé est arrivée à attiser la curiosité de ses lecteurs à son sujet. Ce ne sont pas seulement deux personnages torturés, dont la rencontre va bousculer l’existence, ils sont d’ores et déjà au cœur d’une intrigue floue qui menace d’éclater à tout instant. C’est de cette manière qu’en complément de la romance l’auteure parvient à nous tenir en haleine.
J’ai noté une certaine vraisemblance dans ce récit, que je n’avais pas retrouvé chez E. L. James dans Cinquante nuances de Grey. Les personnages, au même titre que l’univers dans lequel ils évoluent sont cohérents et nous ancrent dans la réalité. J’ai apprécié de voir les choses se faire à leur rythme, sans bousculade. Rien n’est précipité, autant dans la mise en place de la relation des protagonistes que dans l’intrigue en elle même. L’auteure prend le temps de nous emmener là où elle le souhaite et ainsi on prend davantage parti pour l’histoire.
Dans l’ensemble, ce fut une meilleure découverte que Cinquante nuances, mais je dois déplorer le vocabulaire trop vulgaire qui m’a dérangé. L’auteure semble oublié l’utilisation des synonymes, notamment lorsqu’elle décrit – assez crûment d’ailleurs – des scènes érotiques et c’est pour moi un gros bémol.C'est dommage.
ON ADORE : Nikki, une héroïne forte, indépendante et pleine d’ambition. ON REGRETTE : Les caprices parfois horripilants de Stark – la vulgarité trop présente dans le texte.
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