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lundi 14 octobre 2013

Lili bouquine : Les chroniques de MacKayla Lane, t.1 : Fièvre noire de Karen M. Moning


Titre en VO : Dark Fever
Editeurs : J’ai lu
Site de l’auteur :
http://www.karenmoning.com/kmm/
Ma note : 9/10
Quatrième de couverture :
MacKayla Lane perd sa soeur Alina, victime à Dublin d'un assassinat aussi cruel qu'inexplicable. Devant la mollesse de la police locale, elle quitte le sud des Etats-Unis pour l'Irlande afin de mener sa propre enquête. Elle y découvre que sa soeur y menait une double vie pleine de mystère au milieu de créatures démoniaques.

MON AVIS SUR LE LIVRE

J’ai découverts Karen Marie Moning avec sa saga des Highlanders, et notamment avec le tome 1 : La malédiction de l’elfe noir (vous trouverez ma chronique : ici). J’avais apprécié ma lecture sans toutefois y trouver quelque chose de vraiment saisissant. Je me suis finalement laissée tenter par la série d’urban fantasy qui a fait connaître l’auteure et dont le thème était plutôt dans mes goûts. Les avis sur la toile à propos de ce livre fusent et ont su également exciter mon intérêt. Alors, quand Galleane a proposé la saga des Chroniques de MacKayla Lane pour le mois de Juillet dans son challenge 1 an/1 genre, je n’ai pas hésité plus longtemps !

Si le côté descriptif du roman, et particulièrement dans les premières pages, a été difficile à passer, je me suis ensuite laissée complètement embarquée dans l’histoire. L’univers et la mythologie développée – s’inspirant des légendes irlandaises – sont intéressants et recherchés. L’atmosphère, souvent pesante et par de nombreux moments terrifiante ajoute un réel cachet à l’histoire. Karen Marie Moning a su parfaitement donner la vie à son roman, elle lui a insufflé du caractère et elle nous captive totalement.

Nous embarquons, avec Fièvre Noire, pour l’Irlande et notamment Dublin où notre héroïne, Mac, vient enquêter sur la mort mystérieuse de sa sœur ainée. Mac va découvrir bien plus que ce à quoi elle s’attendait et basculer dans un monde où elle n’aurait jamais du entrer : celui des faës. Un peuple de créatures mystiques et ancestrales qui vit incognito parmi les humains. Mac découvrira qu’il existe tout type de faës mais que, quel qu’il soit, mieux vaut ne pas s’y frotter !

Les personnages sont atypiques. Nous allons particulièrement nous intéresser à Mac, notre héroïne, et Jéricho Barrons, un mystérieux libraire qui est visiblement bien plus que cela. Mac est une jeune femme entêtée, qui débarque d’un nuage tout rose – ou bien de Georgie, aux Etats-Unis, c’est selon les points de vue – en Irlande, pays dont elle ne sait rien. Elle est déterminée à découvrir la vérité qui englobe la mort de sa sœur. La jeune fille, dont les tenues pastel détonnent un peu sur l’arrière plan sombre du roman, mais dont l’unicité va au delà de l'apparence physique, va découvrir en Irlande ce qu’elle est vraiment et les pouvoirs qu’elle possède depuis toujours sans en avoir conscience. Son destin semble lié à celui des faës, qu’elle le souhaite ou non.

Jéricho Barrons, à la recherche d’une précieuse relique ayant appartenue aux faës verra en Mac un atout de premier choix. Bien qu’ils ne se fassent absolument pas confiance, l’un et l’autre, ils vont convenir d’une entente mutuelle et s’entraider. Leur accord est une nécessité, pour Mac il assure sa sécurité et consolide les faibles connaissances qu’elle a du monde dans laquelle elle plonge les pieds joints, pour Barrons, il lui offre de plus grandes chances de mettre la main sur ce qu’il cherche depuis des années. Jéricho Barrons est un mystère, on sait au final très peu de chose sur lui et c’est d’ailleurs ce qui déclenche tant de suspicion chez Mac à propos de son coéquipier. Elle ne sait pas si elle peut compter sur lui, et le lecteur se pose les mêmes questions. Cette incertitude au sujet du seul allié que notre héroïne semble avoir trouvé sur sa route va ajouter du piquant à l’intrigue qui n’en manque pourtant pas.

L’action n'est pas laissée sur la touche dans Fièvre Noire, car si l’auteure prend le temps d’exposer son univers avec beaucoup de détails, elle ne laisse pas l’action de côté. Le récit est très mouvementé et les situations très diverses. Le suspens également est omniprésent. L’auteur parvient à brouiller nos capteurs et l’on se voit bien souvent forcés de naviguer à vu. On ne voit rien venir, on n’imagine pas même une seconde ce qu’il va se dérouler dans les pages que l’on s’apprête à lire. Ce sentiment est assez grisant et motive notre lecture.

Fièvre noire est un premier tome stimulant dans lequel l’action n’est pas en reste et où l’on perçoit une amorce des tomes suivants. Le fantastique qui est developpé est assez original et très travaillé, c’est une bonne référence en matière d’urban fantasy !


ON ADORE : L’univers – la mythologie – les personnages et leur relation – l’intrigue – l’action.
ON REGRETTE :Un prin trop de description au début.


mardi 19 mars 2013

Lili bouquine : Les anges ont la dent dure de Sophie Jomain


Titre en VO : Felicity Atcock 2 : Les anges ont la dent dure
Editeurs : Rebelle
Site de l’auteur : http://www.sophiejomain.com/
Ma note : 10/10
Quatrième de couverture :
Je crois que cette fois, c’est sûr, je suis née sous une mauvaise étoile. J’ai d’abord découvert les vampires, puis les anges, ensuite les entre-deux, les démons, et maintenant, voilà qu’on me jette des sorts et qu’on accroche des poulets égorgés à ma porte. Il ne manquait plus que ça ! Daphnée, ma colocataire, affirme que c’est parce que j’ai un mauvais karma, tu parles !
Quoi qu’il en soit, j’allais devoir me sortir au plus vite de ce pétrin, mais c’était sans compter que j’avais une deuxième préoccupation : Greg le Bulldozer. Cet idiot s’était amouraché d’une griffeuse psychopathe que je ne voyais pas d’un bon œil. Il avait l’air d’avoir de sérieux problèmes.
C’était plus fort que moi, il fallait que je m’en mêle, même si à coup sûr, j’allais au-devant de sacrés ennuis.

MON AVIS SUR LE LIVRE


Felicity Atcock c’est un mélange de chick-lit, d’urban fantasy, avec aussi un peu de bit-lit. C’est un carrefour entre la France et l’Angleterre. En clair, un bon petit pot-au-feu d’humour avec une bonne tranche de cocasserie, saupoudré généreusement d’emmerdes célestes et de situations gênantes. Ajoutons à cela une belle fricassée de beaux mecs et le tour est joué !

Félicity nous revient donc dans ce second tome, Les anges ont la dent dure encore plus hilarante et maladroite que dans le premier (Les anges mordent aussi). Pour notre bon plaisir, elle nous offre sans compter ses frasques avec le surnaturel.

Félicity se lève souvent du pied gauche et marche dans les crottes de chiens avec le droit, pour résumer, mais il faut dire qu’elle pousse aussi bien souvent la malchance. Tout particulièrement dans ce tome-ci où elle se focalise sur une affaire qui, de prime abord, ne la concernait pas vraiment.

Mais c’est aussi ça le tempérament de Félicity, toujours prête à remonter ses manches pour tirer ses proches des pétrins dans lesquels ils se sont fourrés, quitte à s’y enfoncer elle-même jusqu’aux coudes.

Dans Les anges ont la dent dure, bien que l’intrigue principale ne concerne pas directement la protagoniste, l’auteure ponctuent le roman de révélations à son sujet, fait également évoluer la relation qu’elle a avec le personnage de Stan, l’intriguant ange « entredeux », mi ange- mi démon, et approfondit la mythologie de sa saga.

En effet, Stanislas prend une place beaucoup plus importante dans ce tome-ci. Il est impliqué dans ce qui arrive à Félicity et lui vient en aide à de nombreuses reprises, au détriment d’ailleurs de Terrence que l’on voyait davantage dans Les anges mordent aussi. On apprend à mieux connaître l’ange déchu, on nous dévoile son passé et les évènements qui on fait de lui un entredeux. On nous expose les raisons pour lesquels il refuse de choisir un camp et ce pourquoi il est tellement attaché à Félicity. Moi qui n’avait que très peu d’empathie pour Stan dans le premier opus, il a su me séduire dans celui-ci.

L’auteure exploite également son univers de manière plus poussé que dans le premier volume. Elle nous révèle davantage de secrets et développe particulièrement la mythologie démoniaque et sa hiérarchie, elle va même jusqu’à nous offre un petit tour en Enfer. Et ce, toujours avec beaucoup d’humour.
Le ton de la saga Felicity Atcock est toujours très frais et je suis persuadée que c’est ce qui fait son succès, en plus de l’originalité de son univers. À cela vient s’ajouter un final en cliff anger vraiment insoutenable qui ne nous donne qu’une envie, harceler l’auteure pour qu’elle écrive le troisième tome.


ON ADORE : Felicty et ses déboires – l’approfondissement du personnage de Stan – l’enrichissement de l’univers – l’humour toujours très présent.
ON REGRETTE : Le manque de présence de Terrence.


mercredi 28 décembre 2011

Lili bouquine : Les anges mordent aussi, de Sophie Jomain.


Titre en VO : Felicity Atcock, tome 1, Les anges mordent aussi.
Editeurs : Editions Rebelle, dans la collection Lipstick
Site du livre/de l’auteur : http://rebelleeditions.com/SITE/
Ma note : 10/10
Quatrième de couverture : « J’ai vraiment pas de bol, il aura suffi d’une morsure, d’une seule, pour que je me retrouve embarquée dans une histoire sans queue ni tête. Je ne sais pas exactement comment ça a commencé, et je ne sais pas non plus de quelle manière tout cela va finir. Quoi qu’il en soit, celui qui fera en sorte que les jeunes vampires arrêtent de s’enterrer dans mon jardin, sera mon héros. Et si en plus il est beau, riche et intelligent, je ne me plaindrai pas ! Je veux retrouver ma vie d’avant, tranquille et… ennuyeuse à mourir. »
Sauf qu’en voulant éloigner les ennuis, il arrive qu’on en attire d’autres… à plumes.


MON AVIS SUR LE LIVRE

Ce livre m’a littéralement transporté ! Et Sophie Jomain avec. À force d’entendre des louanges sur cette auteure – française ! Soulignons-le. – j’ai eu envie de la connaître. A commencer par son roman, Les anges mordent aussi, le premier tome de la série Felicity Atcock paru aux éditions Rebelle (disponible sur le net).

Un univers attrayant dans lequel j’ai eu le plaisir d’être plongé durant près de 300 pages. Un pur bonheur, comme une bonne tasse de thé au coin d’un feu crépitant. Une histoire de vampire, oui mais pas que, car, comme le titre l’indique, on y retrouve aussi des anges, et pas n’importe lesquels. Croyez-moi, mes enfants, rien à voir avec ces petits bébé joufflus que l’on peut apercevoir dans une peinture de Michel Ange, non, ceux là envoient la purée – sans mauvais jeu de mots, bien sûr – ; ils se baladent parmi les mortels, prenant divers apparences – hommes, femmes, animaux – et se font appeler les « gardiens ». Il existe également des anges déchus qui eux sont des démons, ainsi que des entre-deux, ceux là sont des anges qui n’ont pas encore choisi leur camp, un seul acte, soit en faveur de Dieu, soit en faveur du diable, les dirigea définitivement vers l’un ou vers l’autre. Une mythologie assez biblique que j’ai aimé voir se développer au fil des pages. Sophie construit son récit d’une manière remarquable, elle nous entraine corps et âme dans son univers et c’est très plaisant.
J’aime beaucoup également la manière dont est introduit Dieu (le « patron » des anges, donc) et notamment lorsqu’un des personnages le qualifie de « très conciliant » concernant le train de vie – et notamment de la sexualité – des gardiens. On se moque ici un peu des grenouilles de bénitier qui défrisent à la vue d’un malheureux petit genou. Cela m’a fait sourire.

Les personnages font également partie des raisons pour lesquels on aime ce roman. Felicity, Daphnée, Tony, Terrence et les autres. Ils forment un tout hilarant, s’échangent des réparties cinglantes à la Anita Blake, se cassent continuellement, j’ai beaucoup ri. Je me suis également beaucoup attachée à eux et j’ai apprécié les liens qui se tissent entre eux. La relation Felicity/Terrence est un pur délice, et l’ambigüité qui se dessine entre Daphnée et Tony est un vrai bonbon, on se régale, et on en redemande !
Quelques autres personnages atypiques attirent également notre attention, comme la fameuse tante de Felicity, Margareth, un personnage assez repoussant qu’on nous décrit comme ressemblant très fortement à Madame Mim de Merlin l’Enchanteur (Disney) – un petit clin d’œil qui m’a d’ailleurs rendue nostalgique –. On peut également parler de Stanislas, l’homme mystérieux que Felicity rencontre au tout début du roman et qui amorce toute l’histoire. On se pose des questions sur lui, jusqu’au moment où Felicity le retrouve enfin. Un personnage qui vaut vraiment le détour, je vous laisse le plaisir de lire les pages qui lui sont consacrées. Vous ne serez pas déçu(e)s

L’ensemble du roman est assez drôle, avec nombreuses scènes plutôt cocasses et des personnages hauts en couleurs, néanmoins, mon œil pointilleux a su dénicher quelques petits défauts qui, je vous rassure, n’enlèvent rien au plaisir que j’ai prit à lire le roman. Tout d’abord, j’ai trouvé que l’histoire manquait de suspens, on devine à l’avance ce qu’il va se passer, et c’est un peu dommage, de même que l’intrigue policières s’estompe à mesure que le roman avance. Les événements qui tournent autour des personnages, et notamment de Felicity, puisqu’il s’agit de l’héroïne, prennent le dessus. Ce n’est pas désagréable, néanmoins. Aussi, je vous conseille tout de même fortement ce roman, vous m’en direz des nouvelles !


ON ADORE : La répartie des personnages, la mythologie.
ON REGRETTE : le manque de suspens.